Tomoe Ukita, médecin scolaire [Validé]

Que dire de Tomoe ? Voyons, 1m76 pour 64 kilos … Woah ! Quel beau morceau d'humanité dit donc ! Svelte et sportive, elle entretient son corps avec des exercices quotidiens qui varient selon l’humeur. Ses jambes sont assez longues et effilées, lui permettant de porter quasiment tout ce qui lui plait.
La jeune femme dispose également de deux yeux (comme tout le monde) bleus en forme d’amande… qui peuvent foudroyer sur place si on la titille un peu trop … à vos risques et périls. Tout dépend. Sans connaitre, ils auront tendance à ne rien exprimer, si ce n’est un éventuel respect pour son interlocuteur, autrement, dès qu’elle connait bien la personne, ils deviennent pétillants et lumineux.
Ses cheveux sont relativement courts, pour une femme cela s’entend, lui arrivant seulement au-dessus des épaules. Ils sont d’une couleur qu’elle considère comme classique, noirs. Ils sont légèrement ondulés en temps normal. Ils passent en mode bouclette par temps humide ou en sortant de la douche. Les laissant libres la plupart du temps, il se peut qu’elle en fasse une mini-queue de cheval si elle bosse sur un élément sérieux ne nécessitant aucune distraction ou lorsqu’elle pratique un sport pour éviter de les avoir dans les yeux. Elle les coiffera soigneusement pour un rendez-vous ou une soirée.
Sa peau n’est pas blanche mais légèrement halée et douce au toucher (pour le vérifier, il faudrait qu’elle vous laisser faire … et ce n’est pas gagné). Elle n’abuse pas des soins mais aime aller faire un tour au SPA de temps à autre ou dans un institut de beauté.
Côté fringue, son physique lui permet beaucoup de choix, mais elle optera souvent pour des choses simples mais classes. Elle sait s’habiller en conséquence quand l’occasion le requiert.

Tomoe est quelqu'un de relativement froid et distant au premier abord. Et même au second en fait. Ça, c'est un fait indéniable. Un véritable glaçon. Il faut attendre le troisième ou quatrième abord pour qu’elle veuille bien augmenter sa température interne. Non pas qu’elle soit méchante. C’est juste qu’il faut qu’elle connaisse les gens pour apparaître telle qu’elle est vraiment. Douce et attentive. Mais il faut prendre le temps de la connaitre pour ça.
On peut également affirmer qu'elle est râleuse, mais pas tout le temps non plus, médisante par moment. Mais attention à ne pas confondre ça avec du mépris. Ni avec du snobisme. Elle risquerait de vous en vouloir, mais pas longtemps, elle n’est pas rancunière. Mais la jeune femme est surtout … cynique. Aaaah, le cynisme ! Elle s'y donne avec grand plaisir à longueur de journées. Un véritable sport pour elle. Personne n'y réchappe. Surtout si vous lui tapez sur les nerfs. D’autant plus si vous la prenez pour une imbécile. Ce qu'elle n'est pas. Elle dispose de capacités intellectuelles supérieures à la moyenne. D'ailleurs, une amie de lycée lui avait dit :"Si t’étais pas aussi médisante, tes capacités intellectuelles te permettraient d'être une élève modèle". Mais on ne la change pas comme ça. Tomoe dispose d’un sang-froid et d’une maîtrise de soi à -quasi- toutes épreuves. Cependant, en la cherchant un peu trop, vous risqueriez de la trouver … pas sûr que ça soit bon pour vous … mais ça n’arrivera pas n’est-ce pas ?
Paradoxalement, c'est dans sa nature de prendre soin des autres et elle ne laissera jamais tomber quelqu'un. Même un parfait inconnu qui serait tombé dans la rue. De plus, on aura beau lui reprocher tant qu'on voudra d'être froide et distante, mais elle exerce son métier avec beaucoup d'attention, elle tient à ses malades sans que ça y paraisse (non, en fait, c'est juste qu'en cas de décès, il faut remplir de la paperasse et elle déteste ça …)

Ce qu’elle déteste par-dessus tout, le racisme, l’intolérance et l’irrespect des idéaux des autres. Selon elle, on est tous libre de croire en qui ou en quoi nous voulons. Elle n’aime pas non plus les gens malpolis et imbus d’eux-mêmes. Tomoe ne supporte pas trop non plus qu’on se permette de lui donner des conseils sur les soins à apporter à ses patients. Si c’est un collègue, elle acceptera sans broncher. Si c’est une personne qui n’a rien à voir avec ça, ou pire, un élève, ça l’énervera et elle se montrera d’autant plus froide et cassante. Elle n’aime pas non plus qu’ils essayent de se servir de l’infirmerie pour sécher les cours.
Sinon, elle aime aussi beaucoup de choses. A commencer par Sôseki et Hisae, ses parents, Kaemon et Iwao, ses frères ainsi que Kyoya, Danny, Nuwä et Eiri, quatre amis qu’elle a rencontré en fac de médecine et bien sûr Kahlùa, son dæmon. Elle tient à eux plus que tout et ferait n’importe quoi pour eux.
Côté divertissements, elle apprécie la lecture. Surtout les revues médicales pour se tenir à jour et soigner au mieux ses potentiels patients. Mais elle ne dira pas non devant un bon roman bien écrit ou une bande dessinée joliment dessinée. Il lui arrive également d’aller au cinéma de temps à autre mais elle n’a pas de genre favori. Par contre, elle a trois films fétiches : Salomé, The Thing et Blade Runner. Elle aime beaucoup les Indiana Jones aussi. Elle a un petit faible pour Harrison Ford. Musicalement parlant, elle écoute la radio d’une oreille distraite, cette dernière lui servant plutôt de créateur de bruit de fond. Autrement, elle écoute Prodigy, T.99 ou encore Dead or Alive. La jeune femme est douée pour l’informatique, sachant parfaitement monter son propre ordinateur et en booster les capacités si elle le souhaite, il lui arrive de dépanner son entourage quand son frère ainé n’est pas là. Elle aime particulièrement les jeux-vidéos, y jouant principalement le soir pour se détendre. Mais elle n’est pas, comme on pourrait le croire, no-life ou asociale. Elle pratique également le tai-chi depuis 8 ans maintenant et le taekwondo depuis 15. Autant dire qu’elle a un très bon niveau dans ce dernier. En week-end, randonnées pédestres ou escalades s’il y a un centre pas loin. Du vélo aussi de temps à autre, pour les balades entre amis avec un pique-nique à la clé.
Dans le détail de ses goûts, on peut ajouter que Tomoe aime le café, l’alcool (sans pour autant être alcoolique) et la nourriture japonaise dans sa globalité. Elle déteste particulièrement les desserts trop gras.

Mercredi 31 Octobre 1984. 5h26. Dans un hôpital de Seattle, après la douleur et les cris, une mère rejette d’un ton catégorique sa fille qui vient de naître.
« Je n’en veux pas !
- Comment souhaitez-vous l’appeler ?
La jeune mère marqua un blanc, semblant réfléchir à cette question. Puis elle vit le pendentif de la sage-femme. Un rictus déforma ses traits.
- Appelez-la Tomoe.
- Vous ne voulez pas la prendre ?
- NON ! Faites-la disparaître de ma vue ! »

Rien n’aurait pu être aussi clair que le dégoût affiché par la femme à ce moment-là et personne n’insista, se mettant d’accord pour confier le bébé à une assistante sociale qui la placerait surement en foyer d’accueil. Et puis, en théorie, elle aurait vécue au gré des changements. Triste vie. Mais parfois, certains naissent sous une bonne étoile.
Un des médecins présents dans l’hôpital, Sôseki Ukita, faisait simplement une garde de nuit. Il était en ville pour avoir suivi la conférence d’un confère. Il avait entendu le rejet de la mère qui, il faut bien le dire, n’était pas vraiment passé inaperçu. C’est assez triste qu’il vit passer la sage-femme avec le bébé dans les bras. Il hésita … 3 secondes puis attrapa rapidement son téléphone. Avec le décalage horaire … il devait être aux alentours de 21h30 au Japon. Il ne ne réveillerait donc personne. Il composa le numéro de chez lui. Il ne laissa même pas le temps à sa femme de se présenter.
« Hisae, il faut que je te parle.
- Sôseki ? Tout va bien au moins ?
- Oui oui, ne t’en fais pas. Il faut juste que je te parle de quelque chose … »
Et c’est comme cela que les démarches administratives pour l’adoption commencèrent. Procédure longue et harassante. Mais les futurs parents sont des gens plus que patients. Alors ils prenaient leur mal en patience, continuant leur vie sans oublier la petite Tomoe.

Samedi 23 Novembre 1985.
Il aura fallu un peu plus d’un an pour que la procédure aboutisse. Alors Sôseki retourna à Seattle pour aller chercher celle qui maintenant était sa fille. Sur le chemin du foyer d’accueil, il vit une petite boutique de bijoux. L’un d’eux attira son attention. Un mistu tomoe. Le fond était en ébène tandis que les magamata étaient en nacre. Il n’hésita pas et poussa la porte du magasin pour l’acheter. Satisfait de son achat, il reprit la route du foyer. Après discussions, le médecin pu partir avec la petite Tomoe endormie dans ses bras et le peu de possessions qu’elle avait dans un sac qu’il portait en bandoulière. Il était suivi de près par Nelia, sa louve grise à la taille plus que respectable qui tenait délicatement entre ses crocs une petite boule de poils féline tout aussi endormie que sa moitié. Le trajet Seattle-Tokyo se passa sans encombre, l’homme et son daemon tous deux habitués des voyages. Quant à l’enfant et le sien … dormir paisiblement furent la seule occupation qu’ils exercèrent pendant ce vol. On avait rarement vu plus calme. Il en profita pour lui passer le pendentif autour du cou en souriant.

En soirée. Après un petit tour de taxi liant l’aéroport à sa résidence …
« Chérie, les enfants, je suis rentré …
L’annonce fut suivie d’un brouhaha sonore qui s’intensifiait rapidement. Hisae, qui était dans la pièce attenante, arriva d’un pas calme et serein, souriant à son mari qu’elle embrassa une fois à ses côtés.
- Tu as fait bon voyage ?
- Impeccable, pas le moindre problème durant le vol. Qu’il soit lié à la météo ou bien à elle …
La jeune femme se recula un peu pour voir sa nouvelle fille dont elle replaça une mèche de cheveux.
- Alors c’est elle ?
- Oui …
- Elle est encore plus jolie que sur les photos que tu m’as fait parvenir …
Le couple s’était décidé rapidement pour l’adoption et ils étaient plus que ravis d’accueillir un nouveau membre chez eux, même si elle n’était pas de leur sang. Pour eux cela n’avait aucune importance. Ils l’aimeraient comme si elle était leur propre fille biologique.
- Papaaaa !
Ceci était le cri de joie de deux petits garçons de respectivement 6 et 3 ans, plus qu’heureux de revoir leur père après une semaine d’absence. Les voyants déboulés à toute vitesse, leur mère les calma avec tendresse.
- Kaemon, Iwao, doucement … vous allez la réveiller …
Ecoutant leur maman, ils arrivèrent à petits pas, gardant le sourire aux lèvres. Ils savaient très bien de qui elle parlait. Dès que Sôseki et Hisae avaient pris la décision d’adopter Tomoe, ils en avaient tout de suite parlé à leurs fils en leur expliquant pourquoi ils faisaient ça. Même s’ils étaient jeunes, ils avaient bien pris le temps de leur faire comprendre -ou essayer en tout cas- que la différence qu’il y aurait entre eux et elle serait uniquement le sang qui coulait dans leurs veines. Et rien d’autre. Arrivés à hauteur de leurs parents, les deux petits garçons regardèrent directement vers le bambin que tenait leur père. Ce dernier s’accroupit alors pour qu’ils puissent mieux la voir.
- C’est elle notre petite sœur ? demanda Kaemon
- Oui, c’est elle.
- Elle s’appelle … commença Iwao
- Tomoe ! répondit son frère
- Oui. C’est bien ça confirma Hisae
- C’est joli …
Un hochement de tête vigoureux de la part d’Iwao montra qu’il était clairement d’accord avec son frère. Hisae, souriante, s’éclipsa alors sans faire de bruit. C’est à ce moment que la nouvelle venue décida d’ouvrir les yeux, provoquant un "Oooooh" surpris de ses nouveaux frères.
- Elle a les yeux bleus !
- Oui. Mais on vous l’avait dit avec Maman, vous vous souvenez ?
- Oui oui ! Mais ça fait bizarre de le voir en vrai !
Les deux petits étaient admiratifs devant elle. Leurs daemons respectifs, un ara et un iguane regardaient aussi la sienne : une petite caracal nommée Kahlùa que Nelia avait posée au sol. Quant à Tomoe, elle les regardait en esquissant un sourire, gazouillant doucement provoquant un sourire plus grand encore chez eux. C’est cet instant que choisit d’immortaliser Hisae à l’aide de l’appareil photo qu’elle était partie chercher. La première photo de tous ses enfants réunis. La première d’une très longue série. Tendrement, elle les congédia.
- Allez, Kaemon, Iwao, rejoignez vos lits …
- Mais M’maaaaaaaan ! On veut jouer avec elle !
- Tututu. Vous jouerez avec elle demain …
- Pffff !
- Ecoutez votre mère … on jouera ensemble demain.
- Tu ne travailles pas demain ?
Sôseki acquiesça en souriant tandis que ses deux fils sautaient de joie sur place. Puis ils commencèrent à partir, prêts à retourner dans leur chambre suivis par leur daemon quand leur père les interpella une nouvelle fois.
- Kaemon, Iwao … vous promettez de toujours veiller sur elle et de la protéger en cas de besoin ?
Les deux petits garçons se regardèrent puis se tournèrent vers leur papa en souriant.
- Évidemment !
- C’est notre petite sœur !
Les parents ne purent que sourire devant la réponse de leurs fils qu’ils laissèrent aller se coucher. Le médecin se redressa, content d’être rentré. Sa femme embrassa sa joue puis le front de sa fille.
- Au fait …
- Hm ?
- Bienvenue à la maison. A vous tous …

C’est ainsi que Tomoe arriva chez elle, provoquant joie et bonheur. Son enfance se déroula sous le même schéma. A l’école, elle est attentive et appliquée, écoutant ses professeurs sans faillir, travaillant sans soucis. Elle se liait toujours un peu plus de jour en jour à Kahlùa, son daemon caracal. Mais pas tant que ça aux autres. Non pas qu’elle les ignore mais elle préférait jouer chez elle, avec ses frères Kaemon et Iwao, leurs daemons Shuzen le ara et Shuhei l’iguane. Quant à eux, ils honoraient la promesse qu’ils avaient faite, à savoir, veiller sur elle. Elle passait pas mal de temps à essayer de maîtriser toujours plus les pouvoirs dont elle disposait, liés à son l’élément, l’Eau. Pour ça, elle avait le meilleur professeur : son père, Sôseki. Etant du même élément, il pouvait lui apprendre ce que lui savait. Et ce n’était pas peu de chose. A l’âge de 10 ans, elle suit ses frères au cours de Taekwondo sans hésiter.

Puis elle continua à grandir au sein de la même famille aimante. Elle développe son cynisme auprès de ses frères. A eux trois, personne ne résiste. Hormis leurs parents. Sans problème, vient la période du lycée. Elle sera inscrite dans une école pour fille. Elle sera un peu plus froide et distante. Même si cela ne l’empêche pas d’avoir des amis. Tomoe sera toujours aussi bonne élève sans faire véritablement beaucoup d’efforts, ayant une bonne mémoire, qu’elle soit visuelle ou auditive. C’est pour cela qu’elle se permettra de prendre Anglais en LV1 et Chinois en LV2. D’ailleurs, ses capacités provoqueront quelques jalousies.

Un jour quelconque, alors qu’elle discute avec ses amies, elle est bousculée par une autre élève.
« Je crois que la fayotte n°1 t’en veut parce que tu as été mieux classée qu’elle au dernier partiel …
- Qu’est-ce que j’en ai à faire ? Je me fiche éperdument de savoir ce que des gens qui m’indiffèrent pensent de moi.
- …
- …
- Tu sais … si t’étais pas aussi médisante, tes capacités intellectuelles te permettraient d’être une élève modèle …
- C’est bien vrai ça …
- Oh la ferme ! »

Mais les jalousies, Tomoe n’en a strictement rien à cirer. Surtout si elles proviennent de personnes qu’elle n’estime pas. Cela lui passe littéralement au-dessus. Elle n’est pas du genre à se prendre la tête pour ça. Elle n’aime pas trop non plus qu’on la complimente. Le temps passe et elle ne change pas. Puis un jour, elle assiste, en rentrant chez elle, à un accident de voiture. De l’élément de l’Eau, elle dispose de pouvoirs qui peuvent aider alors tout en appelant son père pour le prévenir, elle court vers un des blessés pour commencer à administrer les premiers soins. Et là, c’est le déclic pour elle. Déjà qu’elle aime s’occuper des gens, devenir médecin lui permettrait d’en sauver davantage. C’est ce jour-là que sa résolution de faire le même métier que son père fut prise. Et elle n’en démordra jamais. Obtenant avec une facilité insolente son diplôme, elle enchainera avec la faculté de médecine. C’est pour supporter la pression qu’elle se mettra au tai-chi, n’oubliant pas pour autant le taekwondo. C’est d’ailleurs à cette même fac qu’elle rencontrera non seulement sa meilleure amie, Nuwä, mais aussi trois jeunes hommes qui comptent toujours énormément pour elle : Danny, Eiri et Kyoya. Cependant, même si, étrangement, sa relation avec ces trois-là débuta plus que facilement, les débuts avec Nuwä étaient loin d’être gagnés. Cette dernière prenant un malin plaisir à l’embêter gentiment. Notamment pour l’organisation du bal de Noël. La jeune femme était alors représentante de la promotion. Elle était d’office désignée comme présidente du comité d’organisation.

« Alors Tomita, vous avez quelqu’un à recommander ?
- Effectivement. Comme vice-président, je propose Ukita.
* HEEEIN ?! Pourquoi moi ? J’ai pas envie !!!
- Ce serait une charge trop lourde pour une égoïste comme elle, toujours tournée vers elle-même …
- J’estime au contraire qu’une personne capable de se gérer elle-même est d’autant plus qualifiée pour s’occuper des autres. De plus … elle est du genre à ne jamais laisser tomber quelqu’un …
- C’est vrai au fait … on dira ce qu’on voudra mais Tomoe prend quand même bien soin de nous … continua Eiri
- Pour sûr, je suis d’accord … confirma Kyoya
- Elle râle tout le temps, mais en fin de compte, elle s’occupe toujours de nous … affirma Danny
* Vous aussi vous vous liguez contre moi ?!
* Je suis également d’accord avec eux moi …
* Rhaaaa ! Kahlùa ! Tu vas pas t’y mettre toi aussi ?!
- Ha ! Toutes les expériences sont bonnes à prendre ! Ukita, tu as le poste !
* … Je me suis faite avoir …

Et puis, comme l’avait si bien Nuwä, Tomoe ne laissera rien ni personne tomber, remplissant son rôle de bras droit avec brio. C’est lors de cette même organisation que les deux jeunes femmes se rapprocheront. Les garçons en seront témoins.

« Depuis un petit moment, elles s’entendent à merveille ces deux-là … J’aurais pas cru …
- Il faut dire que Tomoe gère tout ce qui concerne la promo comme pas deux …
- Elle n’en a pas l’air, mais elle aime s’occuper des gens en fait ! »

On peut affirmer que ces depuis cette période-là qu’ils formeront un groupe des cinq des plus détonants. Et aussi qu’ils ne se quitteront jamais. C’est sans soucis qu’ils continueront leurs études, étant toujours là les uns pour les autres sans jamais hésiter ni douter. Chacun d’entre eux décrocheront haut-la-main leur diplôme. Chacun choisissant une branche particulière de la médecine. Kyoya deviendra diagnosticien, Danny chirurgien, Nuwä neurologue tandis qu’Eiri s’orientera dans la recherche. Quant à Tomoe, elle fera ce qu’elle avait dit. Comme son père. Médecin généraliste. Et dans la foulée, elle obtiendra une licence de kiné. Ses parents adoptifs et ses frères sont très fiers d’elle. Elle les voit toujours de façon régulière. Et si elle ne peut pas, elle appelle chacun d’entre eux.

Elle sera un temps médecin scolaire dans le lycée où elle a fait ses études. Puis, par hasard, elle apprendra qu’un médecin est recherché pour un autre lycée Pluie d’Automne, plus loin, à Kyoto. Juste parce qu’elle aime le changement et qu’elle ne connait pas Kyoto, elle enverra CV, lettre de motivation et de recommandation à l’adresse indiquée.

Hum … si on sort des petites infos … on peut dire les choses suivantes. Elle possède un tatouage : un petit scorpion sur l’épaule gauche, en référence à son signe astrologique. Elle porte toujours le même pendentif : celui qu’elle a depuis aussi loin qu’elle se souvienne et qui représente un mitsu tomoe, symbole formé de trois magatama en spirale. Elle aime avoir un bouquet d’anthurium là où elle bosse. Son groupe sanguin est O. Elle a la manie de dormir avec un bras sous l’oreiller. Toujours dans le sommeil, 5h par nuit lui suffisent amplement pour être en forme. C'est sa durée moyenne. Elle supporte la fumée de cigarette et lui arrive d’en griller une de temps à autre quand elle est particulièrement stressée ou énervée. Ou préoccupée par un sujet quelconque. Pour cela, elle aura toujours un paquet d’avance sur elle ainsi qu’un briquet. Mais cela reste quand même très rare. Une fois tous les 36 du mois à peu près. Elle est trilingue : japonais, chinois et anglais. Elle est en train de passer doucement à 4 langues, apprenant le coréen via des cours par correspondance. En lien avec le fait qu’elle aime boire un verre d’alcool de temps en temps, elle le tient très bien et lui en faudra beaucoup pour commencer à danser sur une table ou débiter des bêtises. Kahlùa et elle s’entendent à merveille, c’est à la fois sa meilleure amie, sa confidente et sa conscience. Elles n’ont pas nécessairement besoin de mots pour se comprendre mais cela ne les empêchent pas de converser régulièrement de façon mentale.

Nom : Kahlùa
Sexe : femelle
Espèce : Caracal

La demoiselle est de l’espèce Caracal, ce qui fait donc d’elle, un félin. Mais un petit félin. D’instinct, elle est donc capable de se déplacer silencieusement et possède une vision nocturne plus que développée. D’ailleurs, en parlant de ses yeux, ils sont bleus. Fait assez rare mais pas impossible dans son espèce. Côté dimensions, elle reste dans les moyennes de sa race avec une longueur de 79 cm. Longueur à laquelle nous pouvons ajouter environ 28 cm pour sa queue. La hauteur au garrot atteint les 42 cm et elle pèse un petit 12 kilos et 600 grammes. Faites attention, Kalhùa tient beaucoup à ses 600 grammes.
Ses oreilles sont longues et pointues, lui assurant une excellente ouïe. C’est donc raté pour la prendre par surprise. Mais vous pouvez toujours essayer. Lesdites oreilles sont ornées de jolis pinceaux noirs qui empêchent de la confondre avec un autre félin. Hormis le lynx peut- être. Sa robe est d’une couleur classique, à savoir jaune fauve. Sa fourrure est douce et soyeuse au toucher. Le bout de sa queue et son museau sont aussi noirs que le bout de ses oreilles.
Pour ses capacités, elles sont propres à son espèce. Elle est excellente coureuse même si, comme la plupart des félins, elle ne tient pas les longues distances. Kalhùa saute et grimpe de façon plus que remarquable.

Kahlùa ressemble beaucoup à Tomoe de ce côté-là : râleuse, oui un peu, médisante oui aussi mais moins qu’elle qui ne l’est qu’un peu alors pour lui, ça donne très peu, cynique … au moins autant qu’elle. La seule différence notable résidant dans le fait qu’elle n’est ni froide ni distante. Elle n’est pas non plus extravertie mais elle ira plus facilement vers les autres, se montrant davantage amicale. Elle est calme et posée, appréciant la tranquillité. Elle n’est pas du genre à se faire remarquer. Elle suivra toujours son amie silencieusement. Quand cette dernière bosse, il se posera dans un coin, soit pour observer les allées et venues, soit pour se rouler en boule et piquer un petit somme sans qu’on la dérange.
Elle a de légèrement tendances à la curiosité, la poussant à, parfois, vouloir en savoir un peu trop. Mais elle sait se retenir. Comme sa moitié, elle est d’un naturel généreux et n’hésite pas à aider les autres. Même si ces derniers viennent de l’embêter. Elle serait du genre à frapper quelqu’un puis le soigner. Paradoxal.
Kahlùa aime beaucoup se promener avec Tomoe mais elle apprécie aussi de rester sur un coussin non loin d’elle quand elle bouquine installée dans un fauteuil confortable.