Franz Himmel

Franz Himmel naquit le 10 Avril 1970 à Brême, en Allemagne. Les Himmel avaient pour tradition d’enseigner l’art de la musique de génération en génération. Sa mère était cantatrice et son père était un luthier renommé dans la région. On lui fit choisir dès cinq ans l’instrument qu’il préférait. On le vit hésiter longuement entre beaucoup d’instruments. Il semblait vouloir tout faire et, après de longues éliminations, il hésitait toujours entre le piano et le violon. Ses parents finirent par décider qu’il ferait les deux et qu’il choisirait plus tard sa voie de prédilection.

Il commença donc ses études très tôt au Conservatoire de Brême, tout en suivant une éducation générale dans une petite école de Brême. Il brilla aussitôt pour ses aptitudes au violon. Bien sûr, il tenait toujours le niveau au piano, mais toute sa famille l’encouragea bientôt à atteindre le plus haut niveau en tant que violoniste. Ses pouvoirs faisaient aussi de lui un parfait instrumentiste. Il n’était pas rare chez les Himmel de posséder de naissance des pouvoirs comme Perception Sonore ou Concentration. Mais le quadruplé que Franz possédait lui promettait un grand avenir de musicien.

Sa scolarité fut très studieuse bien que très solitaire. Franz avait l’habitude de se marginaliser et de rêver de « Sa musique » comme il disait. Il avait bien quelques amis mais il consacrait tout son temps à ses études de musique. Lorsqu’il eut son Abitur (équivalent du Bac Français), il arrêta ses études et tenta de percer dans le monde du spectacle. Il finit tant bien que mal ses études de piano et fit ensuite concours de violon sur concours de violon tout en continuant de suivre des cours de plus en plus perfectionnés au Conservatoire de Berlin.

Il décrocha une place en tant que Second Violon dans l’Orchestre Philharmonique de Berlin à 22 ans. Une performance. Ses parents pleurèrent de joie. Mais il voulait être Premier Violon, être soliste. Il travailla jour et nuit, toujours plus et encore, se fatiguant beaucoup, il arrivait que ses doigts saignât et parfois, il lui arrivait de s’endormir au moment où il reposait le violon dans son étui.

Il fit alors la connaissance à 22 ans d’une Japonaise violoniste qui était en Allemagne pour faire quelques concerts. En effet, elle était de renommée internationale et venait d’entamer sa quatrième tournée mondiale. Elle s’appelait Chiwa. Franz tomba amoureux de cette fille aussi talentueuse et d’une grande beauté et celle-ci répondit rapidement à ses avances. Malheureusement, elle ne pouvait sacrifier sa carrière et dut partir avant qu’ils n’aient pu réellement se connaître. Néanmoins, ils firent l’amour une seule fois, la veille de son départ, désespérément…

Il continua ses études musicales mais fut petit à petit miné par ce chagrin d’amour et son travail épuisant. Il se rendit bientôt compte qu’il ne possédait plus son talent d’autrefois, lorsqu’il rata plusieurs auditions, puis quelques concours. Il tomba dans une étrange déprime et stoppa soudainement le violon. Son père mourut en même temps, et cela le plongea définitivement dans un état profondément dépressif. Il sombra dans l’alcool, regrettant toujours cette Japonaise qu’il avait sincèrement aimé. Il se rendit compte alors que c’était la seule femme qu’il avait pu aimer et cela ne l’aida pas à se remettre sur pied.

Le temps passa. Ce fut sa vieille mère, lui rendant visite souvent, qui le poussa à reprendre goût à la vie. Franz fit donc des petits boulots pour animer des soirées, armé de son violon dont il ne tirait qu’un son moyen selon lui. Il subsistait toujours ses problèmes d’alcool mais cela ne l’empêchait pas de vivre. Il eut quelques relations par ci par là, pensant toujours à cette Japonaise, qu’il voyait parfois dans des magazines ou à la télévision. Et puis un jour, lorsqu’il avait 38 ans, il reçut une lettre d’elle. Il n’en crut pas ses yeux, étant persuadé que pendant toute ces années, elle l’avait oublié. Ce fut un énorme choc lorsqu’il lut la lettre. Chiwa avait eu un enfant. De lui, elle le savait. Il avait désormais un fils. Nommé Nicolaus, prénom allemand en l’honneur de son père. Chiwa n’expliquait pas pourquoi elle avait caché cet enfant pendant tout ce temps, mais elle implorait Franz de venir la rejoindre au Japon. « Mon amour pour toi a grandi avec cet enfant, produit de ce court mais intense amour que nous avons vécu. Mais nous avons besoin de toi. »

Franz prit aussitôt l’avion et se retrouva, angoissé par la perspective de rencontrer son fils, à Kyôto. Lorsqu’il retrouva Chiwa, celle-ci était gravement malade. Elle ne pouvait plus travailler et elle et son fils vivaient dans la pauvreté. Elle refusait toujours d’expliquer pourquoi elle avait caché Nicolaus tout ce temps. Franz emménagea tant bien que mal dans l’appartement et s’occupa de cette nouvelle famille. Les premières rencontres avec Nicolaus furent assez mouvementées. L’enfant était en fait un pré-adolescent de 16 ans, très réservé et sensible. Il y avait peu de véritables dialogues entre eux. Franz commença donc à apprendre le Japonais et dilapida petit à petit ses dernières économies.

Chiwa mourut soudainement deux ans plus tard. Soignée tardivement, elle gardait des séquelles de sa maladie et, après deux ans de fragilité, elle avait fini par en mourir tragiquement. On l’enterra. Franz pleura. Il n’avait jamais pu véritablement connaître cette femme durant le peu de temps qu’ils avaient partagé ensemble mais il aurait aimé la connaître. Franz n’avait plus beaucoup d’argent. Il lui fallait trouver un travail au Japon, ne pouvant ramener Nicolaus en Allemagne. Ses connaissances en Japonais et ses connaissances en musiques l’amenèrent à postuler pour être professeur de musique dans un lycée modeste près de chez lui, en Kyôto même, qui avait l’air d’avoir bien besoin d’un professeur de musique. Il envoya le plus vite possible une lettre au directeur du lycée. Le dernier détail qu'il fallait régler était le déménagement de Franz dans le pensionnat du lycée. Il espérait pouvoir rapidement s’occuper de Nicolaus qui s’était à peine ouvert à lui, et voulait aussi l’inscrire au lycée où il allait enseigner, ses études étant apparemment arrêtées depuis la mort de Chiwa, car Franz préférait qu'il loge là plutôt que seul, en ville.

Heureusement, Franz fut embauché par le directeur très rapidement, et c'est avec soulagement mais anxiété que Franz s'apprêta à entrer dans cette nouvelle vie en tant que professeur, chose qu'il n'avait que peu expérimenté auparavant...

Plutôt bien bâti et grand – plus d’un mètre quatre vingt. Il porte par habitude des cravates ou des costumes, en souvenir de son passé de concertiste. Son visage souvent fatigué a des traits mûrs et quelques rides naissantes. Ses yeux sont bruns clairs et ses cheveux sont d’un beau blond brillant. Ses cheveux étant sa fierté, il en prend grand soin, et il se coiffe « à l’artiste », dans un désordre esthétique dont il a lui seul le secret. Lorsqu’on le voit, on le sent viril et sensible à la fois et c’est ce qui fait tout son charme. Il a un grand succès avec les femmes, mais il n’a pu s’engager dans une relation qu’une seule fois, repoussant toujours des avances très superficielles. Une autre de ses particularités physiques est son corps naturellement élancé, toujours gracieux dans ses mouvements.

Très lunatique, Franz a un tempérament d’artiste. Ses humeurs changent rapidement et il peut se mettre en colère soudainement tout comme ressentir subitement une mélancolie incompréhensible. Il ne s’apaise véritablement que lorsqu’il joue du violon.
Beaucoup de qualités se bousculent en lui mais ses humeurs l’empêchent de bien les exprimer. Il est généreux et serviable, mais assez brusque dans ses gestes et peut parfois être froid. Il peut parfois s’énerver pour un rien ce qui le rend parfois extrêmement désagréable envers ses proches. Néanmoins, lorsqu'il le souhaite, il peut parfois faire preuve d'un self-contrôle étonnant mais cela ne dure pas bien longtemps... Il n'aime pas être provoqué et déteste par dessus tout qu'on prétende être meilleur que lui.

Il adore, bien évidemment, la musique. La musique classique principalement. Etrangement, il n’aime pas beaucoup les compositeurs romantiques qui sont trop sentimentaux pour lui. Il préfère un bon Mozart ou un impeccable Bach qu’un voluptueux Chopin. Il est aussi amateur de peinture (mais il s’avoue être nul en cette discipline). Enfin, il aime enseigner à son daemon des airs qu’il fredonne parfois.
Il n’aime pas la musique moderne qu’il juge barbare. Il n’aime pas beaucoup non plus être dans une foule trop dense (un peu agoraphobe, quoi) et déteste les bruits parasites qui retentissent parfois lors de ses représentations (les toussotements, les éternuements, les voix d’enfants). Enfin, il ne supporte pas ne pas être le meilleur dans sa discipline : le violon. L’esprit de compétition, bien qu’il ne soit plus capable de faire un quelconque concours, est toujours là, comme une vieille habitude.
Au niveau des goûts, il aime le noir et le rouge, les aliments très salés, les nouilles et déteste tout plat contenant un animal doté de tentacules et les desserts trop sucrés.

Son passé de musicien alcoolique lui a donné de mauvaises habitudes comme un rythme de sommeil terriblement désordonné. Il souffre parfois d'insomnies ou de manque de sommeil. Bien qu'il ait réussi à se détacher de toute dépendance face à l'alcool, il doit constamment surveiller ses consommations en la matière car il sait qu'il y est très vulnérable.

Melody est une perruche callopsite, plus exactement. Longue de 35 cm pour un poids de 180 g, sa queue fait à elle seule fait la moitié de sa longueur totale. Sa tête est couronnée d'une longue huppe. Ses plumes forment un agréable mélange de nuances de gris, de brun et de blanc. Comme toutes les perruches callopsites, elle a une petite tâche orangée sur sa joue. Elle tient beaucoup à son apparence et à sa ligne et est toujours d’une propreté impeccable.

Constamment posée sur l'épaule de Franz, elle ne s'envole que par nécessité. Elle est hautaine face aux autres daemon sauf lorsqu'on la flatte correctement ou lorsqu'on est doué en musique (ce qui, pour elle, est très très rare).

On retient souvent de Melody qu’elle a un caractère exécrable. Elle se met rapidement de mauvaise humeur et dans ces cas-là, elle pousse des cris soudains, très aigus et très désagréables, pour exaspérer son entourage.

Très exigeante envers tout le monde y compris son maître, elle déteste la médiocrité, particulièrement en matière de musique. Elle envisage donc d'un mauvais oeil le projet de Franz qu'est être professeur, détestant déjà tous ces "mioches qui ne savent pas ce que c'est que la vraie musique". Mais même si elle paraît rude de caractère, elle nourrit une affection énorme envers Franz et c'est pour cela qu'elle respecte son choix, gardant sa réticence en elle-même.

Franz lui a appris depuis toute jeune la mémorisation immédiates de simples mélodies, et lorsqu'elle est de bonne humeur - ce qui arrive rarement - elle chante sur des "la" assez étranges des airs classiques de Mozart ou de Verdi. Son air préféré est celui de la Reine de La Nuit, ce qui démontre une capacité assez remarquable à monter dans les aigus.
Un des derniers travers de cette perruche est son éternelle coquetterie. On la voit souvent lisser ses plumes, se regarder dans les miroirs et s'admirer.

Age: Suis-je en droit de ne pas répondre à cette question ?
Double compte ? Si oui, qui ? Je souhaite créer et incarner le fils de Franz.
Présence (note sur 10): 8 (à part peut-être en période d'examen ou d'auditions)
Expérience en RP¨ (depuis quand, niveau): J’ai bien peur que cela ne me fasse terriblement du tort mais… Je suis au niveau Débutant. Motivé bien sûr. Est ici pour faire ses preuves. Expérimente donc le RP mais a déjà beaucoup écrit des Fictions et fait de son mieux pour soigner son écriture. (J’espère mériter et être digne de ma place ici).
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