Résultats du concours

Bonjour à tous =)

Avec un peu de retard (veuillez excuser le deuxième admin pour son fort retard de rendu de notes >_>), voila les résulats du concours.

Je suis peu fier de votre participation. Avoir 6 participants, c'est pas beaucoup, mais c'est déjà ça. Mais n'avoir que 2 rendus, c'est vraiment moins sympa... Merci pour les 4 abandons. Passons.

Les deux restants étaient Tomoe Ukita et Kaze Hissori, ce dernier supprimé (du moins pas encore) est donc disqualifié. Ce qui fait de Tomoe une gagnante par forfait. Félicitations.

Je vous donne quand même le compte rendu du jugement.


• Kaze Hissori: 6/10
Commentaire de Kenji: Faire attention à l'orthographe. Les jeux de mots avec le personnage dyslexique auraient pu être développés pour donner au texte l'humour que tu as voulu mettre mais qui lui manque. Le mot "abysse" aurait pu être intégré de façon plus intéressante.

Commentaire du Jury externe au forum: trop de fautes u_u, un style parfois un peu lourd à lire. Trop de blagues tuent les blagues. Pour l'intégration des mots, c'est bon sans être excellent. La plupart du temps, ils sont grossièrement glissés dans des jeux de mots pas très finot...

Mon commentaire: Toujours le problème des fautes trop nombreuses, ça enlève du plaisir à la lecture. Sinon l'histoire de base était pas mal, mais il est dommage que les mots aient tous été intégrés de la même manière. Ça va bien une fois, deux fois, mais pas tout le temps. C'est comme les blagues: les plus courtes sont les meilleures.

• Tomoe Ukita: 8.2/10
Commentaire de Kenji: Le texte est intéressant, mais certains passages auraient pu être légèrement développés pour leur donner plus de force et de conviction. Attention aux quelques erreurs de syntaxe.

Commentaire du jury externe: excellent style d'ecriture, c'est leger, fluide, rien a redire sur l'orthographe. Tres bonne integration des mots, c'est judicieux et bien tourné.

Mon commentaire: J'ai bien aimé. Ça se lit tout seul. Dommage pour la fin, ça fait pas fini ^^".


Les candidats devaient écrire un texte de 1000 mots au moins sur un thème imposé, avec 10 mots imposés. Le thème était pour tous le moyen âge.
Pour Kaze, son personnage principal était un chevalier, et les mots: Abysse – Colombe – Vodka – Frolic – Peinture – Banjo – Foire – Topinambour – Pastèque - Varice.

Pour Tomoe, son personnage principal était une princesse, et les mots: Buffle – Rivière – Samourai – Pendaison – Charrette – Guitare – Opossum – Mangue – Mitron - Friperie.

Texte de Tomoe Ukita:

Citation :

Une aube parmi tant d’autres. Une ombre encapuchonnée qui se profile en dehors de l’enceinte sécurisée du palais, sachant où se trouve chaque garde pour les avoir observés attentivement les nuits précédentes. L’ombre poursuit son chemin, traversant le pont qui enjambe la rivière d’un pas leste et rapide. Sans courir, elle marche rapidement, jetant des petits coups d’œil aux alentours, cherchant à s’assurer de sa solitude. Elle marche et marche encore sans s’arrêter ni ralentir pour enfin arriver dans l’agitation de la ville-basse.
Ici, les gens sont déjà dehors, s’attelant à leurs tâches quotidiennes. Se frayant un chemin parmi les charrettes commerciales prêtes à partir pour des horizons ignorés, elle avance. Encore et encore. Concentrée, elle en ignore les scènes se déroulant autour d’elle, comme ce pauvre mitron se faisant royalement hurler dessus par son maître parce qu’il est en retard ou encore l’honorable grand-mère vendant ses biscuits faits avec tant d’amour. Reconnaissant la friperie formant l’angle, elle s’y dirige, s’en rapprochant … avant de la dépasser, pivotant pour emprunter le chemin perpendiculaire, naviguant toujours avec aisance parmi le peuple. Toujours en mouvement, elle finit par s’arrêter devant une petite échoppe anonyme relativement obscure par rapport à ses consœurs. Souriante, l’ombre y pénètre sans un bruit. Et encore une fois, c’est l’admiration qui domine. Son regard se balade partout, effleurant chaque objet ou bizarrerie qui peut s’y trouver quand soudain, il tomba sur ce qui l’accrocha plus que le reste. Un aux formes étranges et inconnues. Elle s’en approcha d’un pas léger et put voir une petite note : guitare … mais qu’est-ce que c’est ? Malgré son ignorance, elle ne put empêcher ses doigts d’en toucher les fines cordes. Il en sortit un son alors qu’elle ne s’y attendait pas du tout. Sous la surprise, elle recula d’un pas et fit tomber des livres qui étaient derrière elle. Elle se baissa pour les ramasser et quand elle se redressa, un jeune homme aux cheveux noirs de jais lui faisait face, souriant doucement.

« Je vous ai toujours dit de ne pas toucher à tout ce que vous pouvez voir ici n’est-ce pas Pr … Koyuki ? »

Elle aussi se mit à sourire, son rire cristallin résonnant autour d’eux tandis qu’elle replaçait les livres sagement. Puis elle abaissa sa capuche. Une jeune femme aux grands yeux noirs rieurs apparut à la lueur de la lumière qui filtrait du dehors. Tout comme lui, ses cheveux étaient de la couleur de l’ébène.

« Et vous Shuhei … vous savez très bien que je n’écoute jamais ce qu’on me dit ?
- C’est vrai … d’ailleurs, je suppose qu’Il n’est évidemment pas au courant que vous êtes ici ?
- Bien sûr que non … »

Sans l’étonner, cet aveu tira un soupir au jeune homme qui se massa les tempes avec application tout en reculant pour s’assoir sur une chaise qui se tenait là. Si cela continuait ainsi, et même s’il appréciait énormément la jeune femme qui se trouvait là, il finirait par avoir des problèmes. De ce fait … il pourrait moins la voir. Ce qui, étrangement, le contrariait plus qu’il ne voulait bien l’admettre. Et si jamais cela prenait trop d’ampleur … il était bon pour la pendaison. S’il pouvait l’éviter, il préférait largement …
Koyuki se rapprocha de lui et attrapa ses mains doucement. Mais cela suffit à le faire sursauter. Il releva la tête pour fixer de ses pupilles bleues les noires de son invitée matinale. Il soupira doucement une nouvelle fois mais sans la quitter des yeux. Elle était vraiment belle …

« Vous allez finir par me tuer avec vos sorties surprises … mais bon … que me vaut l’honneur de votre visite ?
- Je … voulais juste vous voir ? dit-elle en détournant les yeux.
- Ne me mentez pas … même si cette excuse est flatteuse, je vous connais bien à force … vous venez rarement aussi tôt sauf quand ça ne va pas. Alors expliquez-moi plutôt ce qu’il se passe … »

Elle lâcha ses mains et recula d’un pas, le regardant avec une vague de tristesse. Ce qu’elle appréciait plus que tout chez lui, c’était en partie ça, le fait qu’il la connaisse mieux que quiconque. Et aussi ses yeux bleus hors du commun. Bientôt, elle allait perdre tout ça …

« Il veut me faire épouser un samouraï …
- De nombreuses jeunes femmes tueraient pour être à votre place vous savez …
- Mais qu’elles la prennent ! Je n’en veux pas ! Je ne l’ai jamais demandée cette place … si elles veulent épouser un homme sanguinaire avide de combats … je la leur cède volontiers ma place ! »

Shuhei regarda Koyuki s’énerver contre Son autorité. Ce n’était pas la première fois. Elle avait tout ce dont on pouvait rêver, mais elle n’en voulait. Ce qu’elle souhaitait, c’était vivre sa vie … juste ça. Il se leva pour la rejoindre.

« Allez … venez avec moi, je vous offre du thé pour oublier ça pour le moment.
- …
- J’ai votre préféré …
- Celui à la mangue ?
- Oui. »

Il se dirigea alors vers l’arrière de l’échoppe, suivi de la jeune femme qui connaissait les lieux. De ce fait, elle n’attendit pas qu’il le lui dise pour s’assoir à la petite table de bois sombre en souriant. Il prépara l’eau qu’il mit à chauffer et sortit le thé d’un pot de terre. Dès qu’il le put, il lui en servit une tasse qu’il lui tendit.

« Voici pour vous … »

Le sourire affichée par la jeune femme quand elle attrapa ladite tasse ressemblait à celui d’un enfant devant un nouveau jouet. Il ne put s’empêcher de sourire à son tour tout en s’asseyant en face d’elle, sa propre tasse dans les mains. Buvant son thé, elle était ravie d’être venue. Et elle n’avait pas totalement menti à Shuhei … c’était aussi parce qu’elle voulait le voir qu’elle était venue … pas que. Mais en partie. En grande partie même. Elle le regardait … tendrement alors qu’il sirotait son thé en fermant les yeux quand des petits bruits de déplacement la dérangèrent. Elle tourna la tête pour en chercher l’origine. Et elle vit un petit animal qu’elle n’arrivait pas à identifier.

« Shuhei ? Qu’est-ce que c’est ? »

Rouvrant les yeux, il chercha les siens qu’il vit regarder au sol. Il suivit son regard pour tomber sur son dernier squatteur. Il sourit doucement.

« Mon nouveau colocataire. Un opossum à en croire les livres … »

Koyuki regarda brièvement son hôte avant d’observer de nouveau l’animal. Un opossum … elle ne connaissait pas. En même temps, à chaque fois qu’elle venait ici, elle apprenait de nouvelles choses. C’était également une des raisons qui la poussait à venir ici même si elle n’en avait pas véritablement le droit. Elle finit son thé en soupirant doucement puis elle chercha de nouveau les prunelles bleues. Le jeune homme, se sentant observé, leva les yeux pour tomber directement sur les siennes. Il en fut tellement surpris qu’il en rougit.

« T-tout va bien ?
- Oui … je me demandais … si nous allions faire un tour dehors ? demanda-t-elle sans revenir sur la couleur qu’avaient prise ses joues pour ne pas le gêner.
- Pourquoi pas ? »

Secrètement ravi d’avoir une échappatoire, il se leva suivi de près par la jeune femme qui sortit bien rapidement de l’échoppe tout en remettant sa capuche. Silencieux, ils avançaient tranquillement sans demander leur reste à personne depuis plusieurs minutes déjà quand un brouhaha se fit entendre suivi de nombreux cris. Shuhei, plus grand que la moyenne, chercha ce qui provoquait tout ça … quand il trouva la source, la voyant et l’entendant. Un buffle était devenu fou et remontait la rue en détruisant tout sur son passage. Koyuki quant à elle, ne voyait rien du tout …

« Attention Princesse ! »

Avant qu’elle ait le temps de lui rappeler qu’elle n’aimait pas qu’il utilise son titre honorifique, elle se retrouva plaquée dos au mur, mais aussi contre lui. Elle ressentit une étrange chaleur. Elle était tout proche de lui, sa tête dans son cou. Les mains de Shuhei étaient placées de part et d’autre de sa taille, tremblantes. Alors qu’on entendait le buffle fou poursuivre son chemin destructeur, son garde du corps improvisé ne bougea pas. C’est d’une voix faible qu’elle l’entendit s’adresser à elle. Et elle pouvait sentir l’inquiétude.

« Vous n’avez rien ?
- Non … grâce à vous je vais bien … et vous ?
- Jurez-moi que vous n’avez rien … »

Prise par une envie soudaine, elle caresse sa joue d’une main puis doucement, elle lui releva le menton pour le regarder dans les yeux.

« Je n’ai rien Shuhei. Rien. Je vais parfaitement bien. »

N’assimilant qu’à moitié les gestes de Koyuki, il ne retint pas un soupir de soulagement quand elle lui assura que tout allait bien. Il avait eu tellement peur pour elle. Tellement peur de la perdre … Il comprenait peu à peu ses sentiments et aussi ce qu’elle venait de faire. Mais en était-il digne ? Il releva les yeux pour la regarder. A dire vrai … il n’était véritablement heureux que lorsqu’elle venait le voir, même si c’était risqué pour lui, pour elle … Mais elle était de sang royal … il ne pouvait décemment pas …
La jeune femme n’avait quitté non plus le bleu de ses yeux à lui, ne sachant pas vraiment à quoi il réfléchissait mais elle se doutait que cela devait être lié à sa condition. Elle en avait marre. Tout ce qu’elle voulait, c’était vivre sa vie … avec lui. Prenant sur elle, elle parcourut les centimètres qui les séparaient et déposa ses lèvres sur les siennes, avec tendresse.Alors que Shuhei était en prise avec sa conscience, la demoiselle résolut son problème avec une facilité déconcertante. Plus qu’heureux, il répondit avec plaisir à son baiser.
Ils restèrent là, le long de ce mur, perdus au milieu d’une foule qui se remettait de ses émotions, n’ayant besoin que de l’autre pour être bien, se moquant de ce que les gens pouvaient penser d’eux.

Texte de Kaze Hissori

Citation :

Dans un pays très lointain, à l’époque ou les gens se déplaçait encore à cheval et ou les jeunes pucelles ne le restaient guère longtemps, vivait un chevalier un peu particulier. Ce chevalier, je le connaissais bien, puisqu’il s’agissait de mon propre frère, le valeureux Mot-Tordu ! Etrange comme nom ? Vous trouvez ? Oui, sans doute, mais c’était bien le sien. En fait, à sa naissance, notre mère l’avait nommé tout autrement, il s’appelait… heu… Bref, il avait un autre nom que celui-ci. Mais lorsqu’il atteignit l’âge de paroles, une chose très étrange se produisit. Il apprit à parler, comme tous enfants l’aurait fait, mais quand les mots franchissaient la barrière de ses lèvres, ils étaient déformés ! Et toutes ses phrases prenaient inévitablement des tournants comiques. C’est ainsi qu’il fut affectueusement renommer Mot-Tordu. En plus de cet étrange dyslexie et doublement frapper de malchance, le pauvre garçon se mettait souvent à bégayer en période de stress, et notamment devant des étranger. Il aurait put vous compter lui-même son histoire, mais imaginez un peu le tableau… Voilà pour la petite explication et le pourquoi de ma présence dans cette narration. Mais revenons plutôt à notre histoire.

Un de ses jours, un après midi d’été comme les autres, mon cher frère vint me trouver aux écuries du palais de la ville où nous résidions avec notre famille, et dans laquelle je travaillais comme écuyer. Il venait souvent me rendre visite ainsi, pour me montrer ses nouvelles œuvres. Car au-delà d’être chevalier, et surtout en période de paix avec les royaumes voisins, mon frère était un peintre accomplit. Enfin… celons les critères de l’époque, et puis, tout est relatif. Sauf que cette fois, et a ma grande stupéfaction, je reconnu ce qu’il avait représenté sur sa planche de boit à l’aide d’un peu de terre et d’autres trucs que je n’ai pas cherché à identifier. Sa peinture représentait une femme. Une femme ? C’était bien la première fois que je voyais mon frère s’intéresser au genre féminin.

- Qui est ce ? Demandais-je distraitement, tout en brossant un étalon de sa seigneurie.
- C’est elle… C’est la femme que j’aire !
- Que tu aime, vraiment ?! Je me retournais pour lui faire face, plus surpris que jamais.
- Oui !
- Vraiment ?! Mais… mais, qui c’est ? Tu l’as rencontré où ?!
- A la foire du boudin, a Auchamps ! C’est la fille du seigneur de la rive.
- La ville… Tu y es encore allé cette année…
- Oui, comme d’habite rude, sauf que cette fois, j’ai fait cette malheureuse rencontre !
- Merveilleuse oui… hum, et ?
- Je veux l’éprouvé !
- L’épousé ?! Alors tu es vraiment sérieux !
- Oui ! Et j’ai besoin de toi !
- Ah oui ? Et pourquoi ça ?
- Je ne sais pas comment faire pour la demander en mirage.
- Bien, alors je vais t’aider !

Sur ce, il m’expliqua un peu leur rencontre, ses yeux dans les siens en pâte d’amende et tout le blabla. Sur ce, et délaissant lâchement mon travail, je l’accompagnais à Auchamps, afin de rencontrer le seigneur de la contré et de demander cordialement la main de cette chère… heu… femme. Le dirigeant de ce pays voisin ce nommais Gorlic. C’était un roi fier et valeureux, un peu bourru, mais pas méchant pour un sous. Mais delà à ce qu’il accepte que son unique fille prenne en mariage un chevalier dyslexique… l’affaire n’était pas gagner. Et je me devais de faire l’avocat de mon frère, pour son amour et son bonheur !
Le voyage pris à peine quelques heure, notre patrie, toute petite, étant prit de part et d’autre en étau par d’autre contrés. Arrivé sur place, nous nous redîmes directement au château, avec la ferme attention de repartir avec l’amoureuse de Mot-Tordu.

Ni une, ni deux, mon frère rentra en trombe dans le bâtiment. Il ne savait pas ou il allait, mais déterminer comme il était, il allait bien finir par trouver. Je le suivais en trottinant, regardant autour de moi, observant les lieux, et m’étonnant de n’avoir encore croisé aucun garde dans cette bâtisse.
Mot-Tordu, toujours aussi pressé, fonça droit devant lui et enfonça la première porte en vue. Il débarqua comme une fleur en plein milieu d’une pièce qui était manifestement la salle du trône. Sauf que ce détail ne sembla pas lui sauter aux yeux…

- Je cherche le seigneur Frolic ! Cria-t-il
- Frolic ?! répondit avec indignation l’homme bourru qui se tenait sur son trône.
- Heu… Gorlic, lui chuchotais-je à l’oreille, espérant rectifier assez vite l’erreur et ainsi éviter la colère du roi.
- Heu oui c’est cela, Gorlic !
- Et bien il se trouve devant vous. A qui ai-je l’honneur ?
- Heu… dis-je maladroitement en prenant la parole. Et bien en fait, nous venons d’un royaume voisin et mon frère ici présent souhaiterait s’entretenir avec vous.
- Bien ! Ahahahaha ! Éclata t-il d’un rire gras et fort. Alors joignez vous à ma table ! Je m’apprêtais à manger ! Crieur ! Quel est le plat aujourd’hui ?

Un petit homme sec s’avança, croisa les bras derrière son dos, gonfla la poitrine et en tant que crieur, il cria…
- STEAK DE VACHETTE ACCOMPAGNE DE TOPINAMBOUR !
Mon frère ce pencha vers moi et me chuchota quelques mots : - Topi d’Hambourg ? Un invité tu crois ?
- Heu non, laisse tomber…

Heureusement, il m’écouta. Nous nous installâmes à la table du gros bonhomme barbu qu’était le roi Gorlic, et nous mangeâmes en sa compagnie. Ses manières n’étaient pas de plus raffinés, et je me mis à penser que mon frère avait peut être une chance de repartir avec sa princesse. Bien que j’étais pressé et curieux de voir à quoi elle ressemblait.
Et comme pour exaucer mon vœu, le crieur cria de nouveau :
- VOICI LA PRINCESSE PALTEQUE, TROISIEME FILLE DE GORLIC LE ROI !
- Ah ! La voila ! Ma fille chérie !

Le roi ce leva précipitamment et accouru vers la porte de la salle, avant de serrer dans ses bras graisseux la princesse en question. Je regardais la scène avec attention, espérant enfin apercevoir la belle de mon frère. Le roi ce retourna, cachant sa silhouette alors que je m’impatientais. Puis, les trompettes ce mirent à jouer. S’avançant fièrement jusqu’au nous, le Gorlic s’écarta enfin, et nous présenta sa progéniture.

- C’est elle ! Ma douce concombre ! Pastèque ma bien aimée !
- On dit colombe… le repris-je doucement. Et il me semble qu’elle s’appelle Paltèque…

Heureusement, la jeune fille ne releva pas les erreurs et ce contenta de… de sourire ? Enfin, je le supposais, car son visage était recouvert d’un voile épais, ne me permettant pas de distinguer ses traits. Son cher père, d’ailleurs un peu étonné de son accoutrement, lui demanda d’enlever le bout de tissu, mais la raison de sa présence vint bien vite argumenter sa présence.

- Père, vous rappelez vous que j’étais souffrante ses dernier temps ?
- Oui sans doute ! Et ?
- Et bien notre bon boucher et médecin m’as signalé que ce souffrait d’une maladie qu’il nomme Varicelle. Ainsi je ne puis me dévoilé par crainte de vous contaminé.
En réalité c’était surtout pour caché les pustules qui recouvrait sa peau, mais passons… Mon frère, toujours aussi dyslexique se leva d’un bon, sans que je comprenne pourquoi.

- Où est ce boucher que je lui mette la main dessus ! Il doit être puni !
- Heu… pourquoi ?! lui demandais-je les yeux ronds.
- Et bien à cause de ses insultes ! Une varice ? Elle ?! Non mais !

Il continua ainsi un moment sans que personne ne puisse l’arrêter. Puis il déclara de but en blanc :
- Monseigneur Gorlic ! Je souhaite éprouver votre fille !!!
- Il voulait dire épousé, glissais-je à l’oreille du roi.

Le gros bonhomme se grata le menton, toisa le chevalier, puis la princesse, et moi pour terminer. La princesse faisait des signe d’acquiescement, elle semblait aussi amoureuse de mon frère que lui l’était d’elle.
- Hum et bien… Ce jeune homme m’as l’air valeureux, de bonne consistance et de famille tout à fait sympathique. Et depuis le temps que j’essaie de me débarrasser de cette chère Paltèque ! Mouhahahaha ! Adjugé vendu gadjo !
- Je m’appel Mot-Tordu pas Banjo, mais je suis très heureux que vous acceptiez !

Trois jours plus tard, les deux tourtereaux se marièrent à mi-chemin entre Auchamps et notre contré natale, sur le mont Vodka, endroit très frais mais tout a fait charmant. Ils nommèrent leur première enfant Abysse, joli nom bien que le bébé paraisse un peu maléfique… Et comme dans toute histoire qui se respecte, ils vécurent heureux, et eurent beaucoup d’autres enfants moins sinistres !