Pluie d'Automne
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Pluie d'Automne

Venez vivre en tant qu'élève ou professeur dans ce pensionnat presque normal ... [Yaoi/Yuri autorisé]
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

 

 Eine termin?

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Eiko Youchiro
Elément: Feu
Eiko Youchiro


Avertissements : 0
Présentation : Clic Here

Fiche Daemon
Nom: Myuca
Espèce: Renard polaire
Sexe: Mâle

Eine termin? Empty
MessageSujet: Eine termin?   Eine termin? EmptyMar 7 Déc - 18:26

La première journée de cour fut éprouvante. Les gens ici n'étaient pas différent de ceux de son ancien pensionnat, les professeurs pas moins durs, mais tout ici lui était encore étranger, et lui donnait une sensation de malaise. Pour ne rien arranger, chaque professeurs sans exception crut bon d'obliger le jeune homme à venir se présenter devant la classe, et à chaque fois ces instants lui semblaient interminable. Après chaque cour Eiko devait rester parler avec le professeur, qui lui demandèrent tous naturelle pourquoi avait il changé subitement d'école. Tous ces événement ne faisaient que lui rappeler la cassure bien trop nette qu'il ressentait déjà très nettement. Le cour de dessin fut bien entendu le plus difficile, c'était étrange mais, cela semblait incompréhensible qu'il ne se tienne pas à la place du professeur. En entrant dans la classe Eiko avait bien crut le voir, là, debout devant le tableau. C'était une vision habituelle qui lui semblait si proche et si clair dans son esprit. Il devrait s'y faire, il ne le verrait plus, et c'était pour le mieux. Il eut le réflex en sortant de ce cour de jeter un coup d'œil au professeur, par habitude également. Il faisait ça en sortant, d'un seul regard il savait si son ancien professeur désirait qu'il reste, ou non. Ses pensées lui faisaient mal, très mal. Il avait l'impression de le voir à chaque détour dans les couloirs, il croisait son regard sans cesse, il avait même crut respirer son odeur. Il avait beau l'avoir définitivement perdu, ou quitté il ne savait même plus, il fallait bien avouer qu'il lui manquait, terriblement...

Pourtant, à l'heure suivante, lorsqu'il senti les larmes montés la vision de sa nouvelle rencontre lui vint à l'esprit. Il avait rencontré un jeune homme à la pause déjeuner. Il avait été un peu larguer au début, il ne savait ni comment réagir ni comment se comporter, et pourtant par la suite il c'était senti tellement heureux. Ce garçon avait beau avoir des manières très...Étranges, il n'en était pas moins timide et très gentil. Étrange, oui, enfin, se qu'il entendait pas là c'était surtout sa façon de l'appeler par son prénom que et de venir le prendre dans ses bras. Mais après tout, ce Gabriel était allemand, et peut être était ce des façons de faire courantes dans son pays d'origine. Quoiqu'à en sujet par son regard lorsqu'il l'avait enlacé, il avait surtout agit sous impulsion après l'énorme bêtise qu'avait dite Eiko. Il ne savait pas trop pourquoi il pensait soudainement à lui, mais penser à Gabriel n'était pas désagréable, au contraire, ça l'apaisait. Il rougit légèrement en se rappelant cette drôle de... Accolade? Câlin? En tout cas, il fallait reconnaître qu'en y réfléchissant ça avait été agréable. Il avait hâte de le revoir, ce soir dans le parc. Il n'attendit que ça toute la journée.

En sortant de cour, Eiko se dépêcha de trouver la sortie. Il dut demander gentiment son chemin, après que Myuca ait fortement insisté. Les deux garçons qui semblaient au préalable sympathique n'hésitèrent pas à lui pauser plein de question. Bien sur, ils étaient gentils, mais Eiko n'avait simplement vraiment pas envi qu'ils les pausent. Il finit par s'éclipser presque en courant lorsque l'un deux lui demanda s'il était célibataire. Cette école, il allait vraiment devoir s'y faire! Dans son ancien pensionnat au moins les autres élèves avaient tendance à le repérer de loin, forcément, il était facile à identifier, et savaient qu'il était timide. Myuca s'agaça et le rappela à l'ordre: « c'est pas comme ça que tu vas te faire des amis! Et les amis ça aide à ne pas penser. » Il avait raison bien sur, mais c'était plus facile à dire qu'à faire lorsqu'on rougissait dès qu'on s'adressait à lui.

Il trouva le parc non sans un certain mal et se mit à chercher Gabriel, les joues un peu rougissantes. Il se stoppa, et regarda partout autours de lui. Le jeune homme lui avait dit qu'il l'attendrait. Et s'il avait oublié? Cette pensé lui fit du mal, c'était idiot! Peut être ne l'avait il tout simplement pas encore repérer, ou alors il était peut être un peu en retard. Il décida d'aller s'asseoir sur un banc en l'attendant. Il scrutait les élèves présent un par un, cherchant parmi eux le visage de Gabriel. Myuca tentait de l'aider à se détendre. Eiko hochait la tête en silence, ne l'écoutant que d'une oreille. Il avait juste hâte de le voir. Mais il commençait à penser que peut être...Non, mieux valait ne pas y penser. Il baissa les yeux vers sa poche lorsqu'il sentit son téléphone vibrer. Ces derniers temps il paniquait dès que cela arrivait, il avait peur qu'il ne s'agisse d'un appel de Jasper. Mais il se dit qu'il s'agissait surement de Gabriel et sortit le téléphone. Mauvaise pioche...

« Oh non... »

C'était plus un petit gémissement qu'une affirmation. Pourquoi l'appelait il? Il lui avait bien préciser qu'il ne voulait plus de nouvelle. Dans la panique il c'était levé d'un bond. Il fixait le nom sur le téléphone qui ne cessait de vibrer cruellement. Il eut un petit sursaut en songeant à décrocher et laissa tomber le portable sur le sol. « Ne décroches pas! », ordonna Myuca. Il n'en fit rien. Il n'arrivait juste...Plus à bouger.
Revenir en haut Aller en bas
Gabriel Fitz
Elément: Eau
Gabriel Fitz


Petit(e) ami(e) : o//////o
Avertissements : 0
Présentation : Clic Here

Fiche Daemon
Nom: Zéphyr
Espèce: Canis Lupus :: Louve des Steppes
Sexe: Femelle

Eine termin? Empty
MessageSujet: Re: Eine termin?   Eine termin? EmptyMer 8 Déc - 0:14

Gabriel traîna presque toute la journée un daemon apatyque, moyennement réveillé et un peu acariâtre. Zéphyr ne lui posa aucune question au sujet de Eiko, ce qui le surpris un peu, mais il se garda bien d'évoquer le sujet. Il n'y avait pas pensé toute la journée, mais avait déplié et replié le petit papier ou était noté le numéro au moins vingt fois. Ou cent. Ou mille... Il l'avait gardé en main, écoutant distraitement les enseignants, comprenant la moitié des cours, ne prenant pas la peine de noter. Il était moitié éveillé, l'état de Zéphyr se communiquant apparement -ou peut être à cause du radiateur contre ses jambes..? Les professeurs, connaissant apparement ça situation, ou se foutant de savoir qu'un élève ne faisait même pas semblant de suivre le cours, ne lui posèrent pas de problèmes. Lorsque la journée s'acheva, il sorti, et l'air froid agit comme une gifle. Juste sur lui. Zéphyr continuait de comater. Il la secoua un peu, mais un grondement le dissuada de l'embêter. Elle n'avait pas le caractère à le supporter. Il soupira un peu, comme un môme déçu, mais se fit une raison. Il flâna un moment, plia et déplia le papier. Y jeta un oeil. Et se souvint soudain qu'il avait rendez-vous avec le bel homme blond. Il secoua la tête et se mit en route vers le parc, espérant vraiment qu'il ne lui en veuille pas.

Il tourna un moment avant de trouver le parc. Il demanda bien qu'on lui indique, mais il ne comprenait rien à ce qu'on lui racontait, et abandonna donc l'idée du gps humain. C'est la louve, exedée d'être accompagnée par un tel pigeon voyageur, qui le guida. Elle s'arréta à trois mètres de Eiko, avant même que Gabriel ne le voit, et se laissa tomber négligemment au sol, avant de fermer paresseusement les yeux. Black out. Il vit Eiko regarder de droite et de gauche, mais ne pas le voir, ce qui le surprit et l'amusa, étant donné qu'il était en face de lui. Puis il le vit sortir son portable, grimacer. Avoir l'air... Malheureux. Oui, c'était bien de la tristesse. Et cette exclamation. Il le vit lâcher le portable, apparement torturé. Gabriel se posait tout un tas de questions. Mais l'heure n'était pas aux questions, il fallait agir... Une idée un peu folle -pour lui- lui vint. Il hésita, se disant qu'il mourrait d'essayer une telle chose. Ses scrupules furent noyés lorsqu'il l'(entendit parler. C'était un murmure de pure souffrance. Il ne voulait pas le voir souffrir. Il voulait le voir sourire. Il voulait que Eiko lui enseigne le dessin, que Eiko et luiécoutent de la musique, qu'ils parlent. Il voulait... Un ami, qui sait? Il ne voulait pas le voir triste. Non. Pas triste... Il eut une pensée fugace pour leur étreinte d'un peu plus tôt et se mit à rougir. Il avait agit spontanément, sans réflechir, et les avaient gênés profondément tous deux. Mais il ne regrettait pas. Il c'était senti bien dans ses bras. Il s'avanca, bravant sa timidité, et ramassa la portable, lui offrant la vue de son dos, puis se releva, lui tendant le petit combiné. Avant de le lui donner, il appuya sur le bouton "raccrocher" car apparement, Eiko avait fait un blocage en voyant le numéro, et c'était ça qui l'avait mit dans un tel état. Il attendit qu'il tende la main pour déposer l'engin inerte dans celle -ci, et dit d'une voix qu'il voulait assurée mais qui tremblait un peu:


"Tiens... La prochaine fois, raccroche, ne laisse pas tomber le portable..."

Il eut une moue adorable, en le regardant. Il soupira un peu en voyant qu'il ne se faisait pas agresser pour son geste un peu autoritaire, et surtout peu concerté. Après tout de quel droit touchait il aux affaires d'un autre? De quel droit intervenait il dans une relation, même de manière si peu concernée?

"Je... heu... je ... tu avait l'air triste, alors..."

Sa voix s'était affaiblie au fut et a mesure de sa diction. Il se sentit rougir jusqu'à la racine des cheveux, et baissa immédiatement les yeux, se sentant coupable. Il savait néemmoins pourquoi il avait agit de la sorte. Gabriel sinquiétait vraiment. Il oubliait encore une fois ces problèmes. Le blond l'interessait plus que sa petite personne. Difficile d'être nombriliste lorsque l'on rencontre un échantillon de naïveté et de timidité tout triste. Il jeta un coup d'oeil au daemon renard, qui semblait plus atristé par la peine de son maître que par l'appel. Ilresta là, immobile, un peu hésitant. Ses joues étaient un peu rouges. Il se demandait comment il avait osé. Trouvé le courage. Et se dit qu'il n'aurait sûrement pas celui de relever le nez.
Revenir en haut Aller en bas
Eiko Youchiro
Elément: Feu
Eiko Youchiro


Avertissements : 0
Présentation : Clic Here

Fiche Daemon
Nom: Myuca
Espèce: Renard polaire
Sexe: Mâle

Eine termin? Empty
MessageSujet: Re: Eine termin?   Eine termin? EmptyMer 8 Déc - 18:49

Tout tournait si rapidement dans la tête de Eiko qu'il en eut un étourdissement, il mourrait d'envi de décrocher, d'entendre sa voix autant que de balancer son portable le plus loin possible et de s'enfuir. Décrocher, renouer, ça ne ferait rien de bien au contraire, l'enfer recommencerait. C'était impossible, même pour tout l'amour du monde il ne s'imposerait pas de revivre se qu'ils avaient vécut. Il avait tout quitté, ses amis, son école, ses repaires pour l'oublier, et maintenant il replongerait? Hors de question. Il était conscient en venant à Pluie d'automne que se ne serait pas facile tous les jours, il était bien conscient également qu'on oubliait pas une relation comme celle qu'ils avaient vécut seulement en quittant son ancienne école. Il faudrait du temps, maintenant le mieux qu'il puisse faire, c'était de se calmer. Il ferma les yeux et respira profondément. Il remarqua alors que le bruit incessant du téléphone avait stoppé. Mince...Il avait dut le laisser tomber sans faire exprès. Il releve doucement les yeux, craignant le pire.

C'était Gabriel, son sauveur. Il avait raccroché. Bien entendu il n'avait pas à le faire mais Eiko se demanda comment il allait bien pouvoir le remercier pour lui avoir apporter une telle délivrance. Le pauvre allemand rougissait comme rarement, le jeune homme quant à lui était pâle. Mais en voyant la moue que faisait Gabriel, il sourit, et ses joues reprirent de la couleur. Il sentit son rythme cardiaque se calmer. C'était un vrai petit miracle. Gabriel s'excusa, se justifia, mais il n'en avait vraiment pas besoin. Eiko eut un petit rire et lui sourit gentiment. Il prit doucement son portable dans les mains du garçon et l'éteind aussitôt, avant de le mettre tout au fond de son sac. Il ne supporterait pas qu'il tente encore de le contacter. Il reporta son attention sur le jeune homme qui semblait toujours mal à l'aise. Eiko passa la mèche qui couvrait son oeil gauche derrière son oreille, pour cacher sa gêne.

"Merci, tu me sauves. Je...Je n'arrivais pas à raccrocher. Excuses moi, c'est vraiment bête de ma part."

Il eut un petit sourire désolé. Maintenant, c'était sur, Gabriel allait se douter de quelque chose. Mais, étrangement, lui en parler ne le dérangerait pas. Surement parce que le garçon avait lui même confié une chose difficile à Eiko. Il se rassit sur le banc, et retira son sac pour faire de la place à Gabriel. Il tapota gentiment à côté de lui en souriant. Il avait une envie folle de discuter, de rigoler, de penser à tout sauf à ce...prof de dessin. Il regarda Gabriel. Il était... inquiet? Il en fut un peu surpris, mais en tout cas, c'était l'air qu'il donnait. Il lui avait dit qu'il avait l'air triste, c'était vrai. Maintenant qu'il était présent ça allait mieux évidemment, mais il tenait à le rassurer.

"Ne t'inquiètes pas pour moi. Maintenant que tu es là ça va. Alors, comment c'est passé ta journée?"

Se qui était fou avec Eiko, c'est qu'il avait toujours l'air de s'intéresser aux autres, qu'ils parlent de cuisine, de cartes, ou bien de cours il écoutait toujours attentivement. Il n'en avait pas que l'air, il aimait vraiment écouter les autres. C'était une qualité indéganble qu'il tenait de sa mère, ou plutôt qu'il avait gardé de sa mère. Avant entre eux c'était fusionnel, mais, depuis qu'elle savait pour ses histoires d'attirances, se n'était plus la même malgré les efforts. Outre le fait de savoir comment c'était déroulé sa journée il aurait voulu en apprendre plus sur lui, et à vrai dire, il était un peu inquiet de se qu'il avait découvert ce midi. Il n'avait pas de pitié, il était simplement inquiet. Il se demandait si ce frère était un homme bien, et il était curieux d'en apprendre plus. Il hésita un petit instant, puis sa curiosité eut raison de lui.

"Dis moi, comment sa se passe pour toi ici, avec ton frère? Tu t'es fais des amis je suppose?"

Ca semblait évident pour Eiko, tout le monde était suseptible de se faire des amis, évidemment pour lui, c'était autre chose. Il s'étonna lui même, Gabriel avait le don de le mettre très à l'aise. Sans doute parce que lui aussi était timide, et qu'il n'avait pas d'autre choix que de tenter de poursuivre la conversation. Parler avec lui lui proccurait en outre beaucoup de plaisir, il oubliait ses problèmes, et il se sentait bien. Ce garçon semblait tellement gentil, et... atypique! Eiko sourit à cette pensé, oui il l'était. Ils se ressemblaient, décidement. Il était avide d'en apprendre plus.

Revenir en haut Aller en bas
Gabriel Fitz
Elément: Eau
Gabriel Fitz


Petit(e) ami(e) : o//////o
Avertissements : 0
Présentation : Clic Here

Fiche Daemon
Nom: Zéphyr
Espèce: Canis Lupus :: Louve des Steppes
Sexe: Femelle

Eine termin? Empty
MessageSujet: Re: Eine termin?   Eine termin? EmptyVen 24 Déc - 2:30

[Hj: Pardon pour l'immense retard. Je suis impardonnable. Ecrire est devenu dur ces derniers temps et l'envie m'a deserté. Mais ca m'est venu très naturellement pour répondre tout à l'heure. Tu dois m'inspirer ;)]

Gabriel en l'entendant rire, releva un peu les yeux. Il riait de lui..? Toute pensée le déserta quand il lui adressa un sourire. Puis il remarqua sa pâleur hors norme, et se mordilla la lèvre d'anxiété, inconsciemment, la faisant rougir. Il sentit ses mains effleurer les siennes lorsqu'il récupéra le portable, et nota que sa peau n'était pas gelée, comme l'aurait pourtant laissé supposé son teint cadavérique. Dans ses yeux, des nuages de tristesse, qui s'effilochaient. Il repensa à cette châleur, eut envie de le serrer dans ses bras. Se sentit mal à l'aise... Il remarqua qu'il se débarassait pour ainsi dire de son portable. Ca devait être grave, pour qu'il fuit ainsi. Du harcèlement? Pour un mort, un ami blessé, quoi que ce soit d'autre, il aurait décroché, ou aurait tenté de rapeller. Cette détresse... Cela faisait penser à de l'amour. Quoi alors, une peine de coeur? Devait il être amoureux pour se mettre dans un état pareil... Il était toujours aussi mal à l'aise, cette envie de le réconforter ne lui allant pas. il serra ses bras autour de lui, dans un geste d'auto défense futile. Il le vit replacer sa mèche derrière son oreille et suivit le geste, le trouvant très... Gracieux. Très beau. Ma à l'aise. Encore. Mais comment pouvait il en arriver à penser qu'une mèche remise derrière l'oreille pouvait être belle? >.<

"Merci, tu me sauves. Je...Je n'arrivais pas à raccrocher. Excuses moi, c'est vraiment bête de ma part."

Heu... je..."

Il se sentit...bête. Passa une main dans ses cheveux, levant les yeux au ciel, les joues encore rouges. Etait il possible de mourir de honte? Au moins, Eiko ne semblait pas lui en vouloir... Il avait même dit qu'il l'avait sauvé. Gabriel esquissa un frêle sourire. Avant de voir son air désolé. Et lui, de prendre un air tout penaud. Il dit, d'une voix presque inaudible:

"Pardon"

Il sentait qu'il remuait sans l'avoir voulu quelque chose de douloureux, qu'il c'était immiscé trop loin par son geste dans l'intimité de Eiko, là ou il n'avait pas sa place, dans une histoire qui ne le concernait pas. Pourtant, il ne regrettait pas son geste. Il le vit s'assoir sur le banc et resta immobile, indécis. Le vent roulait dans les allées, glacant tout. Il sentait le bout de ses doigts, dépassant de ses mitaines, geler. Il ne faisait pas plus froid ici qu'en Allemagne, et Fitz ne craignait de toute façon pas le trop le gel, mais là, il se sentait tellement mal... Il le vit tapoter le banc à côté de là ou il était assis pour qu'il le rejoigne et n'osa pas bouger. Son sourire le fit hésiter plus que tout le reste peut etre. a quoi jouait il? Il était en train de se rapprocher plus que de raison de cet étrange inconnu si semblable à lui. Il sentait sans vraiment savoir pourquoi, que c'était une personne à qui il pourrait facilement tenir enormément. Devait il prendre le risque? On perds toujours ce qui nous sont chers, à moment donné... Zéphyr observait son humain, les yeux mi clos. Ce quise passait dans sa tête était d'une importance cruciale. Elle intervint un peu en le poussant du bout du museau. Il alla s'assoir à côté de Eiko, sur le bord du banc, et oubliaz les pensées qui agitaient son esprit. Il le sentit le dévisager un peu, et se forca à le regarder dans les yeux lorsqu'il lui parla. C'était plus poli... Ce qu'il dit lui fit chaud au coeur. Mais en même temps... Il n'arrivait pas vraiment à obeir. S'inquiéter, c'était un peu un sixième sens chez Gabriel.

"C'est... c'est gentil de dire ça..."

Comment c'était passé sa journée? Mal. MALLLLL. Comme toutes les journées dans ce lycée... Mais ou était la sortie?!

"Et bien... Je n'arrive pas a tout comprendre... Les professeurs parlent trop vite."

En fait,il ne comprenait que la moitié des cours, et ne captait rien au language technique. Il était complètement perdu...

"Le lycée est très grand! J'ai failli me perdre. Heureusement que Zéphy est là..."

Il sourit en disant ça, son regard se posant sur la louve et se faisant tendre. Oui. Heureusement que Zéphyr était là. Tout le temps. Il reporta son attention sur Eiko à la question. Et resta la bouche ouverte. Rougit. Vira au blanc. Se recroquevilla un peu sur lui même. Zéphyr gronda. Gabriel était mort de honte en y repensant. Et pas que... Dire que son frère... Que c'était son frère qui... Oh mon dieu... Oh...

"Mon frère... Mon frère... est... un type bien, je suppose..."

Ouais. Il supposait. Mon dieu... Il avait... Avec son frère... Comment parler de ça? Comment pouvait il parler de ça? Non. Non, il ne pouvait pas. C'était la summum de l'atrocité. "Ca". Il préféra dériver sur la deuxième question, se mettant à bouger lentement d'avant en arrière, dans un rythme lent, se balancant comme un enfant.

"Les gens ne viennent pas trop, mais je ne suis pas arrivé depuis longtemps... En fait, je pleure souvent, et ca ne doit pas me donner l'air très aimable!"

Il fit une drôle de grimace, mimant les pleurs. Il se sentait un peu mieux. Moins mal à l'aise. Eiko le mettait en confiance. Il lui semblait qu'avec lui, il ne risquait rien. Et puis... Il lui plaisait beaucoup. Il aurait bien aimé essayer de le connaître. Plus. Gabriel n'avait après tout jamais tenté avec qui que ce soit. Alors pourquoi pas... Même s'il sentait une sorte d'impression diffuse. Et la dernière fois, cela lui avait joué un drôle de tour...

"Et toi, ta journée?" Il ajouta, le plus naturellement du monde, un peu naïf et candide dans sa manière de dire les choses, sincère, sans comprendre ce qu'il pouvait y avoir de gênant:

"J'ai eu envie de te prendre dans mes bras tout à l'heure. Je serais mort de honte en le faisant... Mais tu avais l'air si triste. J'aime pas..!"

Il pencha la tête de côté, l'observant de ses grands yeux clairs, souriant.

"Tu as pleuré et fait fuir les gens toi aussi?"
Revenir en haut Aller en bas
Eiko Youchiro
Elément: Feu
Eiko Youchiro


Avertissements : 0
Présentation : Clic Here

Fiche Daemon
Nom: Myuca
Espèce: Renard polaire
Sexe: Mâle

Eine termin? Empty
MessageSujet: Re: Eine termin?   Eine termin? EmptyVen 24 Déc - 17:40

[ Merci bicoup ^^ Ca fait toujours très plaisir =) ]


Eiko soupira discrêtement, puis inspira. Il tentait tant bien que mal de se détendre, c'était idiot, vraiment idiot. Gabriel devait le trouver stupide, ne pas parvenir à raccrocher un téléphone, c'était tout simplement ridicule. Un idiot finit, voilà pour quoi il passait maintenant. En plus, cette angoisse qu'il rappel. Il avait peur de rallumer son téléphone, il le connaissait, il savait qu'il tenterait d'aller quarante fois de suite, juste pour le faire culpabiliser, ça lui ressemblait bien. Mais peu importait pour l'instant, il avait coupé son téléphone. Le seul problème, c'est qu'il était mort de honte, vraiment, mais tachait de le cacher au mieux. Il savait que Gabriel était aussi du genre timide, et ne voulait absolument pas le mettre mal à l'aise, surtout alors qu'il venait de l'aider. Il avait déjà bien gaffer la dernière fois. Il préfera s'intéresser à lui, à sa journée. Mais aussitôt, il sentit qu'elle ne c'était pas passé aussi bien qu'il aurait voulu. Gabriel lui expliqua, Eiko ressentit un petit pincement au coeur. Il devait se sentir très seul, dans ce pays où il ne comprenait qu'à peine la langue. Et les professeurs qui parlaient sans se gêner de se qu'il ressentait. Tu es trop sentimentale Eiko, beaucoup trop. Ca lui jouait toujours des tours. Il sourit en entendant la remarque sur Zéphyr et caressa Myuca par réflex. Heureusement qu'il était là, lui aussi. Il rougit en remarquant que les mains de Gabriel semblaient geler. Il se demanda s'il faisait moins froid en Allemagne. Il hésita, puis se força à agir. Il avait prit les mains de Gabriel dans les siennes et tentait de les réchauffer, les joues en feu. Il fit mine de rien et répondit d'une voix douce.

"Ne t'inquiètes pas, ça viendra. Il parait que le japonais est une langue très facile à apprendre. Et puis si tu as des doutes demande moi. Je dois toujours avoir mes cours, si tu n'arrives pas à noter, je te les passeraient...Ca va mieux, euh, tes mains?"

Il rougit d'autant plus, et les retira doucement. Il avait simplement eut envi de...De...L'aider. De le réchauffer, il semblait tellement perdu, un peu comme lui finalement. A cette pensé il remit rapidement ses mains sur ses genoux. Heureusement, Gabriel attira son attention, l'empêchant de se pauser mille questions sur se qu'il venait de faire. Il aurait peut être mieux fait de ne pas parler de son frère, le sujet semblait extrêmement sensible. Eiko fut un peu gêné, en vérité, très gêné. Le visage de Gabriel exprimait une expression étrange et il se demanda un petit instant si...Enfin, si...Il se donna une claque mental, il y avait pensé! Quel idiot, ça ne le regardait pas du tout, et en plus pourquoi de telles idées lui venaient à l'esprit? Peut être parce que ce regard, il le connaissait. C'était le siens, lorsqu'il regardait Jasper, avant, lorsqu'il peignait avec son air concentré, ou qu'il donnait cours, en riant. Ce même regard, mais avec des conflits intérieurs, et une gêne apparente. Le voyant très mal à l'aise, Eiko préféra ne pas relever. Il lui sourit gentiment et se contenta de dire:

"Tant mieux."

Il préféra ne rien ajouter. C'était ridicule, il c'était mit un doute improbable. Totalement impossible même. Et si les allemands...? Non, bien sur que non. C'était donc en effet totalement ridicule. Il reporta son attention sur Gabriel, qui le fit sourire franchement, chose qui ne lui était pas arrivé beaucoup ses derniers temps. Sa façon de se balancer était adorable. Il était le genre de garçon qui le mettait à l'aise, et qui lui donnait envi de parler. De plus, il le voyait se détendre, lui proccurant le même effet. Il était heureux d'être avec lui, il n'aurait jamais espérer rencontrer quelqu'un comme lui aussi vite. Oui, très heureux. Myuca s'approcha de Zéphyr, la reniflant de loin, signe qu'il cherchait à l'approcher pour la connaître, en accors avec les sentiments de Eiko. Il sourit et rit doucement en entendant la remarque de Gabriel.

"Ca doit faire fuir une certaine partie de gens je suppose. Les gens vont toujours vers ceux qui sourit. Mais il y en a d'autre qui trouve ça attendrissant, c'est une preuve de sensibilité, je trouve."

Il lui sourit, il était sincère, pour une fois il osait dire se qu'il pensait, sortez le champagne, le miracle de noël existe donc bel et bien. Puis, il se remémora rapidement sa journée, en un clin d'oeil sa journée tout aussi mauvaise que la sienne repassa devant ses yeux. Mais il se sentait tellement à cent lieux des problème avec Gabriel qu'il préfera en sourire, puis carément en rire doucement. Il haussa les sourcils l'air de dire: "génial" de façon très irronique.

"La première journée n'est jamais la meilleure, il faut rester positif! Disons que j'ai dus me présenter à chaque cours devant toute la classe et à part : eeeeuh, rien n'est sortit. Je suis un peu...Etrange, parfois."

Il disait ça, parce qu'il aurait tellement voulu se présenter de façon très sur de lui, parlez avec tout le monde, rire avec tout le monde, pourtant il en était incapable, et il trouvait cela tellement contradictoire que ça en devenait étrange. Il regarda Gabriel dans les yeux. Il se fit la rélfexion qu'il était beau, peut être était ce charme étranger qu'il dégageait, il ne savait pas exactement mais...Il préfera regarder ailleurs, il baissa les yeux. Jasper le hantait encore, il n'allait pas se le cacher. C'est pile le moment que choisi Gabriel pour lui d'un seul coup, sans crier garre, une phrase qui ne lui ressemblait pas, pour le peu qu'il le connaissait. Eiko entrouvrit la bouche, surprit. Il lui parla de faire fuir des gens en pleurant, il avait bien dut comprendre d'où venait sa peine tout à l'heure, il n'était pas idiot, évidement. Le prendre dans ses bras? Sur le coup, il aurait été gêné, certainement, mais ça lui aurait fait du bien. Il lui offrit un joli petit sourire, il était mignon avec sa tête sur le côté.

"Et bien...Je ne l'ais pas fait fuir, c'est moi qui suis partis. C'était plus possible, ça devait n'importe quoi. L'amour ça sert à rien quand ça devient si...malsaint. La passion c'est pas de l'amour, c'est trop fort. Ca détruis. Alors j'ai préférer venir ici. Voilà, je suppose que je te devais une explication pour tout à l'heure."

Ca lui avait fait mal d'en parler. Mais il se sentait vide à présent. Peut être qu'ensuite il se sentirait mieux, comme un peu libérer. On disait souvent que parler faisait du bien. Il l'espérait. Il ne voulait plus le voir, lui non plus, pourquoi l'appelait il? Pour qu'ils se voient, qu'ils discutent? Pour quoi faire encore? Se remettre ensemble, et que ça continu. Jamais, il ne recommencerait jamais une telle histoire. Il voulait quelque chose de calme, des sentiments pures, un amour sans histoire. Ou plutôt avec quelque histoire bien sur, mais pas comme celles qu'ils avaient, ils en étaient même venu au main alors qu'ils s'aimaient tellement, c'était incompréhensible, c'était tellement pitoyable, qu'il vallait mieux souffrir un peu maintenant plutôt que de continuer comme ça. Eiko soupira, et sans vraiment réfléchir il pausa sa tête sur l'épaule de Gabriel. Une sorte de soutiens. Il ne savait pas pourquoi il avait fait ça, mais il l'avait fait. Le contact le rassura, son odeur était agréable. Pourvu que ça ne le dérange pas...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Eine termin? Empty
MessageSujet: Re: Eine termin?   Eine termin? Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Eine termin?
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Pluie d'Automne :: Extérieur :: Cour-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser