Mangez-moi, mangez-moi ! Ou pas. [Pv]

Non, il n’avait pas vidé le ballon d’eau chaude, il se doutait bien que la distribution était limitée et puis, ce n’était pas son genre d’abuser chez les autres. Il lui sourit simplement, hochant négativement de la tête. Pas besoin d’en rajouter plus.
Rei avait la mauvaise habitude d’être aussi aimable qu’un ours anorexique du Népal lorsqu’il se réveillait avec une bonne gueule de bois. En même temps, on ne pouvait pas lui en vouloir car on a tous plus ou moins déjà connu cette douleur. A cet instant-là, il n’avait qu’une envie : qu’on lui ouvre la tête, qu’on enlève sa douleur puis qu’on recolle le tout. Il avait donc un peu de mal à suivre Tomoe qui lui faisait des blagues, qui parlait peut-être un peu trop pour un malade et qui suintait l’énergie et la bonne humeur. C’est seulement à ce moment-là qu’il remarqua qu’elle était en train de lire et il garda son sourire fixé aux lèvres pour la seconde blague, ne possédant vraiment pas l’énergie nécessaire pour pouvoir rire.

Rei essaya de ne pas rester grognon et il voulut se rendre utile, notamment en aidant pour le petit-déjeuner. Mais il n’avait jamais passé la nuit au pensionnat, il ne pouvait donc pas savoir que tout se passait dans un réfectoire, y comprit pour le matin.
Il mangeait rarement au réfectoire, le midi, préférant retourner à son appartement. La plupart du temps, c’était uniquement pour éviter Jake le plus possible, il était sûr que celui-ci devait rester avec les collègues, le midi. Le psychologue aimait aussi beaucoup profiter du calme, le midi. Il s’imaginait pleins de bruits dans le réfectoire et ses yeux s’ouvrirent d’horreur. Mais il allait mourir avec autant de lumière, de mouvement et de bavardages. Cependant, il ne pouvait manquer le dîner du matin. En temps que médecin, Tomoe lui interdirait de sacrifier ce moment privilégié et, de plus, il n’aurait pas assez d’énergie pour affronter le reste de la journée. Il soupira donc, se ravisant à bientôt regretter d’avoir été mis au monde tellement la douleur serait grande.

Elle lui dit ensuite qu’elle ne devrait certainement pas continuer à se trimballer dans cette tenue et il y fit attention. C’était plutôt sexy et ça lui allait bien. Un sourire amusé s’inscrivit sur son visage, il imaginait bien que certains seraient ravis de la voir dans cette tenue. Mais il lui déconseillait tout de même. Cette fois-ci, il rit vraiment. Pas méchamment, il était réellement amusé et il imaginait sérieusement la tête que ferait les autres en la voyant ainsi habillée. Il déclara :

« J’en doute aussi. »

Tomoe se dirigea donc vers la douche et elle lui permit de lire un peu s’il le souhaitait. Il la remercia d’un signe de tête, accompagné d’un petit sourire et il la regarda disparaître dans la salle de bain.
Une fois qu’elle fut rentrée, il regarda un peu les alentours de la chambre puis s’attarda sur les bouquins. C’était pour la plupart des bouquins à titre informatif sur son métier et il ne s’y intéressa pas vraiment, préférant finalement se concentrer sur la fenêtre de sa chambre qui donnait à l’extérieur. Il s’amusa à observer les élèves qui passaient, plus ou moins endormis, sous celle-ci. C’était une position intéressante car il pouvait tout regarder sans être vu et il ne se lassa pas de se perdre dans ses contemplations, en apprenant un peu plus sur ses élèves. Il se retourna finalement lorsque la porte se rouvrit, la demoiselle venait de terminer sa douche.

Ils se dirigèrent ensuite vers le réfectoire et Rei fut choqué par le brouhaha pour lequel il s’était pourtant préparé. Il cligna un œil, par réflexe, à cause de la douleur et prit sur lui en s’avançant dans ce lieu particulièrement bruyant. Il prit un plateau et se choisit un café bien noir ainsi qu’une pomme, quelques tranches de pain et un yahourt. Il jouait dans le plat bien équilibré du matin, étant surveillé par un spécialiste en la matière. Il chercha ensuite une table libre dans le coin des adultes et s’y installa, attendant que Tomoe le rejoigne. Une fois assit, il lui fit un petit sourire en déclarant doucement :

« Bon eh bien… Moment d’émotion, je retourne à la cantine ! »

Il ne put pas rire, ayant vraiment trop mal à la tête et il commença à manger.

Tomoe se délectait sous la douche. Rien de tel que de l’eau pour finir de vous réveiller et de vous tonifier pour la journée. C’était l’étape qui achevait, habituellement, son petit rituel du matin. Pour Rei, elle avait mis le tai-chi de côté aujourd’hui. Elle avait bien le temps d’en faire plus tard. Il n’y avait pas d’heure pour ça. Sous l’eau, elle repensa au rire qu’avait eu son ami avant qu’elle n’entre dans la salle de bain. Elle était contente. Il arrivait toujours à rire. Il aurait pu être bloqué et s’en moquer complètement. Mais non. Maintenant qu’elle savait qu’il pouvait toujours, elle le laisserait un peu tranquille. Histoire de ne pas lui filer encore plus mal au crâne.

* Mal au crâne ? Et merde …
* Qu’y a-t-il ?
* Le réfectoire. D’habitude, on y va plus tôt et il n’y a pas grand-monde voir personne mais là …
* Oui il risque d’être bruyant …
* Et ce n’est pas conseillé quand on a été bourré la veille.
* Il risque de le sentir passer …
* Oui. Et merde, j’avais complètement zappé ça … Ha ! J’ai peut-être une idée …

Elle soupira doucement mais préféra ne pas s’attarder non plus sous l’eau, ne désirant pas faire attendre l’homme de la pièce d’à-côté trop longtemps. Se lavant rapidement mais sans se négliger non plus, elle attrapa bien vite le shampooing pour faire subir le même sort à ses cheveux. Elle se rinça avec attention avec de sortir de la cabine de douche pour s’enrouler dans sa serviette. La douceur incarnée. En temps normal, elle appréciait de sécher sans rien faire, se contentant de rester emmitouflée dans ladite serviette tout en surfant sur le Web. Là … non. Elle se sécha les cheveux à l’aide d’une autre serviette avant de se faire un chignon relativement libre qu’elle fixa en se servant d’une baguette conçue pour. Ne restait plus qu’à s’habiller.
La jeune femme sourit à Rei qui était posté près de la fenêtre avant de se diriger vers sa penderie. Outre un ensemble de sous-vêtements blancs qu’elle garda en main, elle en sortit un jean foncé et une chemise blanche qu’elle garda aussi sur son bras avant d’extraire un gilet sweat noir sans manche mais à capuche. Par contre, lui, elle le jeta sans ménagement sur le lit.

« J’en ai pour une minute. »

Tomoe retourna dans la salle de bain. Elle aurait pu se changer dans la chambre mais elle doutait que Rei apprécie l’intention dans l’état où il était en ce moment. Repoussant la porte du pied, elle laissa tomber la serviette et un frisson la parcourut. Faisait pas très chaud d’un coup. Elle enfila rapidement son string avant d’agrafer convenablement le soutien-gorge. Puis elle sauta dans son jean et passa la chemise qu’elle commença à attacher. Comme toujours, elle laissa le dernier bouton libre et du bout des doigts, saisit son pendentif qui était sur l’étagère, à côté de son coffre à bijoux. L’accrochant dans son cou, elle repassa dans la chambre.

« J’y suis presque. »

Souriante, elle retourna à son armoire pour en prendre une paire de chaussettes noires qu’elle enfila en s’asseyant sur le lit. Puis elle sortit ses baskets favorites de sous le lit. Des Camper Peu Organic noires. Elle les adorait et ne jurait que par elle. Elles étaient siiiii confortables ! Quand elle bossait, elle était toujours en talon mais elle appréciait de revenir à plat avec ses baskets. Et le fait qu’il n’y ait pas de lacet mais un élastique à la place lui plaisait beaucoup. C’était plus rare à voir. Se relevant, elle tendit le bras pour attraper son gilet jeté plus tôt afin de le mettre.

« Cette fois c’est la bonne … »

Alors que Rei était déjà sur le palier, elle faillit oublier. Elle fit un pas jusqu’à sa table de chevet, saisit le tube d’aspirine et ouvrit le tiroir pour en prendre une autre petite boite et fourra le tout dans sa poche.
Sortant de sa chambre, elle la ferma avant de partir pour le réfectoire avec son ami.

« Mon dieu … »

Même s’il ne pouvait rien pour eux et que de toute façon, elle était athée, c’était le seul mot qui lui était venu spontanément. Elle s’attendait bien à ce qu’il y ait du monde. Mais pas autant. D’un coup, elle était ravie de déjeuner plus tôt que la moyenne. C’était décidemment plus calme vers 6 :30. Elle jeta un petit coup d’œil à Rei et grimaça. Ça n’allait pas être une partie de plaisir pour lui …
Pour son petit déjeuner, elle avait toujours un faible pour le continental, celui du week-end n’y faisant pas défaut. Elle opta pour un bon chocolat chaud, jus d’orange et le combo croissant-pain au chocolat. Très diététique on en conviendra mais il faut bien se faire plaisir de temps en temps. Et puis, elle éliminerait les calories plus tard.
Rejoignant Rei, elle s’assit en face de lui, répondant doucement à son sourire avant de poser le tube d’aspirine sur la table.

« Je me suis dit que tu risquais d’en avoir besoin. »

Ensuite, elle sortit la petite boite qu’elle avait prise pour la poser à côté.

« Je me suis dit que ça aussi, ça pourrait t’être utile. »

Ladite boite contenait tout simplement des boules Quiès. Cela ne rendrait pas la pièce silencieuse pour autant, mais elle serait peut-être plus supportable pour lui le temps du petit déjeuner. L’espérait-elle en tout cas. Ils prendraient leur repas tranquillement mais ils ne s’attarderaient pas ici. Inutile de donner une raison à Rei d’aller plus mal.
Lui souriant doucement, elle attrapa son croissant avant d’en arracher le bout pour l’avaler.

Rei attendit donc que la demoiselle se douche et il la regarda faire son apparition en petite serviette, dans la chambre, sans ciller. De toute façon, comment voulez-vous qu’il réagisse autrement qu’indifféremment alors qu’il avait le cerveau en compote ? Il se jura d’y repenser plus tard car la demoiselle était vraiment bien faite et qu’elle devait avoir pas mal de succès auprès des hommes. Son sale caractère mis à part. Oh, bien sûr, Rei ne pouvait s’en plaindre, elle avait toujours été charmante avec lui mais il n’était pas crédule et il savait très bien qu’elle pouvait se montrer terrible si on la cherchait trop. Il la regarda donc pêcher des vêtements monochromes dans son armoire puis s’enfermer dans sa salle de bain pour aller s’habiller.

Il patienta encore jusqu’à ce qu’elle sorte et qu’elle finisse de mettre ses chaussures et tout le reste puis il se décida à aller l’attendre sur le palier, elle semblait avoir d’autres choses à prendre. Pas qu’il fut spécialement pressé d’affronter l’épreuve du réfectoire bruyant mais il se disait que plus vite ça serait passé, plus vite il en ressortirait alors autant s’y préparer psychologiquement. Elle finit par le rejoindre.

Le choc fut plus puissant qu’il ne pu l’imaginer et c’est au bord de l’évanouissement qu’il chercha une table assez éloignée du bruit. Il s’y installa et attendit qu’elle le rejoigne pour remarquer qu’elle n’était finalement peut-être pas une si grande fana de la diététique. Il porta la tasse de café noir à sa bouche et grimaça à cause de l’amertume. Il éprouvait une sorte d’attirance-répulsion pour ce breuvage et il avait du mal à le supporter même s’il adorait en boire. Rei reporta ensuite son attention sur sa « sauveuse » pour remarquer qu’elle fouillait dans ses poches. Il la vit retirer un tube d’aspirine et une petite boite blanche avant de l’écouter lui expliquer qu’elle s’était dit qu’il en aurait certainement besoin.

Souriant, malgré la douleur, il reconnut bien là la prévoyance typique aux médecins et surtout à Tomoe. Il lui en fut reconnaissant et c’est en saisissant les boites qu’il la remercia :

« Oh merci, Tomoe. On peut vraiment compter sur ta prévoyance. Des boules de quiès, je n’y aurais jamais pensé ! »

Il ouvrit immédiatement la boite pour en mettre dans ses oreilles et lâcha un long soupire de bien-être lorsque le brouhaha se retrouva atténué. Il prit ensuite une aspirine afin de faire passer le tout et reprit une nouvelle gorgée de café. Le psychologue fut enfin en état de savourer son petit-déjeuné et il croqua dans sa pomme, tout en se tartinant des tartines de confiture à la framboise avec le pain et une fine couche de beurre. L’appétit commençait à lui venir et il se justifia :

« Je n’avais déjà pas beaucoup mangé à la base mais l’alcool a rongé le peu qui se trouvait dans mon estomac alors tu m’étonnes que j’ai subitement une faim de loup. »

En riant, bien qu’il regrette immédiatement le bruit qu’il venait de faire et qu’il fasse une grimace de douleur, il rajouta :

« La gueule de bois ne me vaincra pas ! ...Ou pas. »

Avec humour, il lui demanda alors :

« Et... Ça t’arrive souvent de te balader la nuit, dans les rues, pour récupérer les poivrots à moitié morts dans les caniveaux ou t’as daigné faire une exception pour moi ? »

Ce qui était sûr c’était que malgré son état plutôt pitoyable, il ne perdait pas son humour plutôt approximatif et étrange. Il lui tira vivement la langue, ses améthystes pétillant de malice.

Avalant avec attention son croissant qu’elle venait de décapiter sauvagement, elle sourit doucement au remerciement avant de répondre, par habitude.

« Je t’en prie. »

Sa prévoyance … ouais peut-être. Pour elle, ça lui paraissait juste normal. Mais passons. Elle sourit quand elle entendit le soupir d’aise de Rei. Au moins, elle savait que cela le soulageait un peu. Elle continua son p’tit-déj tranquillement, regardant son ami de temps à autre. Elle hocha simplement la tête à sa justification. Elle n’en avait pas besoin. Elle fut encore une fois satisfaite de l’entendre rire. Même si pour son mal au crâne ce n’était pas conseillé. Comme pouvait le lui démontrer la grimace qu’il fit juste après.

« Mais non voyons … tu vas gagner … en plus tu viens dans un lieu bruyant … bon ok, ça c’est de ma faute … »

C’est vrai que si elle y avait pensé plus tôt, elle aurait choisi d’aller ailleurs. Genre marcher dehors et passer dans un café ou une boulangerie puis aller s’assoir dans un parc au calme. Ou alors elle aurait été cherché de quoi petit-déjeuner et ils auraient mangé dans sa chambre … il y avait bien des lieux plus silencieux que le réfectoire. Mauvais choix de sa part. Elle espérait juste que Rei ne lui en veuille pas trop pour ça. Ce qui ne semblait pas trop être le cas … pour le moment. Elle le regarda et sourit à sa question tout en retenant d’attraper sa langue du bout des doigts.
C’était un vieux réflexe qui datait de … elle ne savait même plus quand. Elle le faisait depuis toute petite. La faute de son père aussi. Il le faisait quand l’un de ses trois enfants tirait la langue. Et elle avait repris le geste. Mais elle ne le faisait qu’avec ceux qu’elle connaissait assez bien voire très bien. Ses frères évidemment et ses meilleurs amis aussi. Il y avait une variante aussi … mais il fallait qu’elle soit plus proche et plus rapide pour le faire. Et qu’il y ait plus d’affinités aussi. C’était donc une autre histoire. Rien que pour le jeu, elle aurait pu. Mais encore une fois, elle doutait que son ami apprécie le geste. En d’autres circonstances, pourquoi pas … mais là, non. Elle n’était pas si stupide.

« Tous les soirs après mes heures au lycée évidemment. Mon surnom c’est sœur Tomoe. »

La jeune femme déclara ça très sérieuse en le fixant avec intensité. Puis un sourire se dessina et elle se mit à rire doucement.

« Pardon, j’ai pas pu m’en empêcher. Même s’il m’arrive de faire du bénévolat de temps à autre, je n’ai pas que ça à faire d’aider les soulards nocturnes. J’ai d’autres activités la nuit … »

Lui adressant un sourire ravi, elle enchaina :

« Toi … c’est juste un coup de chance en fait. Je revenais d’une séance de cinéma et je retournais à ma voiture quand je t’ai vu plus ou moins en état. Et comme je n’abandonne jamais un ami … »

Elle haussa les épaules tout en buvant une gorgée de chocolat. Pour elle, c’était tout à fait normal. Mais elle n’avait pas envie de revenir sur la conversation qu’elle avait eu avec lui plus tôt. Elle engloutit avidement le reste du croissant avant de reprendre.

« Après tu connais la suite. Non sans mal, je t’ai conduit jusqu’à ma voiture. C’était pas gagné à la base. Je crois que j’ai eu droit à quelques chansons paillardes d’ailleurs … mais j’ai connu pire. J’avoue que j’ai eu peur pendant le trajet en voiture, peur que tu vomisses je-ne-savais-quoi dans l’intérieur de ma Pontiac … là je t’en aurais voulu. »

Tomoe adorait sa voiture. Sa petite Pontiac Solstice. Elle ne jurait que par elle. Et elle en prenait extrêmement soin. Pire qu’un mec à ce niveau-là. C’était son bébé et y faisait très attention. Souriant toujours, elle reprit.

« Enfin, quelques jours tout au plus, le temps qu’elle passe chez le nettoyeur et qu’elle soit nickel chrome. »

Oui, elle y tenait. Certes. Mais pas au point d’en vouloir à mort à un ami. Cela arrivait à tout le monde d’être malade et les vomissements n’étaient pas forcément prévisibles. Et de toute façon, un ami comptait plus que la voiture.

« Mais finalement rien en fait, tu as du somnoler pendant le trajet, je ne suis pas trop sûre. Puis après, tu t’es laissé coucher comme une marionnette. Un véritable amour. »

Elle lui adressa un sourire complice avant de croquer dans son pain au chocolat. Y’a pas, elle préférait ceux de son père. Mais comme le dit le diction : on ne peut pas tout avoir. Donc elle faisait avec ce qu’elle avait. Mais une visite à Tokyo se profilait de plus de plus dans son horizon. Tomoe redevint silencieuse, bien consciente que sa voix pouvait avoir des airs d’arme violente quand on avait la gueule de bois. Elle se contenta de lui sourire tout en jetant un œil aux élèves qui pouvaient se trouver là. Ils étaient bruyants quand même … intérieurement, elle était bien heureuse d’être matinale et de venir plus tôt, que ce soit la semaine ou le week-end. Lui souriant toujours, elle reprit la parole :

« Après le p'tit déj, une marche à pied ça te tente ? Ou tu préfères que je te ramène chez toi pour te repose ? »

Après tout, il pouvait très bien ne pas désirer sa compagnie et souhaiter rester seul. Elle ne voulait en aucun cas imposer sa présence.