Un petit tour et puis s'en vont...ou pas? (pv Rei)

La jeunesse cécadante, voilà se qui avait dut traverser l'esprit d'un bon nombre de personnes qui les avaient croisés dans la rue. Les premiers temps, c'était plutôt Rei qui s'accrochait à Sam, celui ci avait eut pas mal de difficulté à tenir debout, et le jeune amérindien s'en amusait. Ils trouvèrent néanmoins leur chemin facilement, contrairement à se que l'on aurait put imaginer, car le psy ne se trompa pas. Puis dans un second temps, c'était plutôt Sam qui avait dut être aidé par Rei, car celui ci ne savait apparemment plus très bien comment monter un escalier. Donc, après cinq personnes bousculés, une dizaine insultés ou incommodés, et une petit demi heure de marche alors qu'il en aurait fallut une dizaine, les deux jeunes hommes arrivèrent à l'appartement, plus ou moins avachis l'un sur l'autre.

Sam se sentait parfaitement réveillé, il devait pourtant être tard, mais les caresses de Rei l'avaient mit plus en forme qu'à l'ordinaire, bien que son esprit soit totalement partit. Ils pénétrèrent dans l'appartement, pouffant de rire tout d'eux de la spectaculaire monté des escaliers, et sans vraiment se soucier des voisins d'ailleurs. Le jeune homme ne remarqua pas la décoration, ni quoique se soit lorsqu'il vit le canapé, la délivrance. Se que marcher pouvait être dur parfois. Sam alla se pauser sur le canapé, son joli sourire aux lèvres. Voilà qui était mieux, et plus confortable. Il vit Rei s'approcher de lui et prit sa main, il l'attira doucement vers lui. D'ordinaire les gens discutaient un peu, même pour un soir, mais à part l'information que cet homme s'appelait Rei et qu'il était psy...Si, il savait qu'il avait couché avec Jake, et qu'il était beau. Avait il besoin d'en savoir d'avantage ce soir? Là n'était pas la question. S'ils le voulaient ils discuteraient demain. Lorsqu'ils auraient un peu plus les idées en place.

Alors Sam l'attira contre lui, et l'embrassa comme tout à l'heure au bar. Juste un petit moment avec lui, une toute petite nuit sans s'inquiéter des conséquences. Il l'avait déjà fait pour de moins bonnes raisons que celles qu'il avait maintenant. Il le désirait ce soir, le désirerait il demain? Rien n'était moins sur, il verrait bien. Etre sérieux en amour, très peu pour lui pour l'instant. Il n'avait pas l'intention de le traîter comme un coup d'un soir, ni même pour un réconfort, il voulait simplement un peu de tendresse, et du plaisir bien entendu. Sam était le genre d'homme qui aimait donner autant que recevoir, du moins dans ce domaine précis. Il avait remarqué plus tôt dans la soirée que Rei était très sensible dans le cou, il rompit donc un instant leur baiser pour les déplacer dans son cou. Il le caressa du bout de ses lèvres, sensuellement, comme il l'avait fait auparavent. Il déposa de petits baisers papillons, remonta sur sa mâchoir doucement, pour venir de nouveau embrasser ses lèvres alors qu'il se serrait un peu plus contre lui. L'image de son ami lui revint soudainement à cet instant en mémoire. Il hésita à lui en parler, mais ne put s'en empêcher lorsqu'il se remémora son attitude désespéré. Il stoppa un instant ses caresses.

"Et ton ami, sa va aller?"

Certes, il était avec lui, et non pas avec ce type. Mais il n'avait pas aimé le voir dans cet état, se n'était agréable pour personne. Mais passer la nuit avec lui aurait sans doute était pire pour ce Kazuki si Rei l'avait plaqué dès le lendemain, comme l'avait fait Jake avec lui d'ailleurs. Il pouvait se rassurer, Sam était du genre sentimentale, il aimait garder contact avec ses amants, même ceux d'un soir. Il avait du respect pour eux, et gardait une tendresse certaine envers ces hommes. Il se demanda s'il avait bien fait de pauser cette question, après tout ça ne le regardait pas. Mais préferait, histoire d'avoir la conscience tranquile. Il caressait la main de Rei du bout des doigts, plongeant son regard argenté dans le siens. Il en profita pour l'observer, son corps fin, son torse qui paraissait appétissant moulé par son tee-shirt ne faisait qu'atiser son désir. Il avait envi de voir, de toucher, de caresser, de goûter. Il prenait toujours un risque avec ses amants, car Sam n'aimait pas être au dessus bien qu'il ait déjà essayé, mais il ne s'inquiétait pas. Cet homme avait une beauté androgyne, cela ne signifiait pas qu'il était toujours en dessous, se serait cliché de penser ça.
Sam remonta son regard, il sourit à Rei. Il avait très bien vu qu'il l'avait déshabiller du regard avec délice. Seulement voilà, Sam était un petit capricieux et aimait se faire désirer, il avait comme qui dirait envi que Rei prenne les devants, juste avant qu'il ne s'emporte et qu'il ait envi de caresser chaque pacerelle de peau qui lui était offerte.

(Désolé je sais c'est pas long, mais je ne suis pas spécialiste en ouverture de post malheureusement ^^' J'espère que ça t'iras.)

Le chemin du retour avait été l’un des plus épics que toute l’existence du jeune homme. Il était à peu près assez conscient pour savoir où aller mais son corps ne semblait plus être relié au cerveau. Il perdit aussi beaucoup de son équilibre, c’est pourquoi il eut besoin de l’aide de son compagnon pour tenir à peu près droit. Ils avancèrent avec difficulté et on ne parlera même pas de l’épisode des escaliers qui fut d’un pathétique incommensurable. Il soulevait du mieux qu’il pouvait Sam, oubliant totalement qu’ils n’étaient pas seuls. Enfin… Pour l’esprit de Rei, cet instant était simple : il y avait Sam, lui et un parterre. Le reste, ça n’existait pas. Produit de son imagination, peut-être…
L’effort lui fit beaucoup utiliser le sucre de l’alcool et lorsqu’il arriva devant chez lui, il avait donc assez de précision pour sortir les clefs de chez lui, les enfoncer dans la serrure (certes, après quelques efforts), et tourner la clef avant de les retirer pour les ranger. Il ouvrit la porte, tout fier de son exploit et regarda le beau brun s’affaler sur son canapé alors qu’il s’exclamait :

« Waaaah… Ppplus jamais, je sors de chez moi ! »

Bien sûr, Rei, on y croit !
Le jeune androgyne s’approcha de son compagnon de la nuit et il se fit prendre la main puis entraîné tout près de celui-ci. Il s’assit donc sur le canapé, à ses côtés et il l’observa.
Il allait se lever pour lui proposer quelque chose à boire mais il voyait bien que le brun avait autre chose en tête. Il sourit donc et laissa les choses se faire. Le garçon aux yeux argentés le blottit contre lui tout en l’embrassant, de la même manière qu’il l’avait fait plus tôt, c’est-à-dire un de ces baisers à faire tourner la tête de plus d’un homme. Le psychologue voyait bien qu’il savait très bien ce qu’il faisait et qu’il semblait avoir plutôt une bonne expérience en la matière, il ne douta donc plus sur les paroles qu’avaient prononcées l’autre, un peu plus tôt, en lui disant qu’il était un bon coup.

C’était étrange mais pour une fois, peut-être à cause de l’alcool, qui sait, il ne réfléchissait plus autant qu’avant et la perspective du lendemain ou de futures conséquences à assumer ne lui effleuraient même pas l’esprit. Pour l’instant, il se fichait de tout et ce qui l’intéressait, c’était de dévorer le garçon qui le prenait dans ses bras.
Enfin, pour l’instant, ce fut plus lui qui se fit dévorer car le jeune homme semblait avoir remarqué sa faiblesse et il retournait ardemment s’attaquer à son cou, l’unes des parties les plus sensibles de son anatomie. Il lui déposa une myriade de petits baisers dans le cou et s’amusa à le torturer doucement en lui prodiguant des caresses qui commençaient à devenir insoutenables. Rei ne put empêcher des soupirs de glisser hors de ses lèvres pour tomber dans le creux de l’oreille de celui qui commençait à devenir son amant, il glissa presque maladroitement, une main dans la chevelure du jeune homme et la lui caressa en offrant davantage son cou aux baisers.

Son corps avait tendance à réagir plus vite quand on s’attaquait à ses faiblesses et il sentit une chaleur lui prendre peu à peu le bas-ventre. Un picotement à la fois désagréable et pourtant tant attendu fit pointer ses bouts de chaire rose et il sentait qu’une manifestation physique de son état ne tarderait pas à apparaître si Sam n’arrêtait pas tout de suite ses bêtises. Celui-ci stoppa ses caresses.
Un grognement se frustration échappa à Rei qui se décolla pour plonger ses améthystes dans les perles argentées de son vis-à-vis. Une expression calme apparut sur son visage. Calme mais pourtant prédatrice. Il écouta :

"Et ton ami, sa va aller?"

Une expression de sincère surprise se peignit sur son visage alors qu’il essayait de comprendre de quoi Sam parlait. Il demanda :

« Quoi ? »

Il réfléchit un instant à la situation, essayant de faire sortir son cerveau de l’optique « accouplement » pour se concentrer sur d’autres choses. Il comprit alors. Kazuki.
Lâchant un soupire, il lança un regard désespéré au brun avant de lancer, un peu moqueur et vexé :

« Ah… Lui. Tu voudrais peut-être que je l’appelle pour qu’il se joigne à nous ? »

Faisant preuve d’une extrême douceur et d’encore plus de patience, il se pencha vers le jeune homme. Il fit agir son pouvoir d’apaisement, pour avoir un peu plus d’impact quant à la suite de ses paroles et déposa un baiser chaste sur la commissure des lèvres du jeune homme. Il décida ensuite de prendre les choses en main et le fit basculer, l’allongeant ainsi sur le canapé et le dominant. Il plaça une jambe entre celles de son compagnon de la soirée et chacun de ses bras, de chaque côté de la tête brune de celui-ci. Il baissa ensuite son visage et déposa son front sur celui-ci, fermant les yeux un instant.
Un moment de silence s’installa dans le salon de Rei avant qu’il ne se décide à parler avec clarté et douceur :

« Ne t’inquiètes pas… Je le connais depuis mon arrivée au Japon et malgré toutes mes tentatives pour lui faire comprendre que je ne l’aimais pas, il m’a toujours collé. On ne dirait pas mais il est beaucoup plus résistant que ça. Et puis, je l’aime bien finalement, ce p’tit gars, je ne l’abandonnerai pas comme ça. »

Il déposa ses lèvres sur celles de Sam avant de lui murmurer à l’oreille :

« Je suis persuadé qu’il comprendra un jour que nous sommes faits pour rester de simples amis… »

Le psychologue lui mordilla ensuite doucement l’oreille avant de passer sa main sous son haut, lentement et vicieusement, comme un serpent qui s’enroulait autour de sa victime, il laissa sa main serpenter en de doucereuses caresses sur le torse de celui qui devenait petit à petit sa proie favorite.
Il augmenta un peu plus la puissance de son pouvoir d’apaisement pour remonter capturer les lèvres du brun. Il serra ensuite sa jambe contre l’entre-jambe du garçon et remonta au fur et à mesure le tee-shirt de celui-ci pour arriver à ses bouts de chair qu’il titilla. Il lui dit gentiment :

« Alors arrête de te faire du souci et profitons de cette soirée, d’accord ? »

Un nouveau baiser empêcha Sam de répondre immédiatement. Rei se prenait petit à petit au jeu et il avait décidé que ce serait à lui de le mener…

[C'est parfait, t'inquiètes !]

Sam eut un petit sourire satisfait, Rei était très réceptif à ses caresses. Il semblait très sensible lorsqu'il s'agissait de son cou, c'était bon savoir. Alors que le jeune amérindien se faisait un plaisir de goûter sa peau, il le sentait se crisper légèrement, et il aurait difficilement put imaginer une situation plus agréable que celle ci, ni plus tentante. Il ne savait pas réellement si il s'agissait de l'alcool, mais son esprit était si embué qu'il ne parvenait à se concentrer que sur Rei, sur sa peau, son odeur. Il sentit sa main venir caresser ses cheveux, ce contact ne fit que renforcer son envi de le découvrir. Puis, un seul petit nuage vint obscurcir la délicieuse soirée en prévision, il avait quelques remors dès avis de ce Kazuki, se qui était normal vu dans l'état de désespoir où ils l'avaient laissé. Mais Rei le rassura rapidement, et surtout, il lui fit bien comprendre qu'il ne voulait que lui pour le moment. Son petit air vexé le fit craquer, il avait été contrarié qu'il ait stoppé ses caresses. Cela lui donna terriblement envi de recommencer là où il c'était arrêté, et de trouver rapidement d'autres endroits où le jeune homme était sensible. S'il voulait que Kazuki se joigne à eux? Certainement pas. Il le sourit.

"Pas besoin de lui."

Oh que non, Rei semblait pouvoir le combler sans avoir besoin de ce type. De plus Sam n'aurait jamais accepté se que les gens appellaient à un plan à trois, ou plus si affinité. Il avait horreur de l'idée, il préferait cette intimité qui était si agréable. Il vit Rei se pencher sur lui, il se laissa faire avec plaisir, jusqu'à se retrouver allongé sur le canapé. Sam se retrouva en dessous de lui, avec la délicieuse sensation d'être dominé, il adorait ça, se sentir à la merci de quelqu'un. Surtout si ce quelqu'un était aussi beau que Rei. Il n'aimait d'ordinaire que les hommes aux cheveux courts, mais il fallait reconnaître que ses longs cheveux lui donnaient beaucoup de charme. Et de le voir comme ça, au dessus de lui, si proche de lui, et son genoux entre ses cuisses...De quoi lui donner des idées. Une véritable insitation à la débauche. Non, il n'avait vraiment pas besoin de ce Kazuki pour l'exciter.

Sam le sentit venir mordiller son oreille, il ferma les yeux. Puis la main froide Rei passa son pull pour venir caresser son torse déjà réchauffé, Sam laissa passé un petit soupire, il était très sensible du ventre, et ce contact le fit se crisper. C'était agréable, sa façon de caresser, si lentement, ça lui plaisait. Il était un peu tendu naturellement, il y avait quelques mois qu'il ne l'avait pas fait avec un autre homme que Kaze. Et avec deux semaines d'abstinence depuis son départ, il avait battu son record personnel, pour dire qu'il avait vraiment en manque. Malgré tout, quelque chose en Rei le faisait se détendre, puis il finit par ne plus s'inquiéter du tout. Il ne faisait que profiter de ses caresses, puis de sa bouche qui revint embrasser ses lèvres. Il sentit la jambe du psy se presser contre son entre-jambe, le faisant frissonner.

Sam sentit rapidement que Rei avait envi de mener la danse, il sourit entre deux baiser, parfait, c'est se qu'il voulait. Subir le plaisir, être à la merci de cet homme, c'est ainsi qu'il prenait son pied. Même si l'envi de le toucher était grande. D'ailleurs, il ne s'en retint pas longtemps. Il passa ses mains sur ses bras, remontant jusqu'à ses épaules, l'une d'elle resta dans sa nuque, l'attirant contre ses lèvres pour appronfondir leur baiser, alors que l'autre descendait sensuellement le long de son torse qu'il avait hâte de découvrir. Il allait doucement, il comptait prendre son temps. Sa main arriva sur son ventre, et passa sous son tee-shirt à son tour. Il caressa du bout des doigts, découvrant un très beau torse, agréablement musclé. Sam remonta le tissu et s'en mordit la lèvre, il avait l'air délicieux. Il stoppa un instant leur baiser, pour se pencher en avant et venir goûter sa peau, il embrassa son téton, pour le suçota doucement. Comme il l'avait imaginé, délicieux. Il revint l'embrasser et lui retira son tee-shirt pour pouvoir l'admirer comme il en avait envi. La vision de son torse nue était magnifique, se qui ne fit qu'atiser son désir. Il passa ses deux mains sur celui ci, le caressant, remontant fermement ses mains le long de son corps. Pour le moment il avait bien trop à faire avec le haut pour s'intéresser au bas.

Le jeune homme commençait à avoir chaud, il lançait des regards brûlants à Rei, et un Sam motivé faisait des miracles. Il s'y connaissait du haut de ses vingt-deux ans, il était même doué pour ça, surtout lorsqu'il était très motivé comme ce soir, et il avait la délicieuse impression que c'était également le cas du psy. Après avoir bien prit son temps pour le caresser, ses mains descendirent sur ses hanches, et y restèrent, alors qu'il releva son genoux pour venir appuyer sur son entre-jambe comme Rei était lui même en train de le faire. La situation l'excitait, il eut très vite envi de plus. Des idées lui venaient en tête, il avait envi de prendre son temps, de caresser, de goûter. D'aller doucement, puis de se laisser emporter par la passion. Il attendait juste le petit regard qui faisait que, celui qui l'autorisait à disposer de son corps. Il avait juste terriblement envi de lui faire du bien, de redécouvrir ses sensations délicieuses avec lui.

Les paroles de Samaël réjouirent le psychologue. Ainsi, il pensait lui aussi qu’ils pouvaient se satisfaire tous les deux et qu’ils n’avaient aucunement besoin d’une troisième personne. Rei avait lancé cette phrase sur le ton de la plaisanterie mais il l’avait regrettée dans la seconde qui avait suivie. Et si ça le vexait ? Ou pire… Si ça lui donnait des envies ? Ça aurait été tout de même un tantinet vexant. Mais Sam avait été clair, pas besoin d’une troisième personne.
Le jeune androgyne se mit à rire avant de continuer ce qu’il était en train de faire subir à sa pauuuuuuuvre victime. On y croit, on y croit. Il s’amusait donc à découvrir le corps de son nouvel amant en se servant de tout ce qu’il pouvait utiliser : mains, bouche, genou, bras… Même ses cheveux servirent, il laissa sa longue chevelure caresser le torse du garçon au fur et à mesure qu’il remontait.

Le jeune homme aux yeux couleur lune fit comprendre au psychologue que dominé ne signifiait pas forcément passif. En effet, il commença immédiatement à bouger, déstabilisant un peu Rei qui se stoppa un léger instant pour essayer de suivre ce qui se passait. Les mains du garçon remontaient le long de son corps avant d’approfondir leur baiser. L’avant du psychologue pencha un peu plus vers Samaël et il dû s’appuyer sur son seul bras de libre, pour ne pas lui tomber dessus. Le sentant un peu trembloter, il se concentra sur le baiser et le ballet langoureux qu’entamaient leurs langues. Il s’amusa à caresser avec provocation et lenteur sa consœur. C’est à contrecœur qu’il laissa la bouche de son amant quitter la sienne. Il en profita pour reprendre son souffle. Celui-ci fut rapidement coupé lorsqu’il sentit la fine bouche du brun se poser sur un de ses bouts de chair et qu’il s’amusa à le suçoter.

Dire que c’était encore l’uns des points faibles de Rei était encore un faible mot. On pourrait alors dire qu’il avait tendance à être extrêmement sensible pour être plus proche de la réalité. Le jeune homme ne put étouffer de nouveau un gémissement. Peut-être à cause de l’alcool, il n’arrivait plus à contrôler son corps et il sentait la chaleur de son bas-ventre devenir de plus en plus conséquente. Une jolie bosse apparut bientôt et il serra son poing qui le retenait encore, manquant de tomber une nouvelle fois.
Il plongea ses améthystes transformées par le désir dans les pierres lunaires de Samaël pour se rendre compte que celui-ci lui lançait des regards du même genre. Bon dieu, qu’il était excitant ! Le psychologue avait l’impression de perdre totalement les pédales et le contrôle de son corps. Il répondit à son baiser et se laissa totalement faire lorsqu’il lui retira son tee-shirt.

Mais les provocations ne s’arrêtèrent pas là. Un genou se plaça lui aussi sur son entrejambe en s’appuyant sur son début d’excitation. Rei trembla violemment et sentit qu’elle commençait à gonfler. Il avait vraiment du mal à résister. D’habitude, il s’amuserait lui aussi de provoquer ce genre de réaction chez son partenaire et là, il aurait encore mieux résisté mais l’alcool le rendait plus sensible et plus vulnérable que la normale.
De plus, la position qu’il devait prendre à cause du genou était vraiment animale. Il avait l’impression de rentrer dans la peau de son daemon et de ne devenir plus qu’un simple chat qui s’étirait. Il était obligé de lever son postérieur plus haut que sa tête, de se tenir seulement sur une main puisque l’autre continuait ses caresses, et de tenir sa tête tout en bas, près du visage de son amant. C’était assez inconfortable mais Rei adorait ça.

Perdant peu à peu son sens de la raison, il baissa un peu plus son ventre et le laissa frotter de manière plus que provocante contre celui de Sam. Il avança un peu plus son genou vers l’entrejambe de son nouvel amant et dévora avec bestialité ses lèvres. Oui, l’androgyne avait peut-être l’apparence d’une femme mais il avait tendance à être beaucoup plus passionné et presque brutal qu’une demoiselle lorsqu’il s’agissait du pieu. Il rompit le baiser. Il lui enleva aussi le tee-shirt, en le remontant doucement de sa main libre et s’amusa à faire serpenter son doigt sur les abdos du jeune homme le chatouillant un peu. Il observa enfin le torse de Sam, à son tour, le trouvant réellement appétissant. Il décida que c’était à lui de dévorer un peu son amant et il remonta à son oreille. Il murmura suavement :

« Bon appétit… »

Rei lui mordilla ensuite l’oreille pour redescendre vers le torse de Samaël dans une myriade de petits baisers. Il léchouilla la pomme d’Adam de Sam, suçota ses clavicules, laissa sa fine langue tracer un chemin sur ses pectoraux avant de s’attarder sur les petits bouts de chair.
La partie la plus compliquée et pourtant la plus agréable. Il appuya l’avant-bras de sa main libre sur le côté, près du dossier du canapé. Il bougea celle qui lui avait permit de se tenir jusqu’ici et la laissa titiller le téton gauche de Samaël avant de s’occuper de l’autre avec sa bouche. Suçotant le petit bout de chair qui pointait, il s’amusa à alterner légères morsures et léchouilles, le maltraitant avec délice.

Il s’amusa à le torturer doucement tout en appuyant parfois son genou contre l’entrejambe de Sam, pour s’assurer de l’état des choses. Il fallait dire que c’était la première fois que le psychologue prenait autant de plaisir à maltraiter quelqu’un…

[Un graaaaaaaaaaaaaaaand pardon pour mon retard. Je ferais de mon mieux pour me rattraper par la suite, désolée encore !]

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