Il est chou, gesalat

Dans une rue commerciale, pas très loin de l'appartement de Kaze, Samaël regarda l'heure pour la centième fois de la journée. Il soupira en constatant qu'il n'avait le droit d'acceder aux lieux que dans une demi heure. Il c'était déjà promener à droite à gauche dans le quartier toute la journée, s'amusant à lancer des sourires charmeurs sur tout les passants. Il c'était fait draguer par dix nanas, et trois mecs. Dommage qu'ils ne soient pas aussi libérer, ou peut être l'étaient ils, mais pas en pleine rue. Il s'en amusait, jouait simplement. Même s'il aimait Kaze sans pouvoir constater sans arrêt son pouvoir de séduction inné la vie lui semblait bien monotone. Quant à Ahélie, elle avait déjà fait peur à beaucoup d'enfant, et pas mal d'adulte, du moins ceux qui mattait un peu trop Sam à son goût. Tout deux aimant néanmoins un peu trop leur apparances et l'activité qui consistait à charmer et à parader. Ils c'étaient assit à même le sol dans un parc. Sam avait du mal à tenir en place depuis le matin, il était tellement excité à l'idée de passer une semaine chez Kaze. Il sourit, imaginant d'avance. Ca le stressait, mais il avait hâte. Ca ne les engageaient à rien de toute façon, c'était simplement la seule façon que son petit ami avait trouvé pour l'éloigner de son ex. Ex qui arrivait demain sur le sol nipon, et qui n'avait pas été très ravi d'apprendre la nouvelle par ailleurs. Sam le lui avait annoncé par téléphone, et Mika n'avait pas franchement apprécier. C'était justement la raison pour laquelle Sam l'appela à ce moment.

"Salut, lâcheur!
_Salut Mika. Charmant dis moi, j'espère que ça ira mieux quand tu seras arrivé.
_Mouai. Je comprends pas pourquoi tu me lâches, qu'est ce que je t'ai fais? On aurait pu s'amuser c'est trop bête!
_Je sais. C'est Kaze, il m'a eut avec des sentiments. Une de ses bouilles, une vraie torture psychologique t'imagines pas.
_Si, toi quand tu veux que je t'achète un truc.
_*rires* Ouai, c'est à peu près ça.
_Pff. Bah moi je boude. Sauf si tu me le présente eeeeeet que tu me fais un petit bisou de bienvenue.
_Ok. Sur la joue le bisou.
_Ah non, aucun intéret dans ce cas. T'étais pas un peu plus libéré avant toi?
_Si...Je ne vois pas non plus le mal d'un petit bisou sur la bouche à un ami, mais ici ça ne fait pas. Et Kaze le prendrait mal. Même s'il peut aller se brosser avec ses histoires de rouler une pelle à un mec hideux pour la simple raison qu'il était bourré.
_Sympa ton copain. Justement, tu devrais te venger en...
_...Laisses tomber, ça marche pas. *rires*
_*rires* Oh fait, je t'ai fais une liste des endroits où je veux aller. Et je veux aller au concert de Kat-tun!
_Tues moi si tu veux, mais on ira pas.
_Si, on ira. Jin est canon!
_Je le suis encore plus, alors se sera une soirée avec moi.
_Toi tu me foues sans cesse des rateaux, t'es pas drôle quand t'es en couple. Jin lui il me fera un câlin!
_Pff, dans tes rêves bleus Mika. Yata, c'est l'heure, je vais chez lui!
_Ravi pour toi. Adieu, traître."

Sam pouffa de rire en raccrochant son téléphone. Il jeta un coup d'oeil à Ahélie qui leva les yeux au ciel et le fixa dans les yeux d'un air très sérieux.

"Je n'irais pas au concert de Kat-tun Sam."

Il lui sourit d'un air entendu et caressa sa tête. Il ramassa son sac et dut se retenir de ne pas courir vers le bâtiment. Kaze, il l'avait attendu ce moment toute la journée! Il rêvait de se blottir dans ses bras plus que tout. Il comptait aussi au passage avoir sa petite vengance, il avait détesté se retouver seul dans son lit l'autre jour, qui lui avait parut du tout bien trop grand. Il voulait un petit massage en compensation. Il passa la porte, et sentit son coeur battre fort. Il sourit et gravit les marches rapidement. Il espérait bien qu'il lui sauterait dessus, même s'il s'imaginait plutôt un Kaze stressé le connaissant. Voir toujours le bon côté des choses, c'était la devise de Sam numéro deux, la numéro une étant le fait de se trouver parfait et absolu. Il fit un clin d'oeil à la petite voisine du dessous qui rougie jusqu'au oreille et parvint enfin à la porte. Il respira profondément et frappa à la porte. Qu'il se dépêche d'ouvrir, il avait trop envi de le voir!

Heureusement pour lui, Kaze ne tarda pas. Sam lui offrit un magnifique sourire et vint l'embrasser amoureusement. Tandis qu'il l'enlaçait avec délice, Ahélie elle, grogna légèrement. Elle n'était pas forcément ravie de la situation, elle préferait rester seule avec Sam, et la cohabitation était loin d'être son fort. Elle appréciait néanmoins le fait de passer cette semaine chez Kaze plutôt que chez eux. Parce que contrairement à Mika, Kaze ne sautait pas sur les gens et n'avait pas pour habitude de la caresser et de lui tirer joyeusement la queue. De plus, cet homme était plutôt d'un naturel calme, qualité qu'elle appréciait néanmoins, tandis que l'autre idiot chantait et parlait fort, se qu'elle haïssait. Elle épprouvait néanmoins beaucoup de jalousie envers Kaze, ainsi enlacé avec Sam, elle aurait tant désirer qu'il n'aime que elle toute sa vie...

Sam referma la porte derrière eux et posa son sac par terre. Il regarda autours de lui et put constater avec un joli sourire que tout était parfaitement rangé et propre. Typiquement Kaze. Il revint se blottir contre lui, non, maintenant qu'il était là il n'avait aucunement l'intention de le lâcher. Surtout que Adriel arrivait après-demain, et donc que ça poserait problème pour les câlins. Mais grâce à l'intervention de Mika, des câlins, il pourrait en avoir tout les soirs. Il devait penser à lui acheter un cadeau pour ça d'ailleurs. Ahélie avait déjà prit place sur le canapé, allongé de tout son long: un minimum puisqu'elle allait devoir passer une semaine ici. Sam déposa un doux baiser sur les lèvres de Kaze. Il était trop chou, et tellement beau cet homme là...

"Tu m'as manqué."

Oh que oui, surtout parce qu'il savait qu'ils allaient passer toute la semaine ensemble. Etre avec lui, rentrer avec lui, se doucher avec lui, tout avec lui, voilà de quoi le ravir. Il se doutait que Kaze devait à moitié être paniqué le connaissant, à l'idée que Sam voudrait vivre avec lui. Mais il comptait d'ailleurs lui dire ce soir: il n'en avait aucunement l'intention pour l'instant. Dans longtemps, oui peut être. Mais il n'était absolument pas prêt à vivre avec lui maintenant. L'avantage avec Kaze c'est qu'il se doutait de ses réactions, lui qui était une boule de nerfs sur papatte. Mais il adorait ça aussi de toute façon.

Edit Mael: Pts comptés

En fait, contrairement à ce qu’il avait pensé, Kaze ne fut pas stresser durant la journée. En même temps, il c’était arranger pour continuellement s’occuper l’esprit histoire de ne pas divaguer et de ne pas commencer à paniquer. Il s’était concentré sur ses cours pendant la journée, puis il était gentiment rentré chez lui et c’était affairé à ranger son appartement, histoire de le rendre acceptable pour accueillir son locataire provisoire. Il eut fini plus tôt qu’il ne l’aurait pensé. Que faire maintenant pour continuer à s’occuper ? Il alla consulter sa boite mail, rien d’intéressant comme d’habitude, puis finalement, il s’assit à son piano, programma une alarme à l’heure convenue sur son portable et se mit à jouer. Il joua ainsi sans interruption pendant un peu plus de d’une heure et demi. Il était très, très en avance… Soudain, une idée lui traversa l’esprit. Il pensa à un petit cadeau qu’il pouvait faire à Sam et qui sans doute lui ferait plaisir. Du moins il l’espérait car ce cadeau était un geste profond de la part du beau blond. Ce dernier sortit de chez lui et fit rapidement la course qu’il avait décidé de réaliser, puis lorsqu’il rentra chez lui, il était presque l’heure, plus que vingt minute avant que son amérindien débarque.
Il décida d’occuper ce temps à… la respiration ventral. Non ce n’était pas un de ses trucs de femmes en ceinte, mais une technique de relaxation que lui avait enseigné sa mère lorsqu’il était petit. Respirer le plus profondément possible, puis expirer très doucement. Ces gestes avaient pour effet de diminuer peu à peu le rythme cardiaque et de détendre. C’était plutôt efficace, et cela lui permit de ce retrouvé totalement serein lorsqu’il entendit les coups s’abattre sur la porte de son appartement.

Il ne tarda pas à aller ouvrir, Sam n’étant pas le genre de personne à apprécier les gens qui se faisait désiré un peu trop longtemps. Lorsqu’il ouvrit, il eut le plaisir de découvrir son Sam plus souriant que jamais, qui lui sauta au cou avant de l’embrasser de sa manière si irrésistible. Après ce « bonjour » un peu particulier, le beau brun entra tout naturellement, déposa son sac et observa l’intérieur qui était pour le moins… nickel. Puis il revint enlacé et embrasser Kaze qui ne demandait que ça. Ces sensations étaient toujours les mêmes, mais elles étaient si plaisante qu’il les aurait volontiers perpétué chaque jour comme un rituel. Oui, répété cela à l’infini ne l’aurais pas déranger du tout. Il serra son amant dans ses bras en lui rendit son baisé, un peu plus fougueusement et langoureusement que ce dernier. Puis il le prit par la main et l’attira doucement jusque dans la pièce principale. Le canapé était occupé par Ahélie… tant pis, il laissa le fauteuil à Sam et tira sa chaise de bureau histoire d’avoir un endroit ou se mettre. Sylphil le rejoint et monta sur ses genoux. Elle s’y roula en boule l’air de rien et entreprit de saisir un sommeil bien mérité. Elle aussi avait bien travaillé durant l’après midi pour nettoyer l’appartement.

Kaze posa ensuite son regard sur les yeux argenté qui le fixait. Bon, maintenant ils étaient là, tout les deux, et une question presque existentielle se mit à flotter dans la pièce. Que faire ? Mince, le professeur espéra que cette question ne reste pas sans réponse, mais surtout qu’elle ne revienne pas systématiquement pendant les jours à venir. C’était un calme vendredi soir au Japon, et cette situation durerait jusqu’au vendredi prochain. Bon aller, en se creusant un peu les méninges, on trouvait toujours plein de choses à faire ! Non ?... Un silence pesant s’installa, et le blondinet cherchait désespérément quelque chose pour le briser. Mais rien ne lui venait. Et son beau brun ne réagissait pas non plus. Mince, ce que ça pouvait être oppressant cette latence. Allez ! Il fallait trouver quelque chose à dire ou à faire, n’importe quoi, même quelque chose de stupide conviendrait ! Allez cerveau ! Et tout à coup, ding ! Une cloche tinta dans la caboche du professeur alors qu’il se rappela qu’il avait un cadeau un peu spécial à faire à son amant. Il prit enfin la parole.

- J’ai un turc… enfin, j’ai quelque chose à te don… heu confié.

Il fouilla rapidement dans sa poche et en sortit son trousseau de clés. Il y avait celle de sa voiture, de sa boite aux lettres, de son appartement… Et deux était identique. Il en décrocha une de l’anneau duquel elles étaient prisonnières et remit le trousseau à sa place, gardant l’esseuler au creux de sa main. Il la tendit à Sam qui la saisi tout en continuant à le fixer avec insistance.

- C’est la clé. Enfin je veux dire, la clé de mon appartement.

Encore ce silence pesant… Mince mais nan ! Ce n’était pas ce qu’il avait voulu dire ! Ce n’était pas une invitation à venir habiter chez lui ou quelque chose du genre et de très… solennelle. Non, rien de ça. Mais en y réfléchissant sa phrase avait presque sonné comme une demande en mariage. Arriverait-il un jour à s’exprimer correctement du premier coup lorsqu’il s’adressait à Sam ? Allez savoir, en tout cas ce n’était pas gagner. Toujours était-il qu’il fallait qu’il corrige le tir avant que le beau brun ne pense qu’il veuille directement passer à la vitesse supérieure dans leur relation.

- C’est parce qu’on ne va pas forcément partir ou rentré aux mêmes heures. Ou si on sort en même temps toi pour aller voir ton grand père et moi pour… n’importe quoi. Histoire que chacun puisse être libre de ses mouvements.

Voilà. Il n’avait pas bafouillé, c’était bien expliquer, tout c’était passer à merveille. En plus il montrait bien à Sam qu’ils étaient libre tout les deux, et qu’il ne l’avait pas invité à passer cette semaine chez lui pour l’enfermer ou le surveiller. Il voulait juste le savoir dans ses bras durant la nuit et un maximum auprès de lui, mais en aucun cas il n’aurait osé ne serait-ce que pensé à entraver sa liberté. Il savait très bien que son Sam était fier et sauvage, et que personne ne réussirait jamais à le garder en cage.

Gesalat...Il embrassait toujours aussi bien. Finallement se faire des films en s'imaginant dans les bras de son amant toute la journée avait du bon: il l'attendait tellement que ses baisers étaient toujours aussi intense. De toute façon Kaze avait toujours été doué pour embrasser pour son plus grand plaisir. Il profita de leur entreinte, soupira profondément un petit sourire sur ses jolies lèvres, puis rompit doucement leur baiser. Sam sourit à Kaze et alla s'asseoir sur le fauteuil libre, puisque mademoiselle Ahélie revandiquait le canapé. Celle ci était en train de se pleindre que celui ci n'était pas assez moue à son goût lorsque le visage de Kaze l'interpela. Il semblai stressé, et soucieux soudainement. Etrange. Il avait d'ailleurs été surprit de le trouver détendu sur le pas de la porte. Il ouvrit grand ses yeux argentés, pour lui demander indirectement se qu'il avait. Il sourit gentiment en l'entendant bafouiller, adorable décidément, il adorait lorsqu'il était gêné. Se n'était certe pas très sympathique de sa part, mais il n'y pouvait rien ça le rendait chou. Lui confier quelque chose? Il ne voyait pas se que ça pouvait être, alors il se releva et avança vers lui. S'il le lui confiait il voulait bien le garder. Sauf que...Il ne s'attendait pas à ça. Il ouvrit grand ses yeux de stupeur lorsqu'il sortit son trousseau de clef et qu'il lui en tendit une.

Le jeune homme un peu prit au dépourvu ne la prit pas tout de suite. Il lança un regard interrogateur à Kaze. Il tentait de paraître calme, alors qu'en vérité il sentait son coeur battre fort. Il avait un doute qui le dérangeait fortement: et s'il c'était trompé en pensant que Kaze n'avait pas l'intention de vivre tout de suite avec lui? Il ne se voyait pas lui dire non, pourtant s'il le lui demandait il devrait le faire. Il n'avait pas envi de devoir partir en courant avec Kaze. Il sentit Ahélie s'énervé, celle ci sauta du canapé et avança vivement vers eux. Il la vit se mettre entre Kaze et lui, comme pour le protéger, s'interposer. Il soupira et caressa sa tête pour la calmer. Si ça se trouvait Kaze voulait simplement éviter les problèmes de clef cette semaine avec leur horraires différents, c'était le doute qui le rendait nerveux.

"Ca va Ahélie calmes toi, c'est juste pour une semaine je t'ai dis."

Les moustaches frémissantes Ahélie fixait Kaze intensement. Sam sourit gentiment comme pour s'excuser à son beau blond et prit la clef. Mine de rien lui donner sa clef même pour une semaine se n'était pas rien, ça lui faisait plaisir. Même s'il ne s'avait pas à s'en servir il la garderait précieusement comme un cadeau. D'ailleurs il sortit le collier qu'il portait au tour du coup, c'était une chaîne sur laquelle se trouvait un talissement donné par son grand-père, un bibelot par Mika, et où se trouvait le pendentif de sa mère. Il passa la clef à la chaîne et déposa le collier sur sa poitrine. Kaze lui confirma alors se qu'il pensait: c'était simplement pour les horraires. Le poigh sur sa poitrine disparu et le sourire de Sam devint de nouveau radieu, moins crispé. Il vint embrasser Kaze.

"Merci. Je la garde prêt de mon coeur, promis."

C'était sentimental, un truc d'indien. Pour protéger l'amour de ceux que l'on aime on garde un objet qu'ils nous ont donnés prêt de notre coeur, en pendentif comme il le faisait par exemple. Il s'en voulait à présent, la réaction de Ahélie avait été de sa faute cette fois ci. Ca le gênait un peu, ça avait dut prendre Kaze au dépourvu. Pour une fois que se n'était pas ses peurs enfouies qui guidaient la belle daemon. Celle ci, calmée, retrourna alors s'avachir sur le canapé, juste au cas où quelqu'un tenterait de lui voler sa place, comme si c'était possible...

Ayant retrouver sa joie de vivre naturelle Sam inspectait l'appartement, faisant mine de chercher de la poussière. Il pouffa de rire et s'exclama:

"Et bah ma pauvre Sylphil, il t'a obligé à faire le ménage?"

Il lança un petit clin d'oeil à Kaze, c'était juste pour le taquiner. Il savait bien qu'il faisait toujours des efforts lorsqu'il venait chez lui. D'ailleurs ça le touchait. Le jeune amérindien retourna près de Kaze et se colla gentiment contre lui. Il plongea son regard dans le sien et passa ses bras autours de ses épaules. Sa présence était tellement apaisante, elle lui faisait du bien. Il se demandait même parfois comment ferait il s'il n'était plus là pour le prendre dans ses bras. Se serait très ennuyeux, parce que Sam l'aimait après tout, même s'il était sauvage et solitaire. Il passa ses mains sur ses épaules et les caressa. Il lui sourit.

"Tu veux un massage?"

Après tout il ne savait pas quoi faire, sans compter que, accessoirement, il en avait rêvé toute la journée. Et c'était aussi une manière de se détendre lui même. Cette semaine allait être un vrai délice...Il sourit à cette pensé et vint l'embrasser tendrement. Heureusement qu'il avait prit le gel de massage, juste à tout hasard hein...

Oups, heureusement qu’il avait rapidement expliqué son geste car Sam comme sa panthère avait eu en premier lieu une réaction de total rejet. En tout cas, le professeur était sûr d’une chose maintenant : s’il restait encore un moment avec son ami, le jour n’était pas encore venu ou celui-ci accepterait de vivre en sa compagnie. Il ne ce sentit pas du tout vexé par ça, car lui aussi était encore dans cet état d’esprit. Chacun son espace, sa tranquillité et on se voit quand on en a envie. Bon, la semaine à venir serait une petite exception, mais il fallait bien des exceptions pour avoir des règles.
Sam sembla se « calmer » après les dernières explications. Ahélie qui avait sursauté du canapé le rejoignit pour s’y affalé de tout son poids, et le sourire revint aux lèvres du beau brun. Le surveillant regarda ensuite autour de lui, l’air malicieux et les yeux pétillant, comme s’il se moquait gentiment des efforts qu’avait fournis Kaze pour nettoyer son appartement. D’ailleurs, il fit bientôt une remarque sur ce sujet, s’adressant à la petite hermine qui leva la tête pour le regarder un instant, avant de la reposer entre ses pattes et de refermer ses petites paupières.

Puis Sam vint se blottir plus ou moins contre le professeur, très heureux de ce contact. Il passa ses bras autour de son cou, chose qu’il faisait en général quand il demandait des câlins, bisous, caresses… Mais le baisé ou le reste ne vint pas. Tiens ? Ah mais quelque chose de tout aussi plaisant remplaça ses gestes devenu presque habituels. Un massage ? S’il était fait par son cher et tendre alors la, aucune hésitation pour choisir la réponse. Kaze leva la tête vers lui, passa ses bras autour de son corps et l’approcha de lui afin de lui offrir un délicieux baisé.

- Si c’est toi qui le propose je ne risque pas de refuser.

Il n’était pas spécialement tendu. Un peu peut être avec le stress et les émotions accumulé. L’intériorisation ayant une fâcheuse tendance à ce répercuté sur le corps, il serait sans doute un peu noué. Mais sans plus, du moins c’est ce qu’il pensait, car il ne souffrait pas et ne se sentait pas vraiment rigide.
Sam lui dit d’aller s’allonger sur son lit pendant qu’il prenait de quoi le relaxer. Le professeur ne se fit pas prier et alla dans la chambre. Il souleva délicatement Sylfill avant de se lever et l’amena à ses coté. Il la déposa sur l’oreiller, encore roulé en boule, et elle ne bougea pas d’un poil. Kaze enleva ensuite sa chemise et s’allongea sur le ventre, attendant avec impatience de découvrir encore un des autres talents de son amant. Le beau brun était décidément doué dans un nombre de domaines qu’il ne pourrait sans doute pas les compter, à tel point qu’il se demandait quand il aurait découvert tous ses dons. Mais c’était tant mieux, car de telles choses étaient des plus agréables.

Le bel amérindien le rejoignit deux petites minutes après, et se mit à l’aise pour pouvoir se mettre au travail. Kaze ferma machinalement les yeux pour se concentré sur les sensations qui allaient venir. Malheureusement, la première chose qu’il sentit ne fut pas très relaxant, au contraire même. Un liquide froid coulait sur son dos. Il s’était crisper d’un coup sous la fraicheur, et son corps entier se recouvrit de frissons. Juste après vinrent les mains de son amants, et avec les frictions, le liquide comme sa peau se réchauffa. Il ne savait pas ce que c’était mais ce doutais de la nature de la chose froide. Un gel ou une huile de massage. Les mains du beau brun allant et venait le long de ses muscles en réalité beaucoup plus tendu qu’il ne le pensait, et bientôt, il fut envahie par un bien être total. Il était même trop bien pour prononcer la moindre parole. Comme à chaque fois que Sam faisait quelque chose, il le faisait bien, et se massage était une vraie merveille. Le blondinet soupira doucement de plaisir et se laissa totalement allé.

Sylphil déjà plonger dans un sommeil léger sombra totalement en recevant de manière dérivé les ondes positives et la plénitude de son alter égo. Kaze se dit qu’il avait quand même de la chance d’avoir un homme aussi bien rien que pour lui. Sam était excessivement beau, c’était un bon dessinateur, un bon musicien, un bon surveillant, un bon amant et maintenant un très bon masseur. Que de qualité qui poussait finalement le professeur à se demander ce qu’il pouvait bien faire avec lui. A faire la comparaison, il n’y avait pas photo quand auquel était le gagnant. Kaze était déjà plus âgé que le beau brun, assez beau oui mais rien de comparable, bon musicien sans doute, prof acceptable mais rien de plus. Sam aurait put se trouver quelqu’un de bien mieux, mais non, il avait jeté son dévolu sur lui, pour son plus grand bonheur. Le professeur n’était pas fou et il ne se faisait pas d’illusion. Le jeune et magnifique cheyenne finirait par trouver quelqu’un d’autre, qui lui plairait sans doute d’avantage. Mais en attendant, il était à lui, et il en profiterait pleinement jusqu'à ce que cette histoire ce termine…

Sam rougie légèrement, une bouille adorable affiché sur son joli visage, Kaze ne semblait pas fâcher de la réaction un peu trop apparante de Ahélie. Il en fut très heureux, il ne comptait certainement pas gâcher leur première soirée ensemble. Certes il y avait déjà eut d'autre soirée, mais celle ci n'était pas tout à fait comme les autres, elle était plus...Symbolique. En tout cas il rêvait de lui depuis trop longtemps pour l'autoriser à se fâcher maintenant de toute façon. Il sourit, Kaze était un homme exceptionnel. En plus de l'aimer, il avait la qualité de ne pas précipiter les choses, ça lui plaisait. Sam aimait prendre son temps, dans tout les domaines. Lorsque le jeune cheyenne lui proposa un massage, il accepta non sans cacher sa joie, pour le plus grand bonheur de Sam. Il prit sa main dans la sienne, l'autre prit son sac au passage, et ils filèrent directement vers la chambre. Oh, chouette alors. Sam eut un petit sourire en coin, fort heureusement Kaze ne le vit pas, étant de dos. Une fois arrivé, il l'embrassa gentiment et lui demanda de s'allonger.

Il s'accroupit, faisant mine de prendre quelque chose dans son sac, alors qu'en vérité il se rinçait l'oeil à regarder son petit ami se dévêtir. La chemine glissant lentement le long de ses bras, son torse finement musclé, totalement magnifique qui se dévoilait à lui...Wahou...C'est vrai, il fallait l'avouer, Kaze était canon. Sam sourit de nouveau, un petit sourire malicieux, très fier d'être avec un homme comme lui. Il considérait Kaze comme presque aussi beau que lui, se qui était un énorme record et une place plus que honorable. Il ne changerait pas ses vilaines manies narcissique pour autant. Et même pour son reflet dans le miroir il ne quitterait pas Kaze de toute façon. Le jeune homme finit de fouiller dans son sac lorsqu'il vit son beau blond s'allonger sur le ventre. Tsss...Bah, après tout, il avait tout de même envi de le masser. Il pourrait toujours continuer de l'admirer plus tard.

Convaincu silencieusement par ses arguments prometteur, le jeune cheyenne vint s'asseoir doucement sur le bassin de Kaze. Il fit mine de rien, alors qu'il en était bien content. Il mit du gel massant dans le creux de ses mains, les frôta rapidement. En fait, il était censé le chauffer comme ça, mais la tentation fut trop brutal et il pausa aussitôt ses mains sur les épaules de son cher et tendre qui frissonna. Sam s'en voulu un peu, mais finalement, c'était de sa faute, il n'avait qu'à pas être aussi beau. Il commença à chauffer doucement ses muscles, et il le sentit de détendre. Comme il s'y attendait il était tout de même un peu tendu. Il détendit chaque muscle, sans faire mal, en exécutant de petites formes circulaire. C'était certainement autant une caresse qu'un massage, en tout cas c'était très agréable pour lui aussi. Il descendit ses mains sur le bas du dos et pouffa doucement de rire. Encore son centre des emotions, et bah...

Mmmh...Le taquiner? Pourquoi pas? Il avait envi de s'amuser en peu. Le jeune homme sourit malicieusement et le chatouilla brièvement. Le sentant se tendre il rit gentiment. Puis recommença mine de rien. Il finit par se pencher sur lui et venir chuchoter à son oreille:

"Dis moi gesalat, tu crains les chatouilles?"

Jeu de gamin ou pas, il adorait. Parce que en général ce petit jeu se finissait pas une gentille petite bagare d'amoureux se soldant par un baiser intense. Il avait expérimenté cette technique plusieurs fois, toujours une réussite. Il n'était pas Samaël pour rien non plus. Il était joueur, il s'amusait de tout, même des gens certes, mais il aimait aussi les petits jeux anodins qui pouvaient très bien finir. Kaze était certes plus vieux que lui, mais il espérait bien qu'il était joueur également. Mine de rien Sam passa sa main sur ventre, le caressa doucement et sourit.

"On masse ce côté là aussi tu sais."

Oh que oui, c'était d'ailleurs bien plus agréable que le dos. Et bien plus intéressant aussi. Il soupira d'aisance et appuya son front contre son dos, respirant son odeur, ou plutôt l'odeur de l'huile qui sentait d'ailleurs très bon. Il y déposa un petit baiser et sourit.

"Moi aussi après je voudrais bien un massage."

Ses belles mains sur sa peau, de quoi le relaxer pour sur. Mais l'heure était au jeu et au massage du torse sublime de Kaze. Il le laissa se retourner en souriant. Il remit du gel dans ses paumes, prit soin cette fois ci de bien le chauffer, même si la tentation était bien plus forte que pour le dos. Il les pausa délicatement et se mit à masser, enfin, bon d'accord, à caresser. Il s'appliqua sur les épaules, s'amusa mine de rien à passer aux petits endroits sensibles, ceux qu'il aimait bien, et ceux que Kaze aimaient bien. Une vue d'un professionnel bien entendu, ou pas. Il se fit mille fois la réflexion qu'il était beau, et lui lança un petit sourire adorable. Un vrai petit ange ce Samaël. Une fois qu'il eut terminé il se pencha de nouveau sur lui et l'embrassa tendrement en passant sa main dans ses cheveux.

"Je t'aime gesalat..."

Il l'embrassa tendrement, sa langue vint caresser doucement la sienne. Il était intense se baiser, et qu'il était bon...Il soupira après un dernier petit bisou sur ses belles lèvres bien trop tentantes. Puis il se redressa, un sourire joueur aux lèvres. Il tendit le gel à Kaze, et retira trèèès lentement son tee-shirt, histoire de bien voir la réaction de son cher et tendre. Puis il lui tendit le gel en souriant.

"A mon tour."

Il rit joyeusement en s'allongeant sur le ventre, il ferma les yeux, totalement sous le charme. Un massage de Kaze, mmh, délicieu...

Hum… vraiment délicieux ce massage. Un peu plus et il se serait bien laisser aller, comme sa chère Sylphil. Mais tout de même, il n’allait pas faire ça, ne serait que par respect pour son cher et tendre. Quoiqu’il aurait put faire semblant rien que pour voir sa réaction, ça aurait put être très intéressant et assez drôle. Peut être une autre fois, car là, le beau brun venait de lui faire une proposition bien plus tentante que de le taquiner. Ce faire masser le dos était déjà un délice, mais le torse, rien que d’imaginer les mains de Sam s’aventurer doucement sur sa peau le faisait frissonner. Heureusement, Kaze n’était pas spécialement chatouilleux et il se retourna, faisant bientôt face au beau sourire de l’amérindien. Les mains expertes de son amant commencèrent leur promenade sur le devant de son corps, chauffant ses muscles, les détendant, et touchant parfois des endroits sensibles qui le faisaient serrer légèrement les dents histoire de ne pas lâcher un soupire d’excitation. Parce que mine de rien, avoir un si bel homme en face de soit, et le regarder en train de vous caresser ce n’était pas rien. Et pour Kaze qui connaissait déjà les joies du sexe avec cet homme là, il ne lui en fallait pas beaucoup plus pour l’exciter. D’ailleurs, en plus de la chaleur de sa peau, il sentait une chaleur le prendre au bas des reins. Il se calmait du mieux qu’il pouvait, pour ne pas passer pour un de ses mecs qui se mettent à bander dés qu’on les touches, mais ce n’était pas chose facile. Et Sam qui en rajoutait avec ses sourires adorables et irrésistibles… Et voilà maintenant qu’il venait l’embrasser, comme si de rien n’était. En même temps il ne pouvait pas savoir, mais après ça, bonjour pour faire comprendre à son corps qu’il fallait rester tranquille. Et comme pour mettre la cerise sur le gâteau, Sam retira lentement son T-shirt dévoilant lentement son corps parfait et extrêmement tentant, tout en émettant le souhait de se faire masser à son tour. Ces baisé, ces caresse et cette vue était un vraie bonheur, mais au fond, c’était une véritable torture.

- Très bien, dit-il calmement, par contre je ne suis pas un expert alors excuse moi si ce n’est pas parfait, rajouta t’il avec un sourire.

Sam s’allongea tranquillement et le professeur se redressa, la fiole d’huile de massage dans la main. Aller, maintenant il fallait absolument se calmer et rendre la pareil à son amant. Sauf que la vue de son dos musclé, merveilleusement dessiner et sa peau lisse et halé l’empêchait de se contrôler. Il fallait pourtant bien qu’il trouve un moyen… Il s’installa doucement à califourchon sur le bas du dos du beau brun, restant un peu surélevé sur ses genoux histoire de ne pas lui faire mal en pesant sur lui. Il versa un peu d’huile de massage dans ses mains et le frotta l’une contre l’autre pour les chauffer, comme il avait vu faire le bel amérindien pour la deuxième partie du massage qu’il lui avait offert. Il déglutit difficilement et déposa ses mains ses les courbes sensuel du corps devant lui. Franchement, comment voulez vous-même espérer résister face à une telle situation ? Kaze tenta de fermer les yeux, espérant que le fait de se privé de ce sens l’aiderait à ce concentrer pour se calmer, mais ce fut sans succès. Tant pis, s’il ne pouvait rien y faire, il subirait cette brulante torture. Il passait doucement ses mains sur la peau de son amant, imitant au mieux les gestes qu’il avait lui-même reçut juste avant. Il n’était pas spécialement doué pour masser, à vrai dire il ne s’était pas vraiment souvent adonner à cette pratique. Il se débrouillait donc du mieux qu’il pouvait, de plus en plus mal à l’aise et serrer dans son pantalon… Pas vraiment génial comme conditions n’est ce pas ? M’enfin, il faisait comme il pouvait. Son regard parcourait le dos du brun, partant du bas, remontant le long de la colonne vertébrale, continuant sur sa nuque. Humm sa nuque…

Finalement, tel un homme faible devant cette tentation, le professeur ne tînt plus. Il se pencha sur le corps magnifique et embrassa doucement le haut du dos tout en continuant à promener ses mains sur le reste de peau découverte. Ses lèvres remontèrent sur ses épaules, puis allèrent s’aventurer dans cette nuque qui l’avait fait craquer, comme Adam devant la pomme offerte par Eve. Il l’embrassa passionnément, passa sa langue sur le coté, remontant la jugulaire, mordilla un peu la peau frissonnante. Cette fois il était plus que totalement exciter et il avait envie de dévorer son amant. Il effleura son dos de son torse nu, penchant son bassin, faisant sentir à travers le tissu son envie au beau brun. Un de ses mains glissa sous la ceinture de son amant, puis sous son boxer pour venir agripper une de ses fesses. Kaze bascula complètement à l’horizontale, son corps désormais entièrement coller à celui du bel amérindien, appuyer sur un coude placer à coté des côtes de celui-ci. Il remonta un peu con corps, afin que ses lèvres soit juste à coté de l’oreille du brun.

- J’ai envie de toi… susurra t’il dans un souffle chaud. Tu es un vrai démon tu sais ?

Cette dernière phrase était plus une affirmation qu’une question. Sam devait être en effet un être sortit tout droit des enfers pour avoir le pouvoir d’enflammer aussi vite le pauvre professeur maintenant consumer de désir…

Cette phrase autant pour lui que pour Kaze était censé le calmer. A peu prêt réussi. Mais Kaze pouvait parfois être tellement sexy que forcément, il était très difficile de reculer devant ses avances. Le jeune cheyenne se rhabilla rapidement, bah oui, maintenant il avait faim forcément. Il sourit, c'était tellement jouissif de se dire que cette soirée n'allait pas s'achever comme à chaque fois, mais continuer. Cette pensée était un vrai délice...Tout content et pour le coup d'excellente humeur le beau Samaël fila dans la cuisine, histoire de bien se faire comprendre. Il fit coucou à sa merveilleux et douce Ahélie qui lui lança un regard agacé.

« Vous faites du bruit.
_Tu en ferais aussi si tu couchais avec lui.
_Portable.
_Merci ma belle. »

Il rit doucement devant les commentaires qu'il jugeaient adorable de sa panthère. Il ramassa son téléphone qui se trouvait sur la table et lut le sms de Mika: « J'ai eus le vieux Adriel au téléphone. Il est sur la côte. Apparemment il arrive après-demain. On aura le temps de prévoir un peu un plan de survis toi-petit copain-moi-le vieux; comme ça. » Sam eut un petit rire mis amusé mis agacé et répondit: « Un vrai bordel quoi. » Il reposa son portable en se disant qu'il avait bien fait de prendre le forfait de téléphone le plus cher: intercontinental. Il rejoint alors Kaze dans la cuisine et fonça sur lui pour se blottir dans ses bras. Il se mit à faire une bouille adorable, autrement dit: je t'aime, nourris moi.

Après lui avoir donné un intense plaisir rien qu’avec ses mains, Sam déclara que ce serait tout, et qu’il fallait « en garder pour après manger ». Sous entendu « allons manger j’ai faim ». Bon, tant pis. Il aurait bien reprit encore un peu de Sam avant de contenter son estomac, mais le beau brun avait décidé. Ce dernier ce leva, se rhabilla rapidement et partit dans le salon rejoindre sa majestueuse panthère. Kaze remit à son tour ses vêtements et passa à coté de son amant, le téléphone à la main, qui était sans doute en train d’écrire un sms. Il ne posa pas de question, c’était ces affaires et le professeur n’avait pas à s’immiscer comme ça dans sa vie privée. Il prit donc directement le chemin de la cuisine, rejoint par sa chère Sylphil, et se demanda ce qu’ils allaient bien pouvoir manger.

En effet, si le blondinet avait fait beaucoup d’efforts et d’attentions pour l’arriver de son amant dans son appartement, il n’avait pas pensé à faire les courses et espérait qu’il restait de quoi ce nourrir dans les placards. Alors qu’il était en train de réfléchir, le bel amérindien le rejoint et lui offrit un regard emprunt de mignonnerie tout en ce blottissant dans ses bras. Le professeur avait déjà comprit, oui, il lui trouverait quelque chose à manger. Il se décolla doucement du beau brun et se mit à fouiller dans le frigo ainsi que dans les placards et fini par trouver ce qu’il pouvait préparer avec tout ce qu’il avait. Du poulet au curry. Il lui restait pas mal de riz, des blancs de poulet et forcément, du curry.

Bon, maintenant qu’il avait trouvé, il fallait cuisiner. Il se retourna vers Sam qui lui faisait une tête encore plus mignonne, et soupira. Il ne pouvait pas lutter contre lui, impossible.

- J’ai comprit, je m’y mets. Fais ce que tu veux en attendant, ça ne devrait pas être très long.

Il se retourna vers sa cuisinière qui avait dut servir à peine une dizaine de fois depuis qu’il était installé dans l’appartement (c'est-à-dire depuis un bout de temps) et s’afféra à la tâche qui lui était confié. Pendant ce temps Sam… Et bien, il ne savait ce qu’il faisait en fait, il devait vaquer à ses occupations, ou discuter avec Ahélie comme d’habitude. En parlant de daemon, Sylphil grimpa sur le plan de travail et aida son lié du mieux qu’elle le pouvait avait ces petite patte rapide et agile. Elle l’aidait notamment dans les assaisonnements, car son palet était plutôt développer et elle était douée pour trouver les justes dosages et les justes couplages d’aromates.
Un vingtaine de minutes plus tard, le plat était prêt à servir. Kaze sortit les bols, couverts, verre et autres ustensile très utile pour manger, dont une fourchette pour Sam, au cas où il galérerait toujours autant avec des baguettes entre les doigts. Il amena tout ça sur la table du salon, trouvant la cuisine un peu étroite pour manger à deux dedans, puis il retourna chercher les casseroles et les apporta elles aussi pour servir le tout. Il s’installa en face de Sam, lui donna une bonne portion et s’en servi une un peu moins volumineuse, n’ayant pas vraiment le ventre tenailler par la faim. Le beau brun avait des petites étoiles dans les yeux rien qu’a l’idée de manger, et cela fit rire le professeur. Il le trouvait vraiment mignon quand il se comportait comme ça, un peu comme un enfant. Le blondinet le regardait, un sourire aux lèvres, et fini par détourner les yeux pour manger à son tour, sans faire le moindre commentaire. De toute façon il n’aurait pas sut quoi lui dire, il le trouvait juste mignon à croquer comme ça.

Une question lui vint alors qu’il mangeait tranquillement ce qu’il avait préparé, et qui n’était mauvais d’ailleurs, il se trouvait des talents de cuisinier. Lorsqu’il l’avait vu avec son portable tout a l’heure, il n’avait rien demandant pensant que c’était sans doute personnel, mais peut être que c’était des nouvelles de ses proches qui allait bientôt débarquer au Japon. Non pas qu’il soit spécialement curieux, mais le fait de savoir quand ils arriveraient sur l’île l’aiderait à s’organiser.

- Alors ? Des nouvelles de ton grand père ou de ton… ami ?

Oui le mot passait toujours un peu difficilement dans la gorge, mais il passait mieux tout de même, sans cet arrière gout de « ton ami, ouai c’est ça. ». Il faisait confiance à Sam et croyait ce qu’il lui disait. Il lui avait affirmé qu’aujourd’hui il n’y avait plus rien entre eux, il ne remettait donc pas en doute sa parole. Mais s’il faisait confiance à son amant, il ne faisait pas confiance à l’autre qu’il ne connaissait pas. Il espérait bien le rencontrer durant son séjour, histoire de la jauger. Mais en attendant, il ne fit pas de remarque la dessus. Car dans tout les cas, c’était l’ami d’enfance de Samaël, ami qu’il n’avait pas vu depuis des années, et qu’il serait très heureux de retrouver. Retrouver un peu de sa terre natale lui ferait du bien.

Kaze accepta de lui faire à manger le plus gentiment du monde, et Sam l'embrassa tendrement pour le remercier. Il lui dit qu'il pouvait vaquer à ses occupations en attendant, alors le jeune homme fila retrouver sa merveilleuse Ahélie dans le salon. Celle ci flérait les affaires de Kaze comme si elle cherchait quelque chose, l'air soucieuse, donna un léger coup de pâtes dans la table basse. Sam sourit, habitué à ses inquiétudes le concernant, et alla s'asseoir sur le canapé de Kaze. Il s'amusa à la regarder faire quelque instant, puis pouffa de rire, se qui lui vallut un regard noir de la part de Ahélie. Elle ne supportait pas qu'il se moque d'elle, quoiqu'elle face. Sam lui envoya un baiser, et prêtta attention à la bonne odeur qui émmanait de la cuisine, il soupira d'aisence. Une semaine superbe avec son beau blond l'attendait, voilà la raison pour laquelle il tenait à préserver ses forces, histoire de pouvoir profiter de Kaze autant de fois qu'il en rêvait. Le bel amérindien sourit, puis sortit de sa rêverie, pour constater que Ahélie flérait désormais les livres de son cher et tendre. Sam haussa les sourcils d'un air étonné.

"Qu'est ce que tu fabriques ma belle?
_A ton avis? J'ai pas confiance en Kaze je te l'ai dis.
_Eeet?
_Les cheveux que tu as arraché à Jake l'autre jour, je les aient reniflé. Je cherche son odeur dans l'appartement.
_Pff. Inutile ma belle. J'ai totalement confiance en Kaze, tu te fatigues pour rien."

Sur de lui, Sam s'allongea sur le canapé et se mit à jouer avec son téléphone, n'ayant rien d'autre à faire que d'attendre Kaze. Il avait reçu la réponse de Mika: "Bordel ou pas ça risque d'être intéressant. Pas vrai? Le vieux dit qu'il prendra un hôtel pas loins de chez toi. Alors, tu viens voir Kat-tun avec moi?". Sam soupira et répondit: "Certes. Oui je vais venir à une condition: tu occupes Adriel quand je serais avec Kaze." Il sourit, voilà un bon comprit, il reçu de nouveau un regard noir de Ahélie, qui n'était absolument pas ravi de devoir supporter les kat-tun en plus de supporter Mika et Chinoa. Mais ils n'avaient pas trop le choix, Sam tenait beaucoup à ne pas négliger Kaze. Et il réfléchissait même à une excuse bidon pour que son beau blond rencontre son grand-père, juste histoire de.

"Sam, aucune odeur détecté. Je vais chercher l'odeur de l'ex collant cette fois. Où est son mégot que tu as ramassé l'autre jour?
_Dans le sac, boite en fer rouge. Cherche bien pour celui la par contre ma belle. Jake sa va, lui j'ai pas confiance c'est un malade ce type."

Ahélie partit en direction du sac, puis repartit à la chasse aux odeurs. Pendant ce temps Mika répondait: "Bon, sa marche. Mais il risque pas de trouver ça bizarre?" Sam hocha la tête, il avait raison. "On avisera t'inquiètes pas. Dépêches toi d'arriver!" Il sourit. Après deux ans, tout ça était forcément un peu beaucoup pour lui, mais il était néanmoins heureux de revoir son grand-père et son meilleur ami. Et ce, même si ça n'enchantait pas son petit ami. Du moins pour se qui concernait Mika. Ahélie se stoppa soudainement, et s'allongea à même le sol mine de rien. Sam rougit et se redressa: il avait un peu honte d'être jaloux de Jake et de son ex qui lui avait sauté dessus. Néanmoins, c'était compréhensible également, et cela lui permit de ne pas trop s'en vouloir. Son beau blond apporta le repas qui lui parut totalement délicieux. Il se mit à rire en prenant la fourchette et se pencha pour embrasser Kaze.

"T'es adorable gesalat."

Ravi, il put goûter son plat sans peine cette fois. Il sourit à Kaze d'un air de dire: délicieux! Il adorait le curry. Si seulement Kaze pouvait lui apprendre à cuisiner comme ça! Remarque il aurait tout le temps de lui demander cette semaine. Sam se mit à manger avec apétit et sourit lorsque Kaze fit mine de lui demander s'il avait des nouvelles de Adriel ou bien de son "ami". Qu'il était craquant lorsqu'il était jaloux! Il se demanda si Kaze le trouvait adorable également, enfin, dans la mesure où il ignorait que Ahélie fouillait son appartement avec son odorat. Il rougit de nouveau, chose qui ne lui arrivait que très rarement. Il préfera ne pas relever l'allusion plutôt marquante de Kaze et répondit naturellement:

"Oui. Mika arrive demain et a la ferme intention de m'emmener au concert de Kat-tun, se qui m'ennuies beaucoup. Mais il a promit d'occuper mon grand-père pour qu'on puisse passer du temps ensemble toi et moi. Alors je vais y aller, histoire de le remercier. Adriel arrive après-demain par contre. Je suis sur que tu vas adorer Mika."

...Ou pas...Il sourit pour lui même. La plupart du temps Mika s'amusait à le taquiner en le draguant et en lui proposant des rendez vous galant, bien qu'il n'en pense rien. Ils n'auraient jamais gâché leur amitié pour si peu. Seulement voilà, Mika trouvait ses blagues très drôles et ne se gênaient généralement pas pour les faire devant tout le monde, son grand-père comprit. Il pria très fort à cette pensé pour que son ami se tienne correctement devant Kaze, histoire d'éviter un nouveau drame. Pendant ce temps, Ahélie n'avait trouver qu'une seule occupation: se pleindre de Chinoa à Sylphil:

"Je ne pense pas que tu l'apprécieras honnêtement. Une horreur sur pâtes qui fait honte aux daemon. Lui aussi d'ailleurs. Tu verras bien lorsque tu la verras, une golden retriever persuder que je suis son amie! Une honte! Or, je ne suis l'amie de personne, comme tu le sais. Toi je te parle, je ne sais pas pourquoi d'ailleurs."

Elle resta songeuse en regardant Sylphil. Elle avait la qualité d'être calme et réservé celon elle, se qu'elle appréciait. Se qui ne l'empêchait pas de la trouver inférieur à elle. Ahélie releva fièrement sa tête, fixant Sam qui se régalait du regard. Elle avait bien chercher, aucune odeur autre que celle de Sam dans l'appartement. La belle daemon sourit, il fallait croire qu'il était peu être plus honnête qu'il n'en avait l'air, cet homme...Soudain elle eut un petit sursaut et secoua sa tête: elle commençait à le supporter ou quoi? A l'apprécier même? Jamais! Elle enfouie sa tête entre ses pâtes et tenta de dormir...

Sam lui venait de finir son plat, Kaze avait déjà terminé d'ailleurs. Forcément, c'était bon, alors il prenait tout son temps. Le jeune cheyenne sourit et pausa son bol sur le plateau qu'il souleva et l'emmena dans la cuisine. Il tenait à aider Kaze après tout, s'il devait rester là toute la semaine. Mais...Le laisser sur le canapé aurait été trop triste. De plus, il tenait à mettre les choses au clair pour la dernière fois avant que Mika n'arrive. Pitié pas de scandale, c'est tout se qu'il désirait. Il se hâte de retourner dans le salon et sourit à Kaze. Il caressa sa joue et vint s'asseoir à califourchon sur lui. Il se mit à jouer avec ses cheveux blond qu'il adorait et tenta de le rassurer, alors qu'il caressait doucement sa main avec la sienne.

"Je voulais juste te dire, Mika c'est juste un ami. J'aime bien quand tu es jaloux c'est craquant mais je ne veux pas que tu t'inquiètes trop. Promis?"

Il lui sourit d'une façon adorable et prit son visage entre ses mains pour l'embrasser amoureusement. Il se blottit contre lui et le prit dans ses bras, sa tête niché sur son épaule. Il soupira d'aisence, il aimait tellement le serrer dans ses bras comme ça...


*

Pendant ce temps en Amérique...

"Chin! Regardes ça darling! On va monter dans un avion, c'est franchement trop trop trop la classe!
_Ouiii! Allons y Mika. Sam et Ahélie nous attende!
_Ca va être d'enfer chérie! Spectaculaire spectaculaire!"

Un jeune blond comme les blés sautait sur place d'un air ravi, tandis que tout les passant le regardait, lui et son daemon. Il était grand et fin, et en plein hiver, abordait des lunettes de soleil rose pétante. Son teint était bronzé, non pas parce qu'il était resté longtemps au UV mais tout simplement parce que sa mère était amérindienne. Sa veste en faux cuir rouge et son tee-shirt jaune attirait plutôt l'intention, et son daemon une chienne a l'air béat le suivait en sautillant, sa queue s'agitant fièrement. Son sac à dos en forme de panda ajoutait à son côté marginale, et personne ne se serait douté d'un homme-enfant comme lui pourrait être le meilleur ami de Samaël Mickaëlis la beauté froide. Il grinpa dans l'avion, et alla s'asseoir rapidement à sa place. Le grelot du colier de Chinoa tilta une dernière fois, puis ils semblèrent se calmer dans leur excitation.

"Ralalala darling! Les nippons nous attendent!
_Mika, tu vas encore tenter de reconquérir Sam?
_Bah, qui sait? Il me plait moi. Mais c'est plus un jeu entre nous qu'autre chose ma louloute t'en fais pas."

Il déposa un gros bisou sur la joue de sa golden retriver et ferma les yeux, prêt à se détendre avant que l'avion ne décole, n'ayant jamais prit l'avion, il appréhendait. Une hôtesse de l'air s'approcha de lui et lui sourit.

"Euh, monsieur, vos lunettes de soleil, vous pouvez les enlever si vous voulez.
_Oui je sais. Mais j'aime bien, ça fait super classe.
_Euh...Bien, vous désirez quelque chose?
_Oh oui super! Un fanta s'il vous plais ma'zelle.
_Tout de suite monsieur. Il vous faudra autre chose?
_Votre numéro de téléphone?
_Je vous demande pardon?!
_Aïe..."

*

Après avoir eut droit à une gentillesse de la part de son amant concernant son repas, ce dernier répondit à la question qu’il avait posé, à savoir s’il avait eut des nouvelles de son pays natale. La réponse fut positive, et Kaze apprit, malheureusement pour lui, que ce Mika arrivait très prochainement, avant même le grand père du bel amérindien. Cherchez l’erreur… Bref, toujours était il qu’il lui restait peu de temps pour se préparer à l’idée même de l’arriver de ce peut être rivale et accessoirement ex de son Samaël. A vrai dire, en y pensant, il se demandait quelle attitude adopter face au nouvel arrivant. Être cool et faire semblant d’être indifférent à sa présence ? Mettre les choses au clair tout de suite avec lui histoire qu’il ne tente rien qui le mettrait de mauvaise humeur ? Il n’en savait rien, mais ce qu’il savait, c’est que c’était un jeune homme, proche de l’âge du beau brun sans doute, très beau à en jugé par le dessin que ce dernier avait réalisé, et profondément une potentiel menace. Bien entendu, il n’allait pas passer ni la soirée ni la nuit à ruminer cette histoire, alors il se dit qu’il verrait sur le coup ce qu’il ferait, celons l’attitude et les gestes de l’étranger. Son amant semblait pensé que les deux hommes s’entendraient bien, mais bizarrement le professeur doutait de ses paroles…

Pendant se temps, Sylphil c’était de nouveau rouler en boule, et dormais à même le sol, pas très loin d’ailleurs de l’endroit ou se trouvait l’énorme panthère. Tient, celle-ci s’adressait à elle. Ça, c’était une grande première. Peut être un dialogue intelligent allait enfin se faire entre les deux daemon ? Rater. Ahélie prit la parole pour se plaindre, comme c’était décevant de la part d’un être qui se trouvait si supérieur. La petite hermine qui, ayant eut une lueur d’espoir avait relevé la tête, la reposa entre ses pattes et continua ce qu’elle faisait depuis qu’elle avait rencontré la panthère : l’ignorer totalement et simplement. A vrai dire, même si c’était le lié de son alter-égo bien aimé, elle refusait de chercher à créer le moindre échange avec quelqu’un qu’elle jugeait tout bonnement inintéressante, imbue de sa personne, et d’une stupidité dans limite. C’était bien beau de critiquer les autres, mais le petit animal blanc se demanda si le félin n’aurait pas mieux fait de se regarder dans une glace et de se remettre en question avant de déblatérer des remarques qui s’appliquait magnifiquement à elle-même. M’enfin, tant pis, la jolie Sylphil n’avait pas encore besoin de compagnie au point d’essayer de faire changer le fauve, une cause perdu d’avance…

Revenons donc à nos amis les humains. Les deux amants avaient maintenant terminés leurs repas. Kaze un peu en avance sur Sam, mais il l’attendit gentiment, le regardant dégusté avec un sourire ce qu’il avait préparé pour lui. Ça lui faisait plaisir de lui faire plaisir. En fait, il se rendait de plus en plus compte qu’il pensait à lui souvent, et que lorsqu’il était avec lui, tout ce qu’il l’importait c’était de lui faire plaisir, qu’il se sente bien et tout ce qui sen suit. Il comprenait de plus en plus qu’il tenait à lui plus qu’il ne l’aurait pensé, et qu’il l’aimait bien au-delà de ce qu’il avait imaginé…
Sam se leva pour débarrasser avant que le professeur puisse protester pour lui dire qu’il allait le faire. C’était gentil de sa part de l’avoir fait, après tout il n’avait pas été obligé. Il revint rapidement vers lui et vint se positionner à califourchon sur lui. Par réflex, le blondinet posa une main dans son dos, ce qui était en plus une sécurité pour qu’il ne bascule pas en arrière par inadvertance. Les doigts de son bel amant vinrent d’entrelacer dans ses cheveux pendant que la main libre caressait celle de l’autre. Kaze sentit bien qu’il y avait quelque chose, mais il ne savait pas à quoi s’attendre avant que Sam prenne la parole.

Alors c’était donc ça. Le beau brun avait peur que Kaze réagisse de façon excessive, bien qu’il n’ait rien dit allant dans se sens. Mais s’il s’inquiétait tellement c’était peut être parce que son ami allait, comme il le redoutait, avoir des gestes déplacer. Si c’était le moment de mettre les choses au clair avec son amant, alors il allait le faire, et lui exposer son point de vu.

- Je ne promets rien. J’aurais trop peur de ne pas pouvoir la promesse que je te ferais. Tu sais je ne m’inquiète pas pour toi et je ne suis pas si jaloux que ça. Simplement, j’agirais en fonction de lui. S’il se permet certaine choses en ma présence ou qu’il te fait quoique ce soit contre ta volonté, là oui, je risque de réagir. Sinon je reste d’un naturel plutôt tranquille alors ne t’en fait pas pour moi d’accord ?

Au moins, il lui avait dit ce qu’il pensait, et comment et pourquoi il comptait réagir face à ce Mika. Si ce dernier restait tranquille et gardait ses distances alors il n’y aurait absolument aucun problème en très. Dans le cas contraire, Kaze risquait d’avoir des réactions plutôt impulsives, sans doute. Bien qu’il espérait que tout se passerait bien, il envisageait aussi les autres cas de figure. Attention à celui qui pousserait le bouchon un peu trop loin à son gout, ça risquerait de ne pas vraiment lui plaire.

"Oui...D'accord."

Mouai...S'il...se permettait certaine chose? Sam sourit gentiment à Kaze, mais intérieurement il était inquiet. Bien entendu il n'en voulait pas à son beau blond, parce qu'il jugeait sa réaction naturelle, et aurait même certainement été vexé s'il lui avait répondu qu'il se fichait totalement de l'arriver de son ex. Se qui l'inquiétait, se n'était pas Kaze, mais cet endouille de Mika. Etant son meilleur ami depuis l'âge du bac à sable, il était devenu son petit ami, puis avait été rapidement rétrogradé au statu d'ami. Seulement voilà, des manies étaient restés, des gestes de l'enfance comme celui des câlins devant la télé, et des habitudes de l'époque où ils étaient amant: Mika aimait bien passer ses mèches de cheveux derrières ses oreilles et lui éfleurer la joue. Bien entendu, ils n'y voyaient là que de simples gestes amicales tendres, leur relation était après tout particulière puisqu'elle durait depuis vingt-deux ans. Sam était bien entendu préparer à éviter ce genre d'habitudes devant Kaze, que ça pourrait tout naturelle gêné. Resté Mika, qui détestait qu'on lui donne des odres et adorait ennuyer les autres pour s'amuser...Sam ferma les yeux en imaginant la tête de son petit ami si l'autre blond s'amusait à lui toucher les fesses "pour rire"...Une véritable catastrophe. Il allait devoir le conditionner moralement dès son arriver au Japon, ni mattage de jap, ni ramen, ni même de kat-tun avant la mise au point spécial gesalat!

Sinon, il savait que son grand-père saurait se tenir. Même un peu trop bien. Il avait passé sa vie dans la réserve et n'en était sorti que très peu. Se qui l'inquiétait donc le plus c'était son arrivé à Tokyo, qui était une grande ville, et qui avait évidemment son lot de marginale. Il espérait bien que Youhana, le chacal daemon du viel Adriel saurait le détendre et le raisonner, lui qui avait trop tendance à s'inquiéter pour son précieux Samaël. Ahélie quant à elle, respectait profondément Youhana, pour peu elle s'inclinerait devant lui tant elle l'admirait. Il était le seul daemon au monde à avoir son intéret et son respect. Elle était terriblement fière d'appartenir à sa famille, et tâchait sans cesse de s'en montrer digne. Samaël également voyait son grand-père comme un grand homme, et l'adorait particulièrement. Il savait que s'il lui présentait Kaze il serait adorable avec lui et s'intéresserait beaucoup à sa vie, tout en restant respectueux. En cas de soucie, Youhana serait là. Si seulement Chinoa, la daemon de Mika était comme lui...

Finalement, il faudrait donc aviser sur le moment. Le beau Samaël se pencha pour embrasser tendrement son cher et tendre. Il c'était assit de cette manière surtout pour l'empêcher de partir et pouvoir lui parler sérieusement. Mais finalement c'était une excelente position pour le câliner tranquilement à sa guise. Il lui sourit en caressant tendrement sa joue, ses yeux perdus dans les siens. Il se rendit compte qu'il l'aimait vraiment, et peu importe comment leur histoire allait finir, si elle finissait, il se rappelerait toujours de lui. Le seul ennuie, c'était la promesse qu'il c'était faite de ne jamais souffrir des relations et des ruptures, et de toujours en garder le bon côté pour en recommencer une meilleure par derrière. Le seul ennui c'est qu'il avait peur de ne pas pouvoir remplir le contrat si jamais ça cassait avec cet homme là. Il avait déjà été amoureux, parfois plus que d'autre, parfois il avait aimé autant qu'il aimait Kaze. Mais peut être que quelque chose avait évoluer en lui, qui sait? Il devait sans doute petit à petit devenir un adulte...

Il soupira en enfouissant son visage dans le cou de son beau blond pour l'éfleurer tendrement du bout de ses lèvres avant de déposer un petit baiser par ci par la, tout en douceur. Il enlaça leur mains en se blotissant contre lui, respirant profondément son odeur, les yeux fermés. Il se sentait totalement appaisé, bien avec lui, dans ses bras, il n'aurait voulu être nul part au monde, pas même dans sa réserve, pas même avec dix magnifiques hommes à ses pieds...Sa bouche remonta doucement vers l'oreille de Kaze qu'il s'amusa à mordiller gentiment, alors qu'il passait ses bras autours de son cou. Il caressa tendrement ses cheveux blonds et lui chuchota:

"Je t'aime tu sais."

A chaque fois qu'il lui disait il ressentait une petite pointe d'angoisse, une petite pointe de désir. Il n'avait pas peur de l'aimer, juste de le perdre. En tout cas, pour se qui était du désir le beau brun avait déjà emprisonner les lèvres si tentantes de Kaze avec délice. Il les embrassa, passa sensuellement sa langue sur sa bouche, puis lui donna un vrai baiser, plus profondément et plus passionné. Sa main caressa sa joue. Il avait une de ses envies de câlins ce soir. Surement le stress de ses arrivées si soudaine. Quel plaisir de pouvoir faire ainsi tous les soirs de la semaine. Finalement il allait certainement avoir plus de mal que prévu à rentrer chez lui. Tsss...Sa main descendit de son épaule pour se plasser sur le haut de son torse qu'il caressa du bout des doigts. Il passa sa main en douceur sur son torse, le frôlant, parfois caressant. Il descendit jusqu'à la limite du tee-shirt et sa main s'aventura sur sa peau. Il découvrir de nouveau ses muscles finement dessiner, sa peau si douce, ça le fit frissonner. Sa langue caressait toujours celle de Kaze amoureusement, alors qu'il rapprocha encore un peu plus leur corps. Ceux ci se touchèrent, histoire de bien faire comprendre le message...

Sam acquiesça à la réponse que venait de lui donner Kaze, quand à ses hypothétique futures réactions. Ce qui eut pour effet de rassurer le professeur. Il était heureux de constater que son amant était d’accord avec sa façon de pensées, et que cela le pousserait sans doute à mettre quelques points au clair avec son ami. Le blondinet se dit qu’il n’avait plus à s’inquiété désormais, et que tout ce passerait bien. Il se sentait détendu, en confiance, et en accord avec son bel amant, ce qui était indéniablement une très bonne chose. Les choses étaient dites et entendu, ils n’auraient pas à revenir sur le sujet, et ça aussi, c’était une inquiétude de moins à avoir sur les épaules. Mais ce qui rendait encore plus heureux Kaze, c’était le fait que leurs échanges ce passent si bien. Chacun s’écoutait parler, se répondait calmement et s’entendait sur une finalité admise comme bonne sinon idéal par les deux parties. Pas de disputes, de haussement de tons, de désaccord flagrant ou d’imposition de son point de vue. C’était parfait, et c’était une chose que le professeur pensait ne pouvoir trouver qu’avec les hommes, les femmes étant bien trop susceptible et hautaine pour ça. Du moins, toutes celles qu’il avait connu par le passer avaient montré ce trait de caractère commun. Toujours était-il que cela l’avait conforté dans l’idée que lui et le beau brun s’était bien trouver. Bien sûr tout n’avait pas toujours été rose, mais dans l’ensemble, le bilan de leur relation était positif.

Les lèvres de son amants se déposèrent ensuite doucement sur les sienne, comme si ce dernier avait entendu ses pensées et les approuvait par ce baisé. Le professeur sortit ainsi de ses réflexion, pour apprécié au mieux le contact avec son bien aimé. Son bel amant se recula un peu, et le regard azur se perdit dans l’argent intenses des yeux qui le fixait avec tendresse. Son bel amérindien fini par lâché un soupire, que Kaze ne sut d’ailleurs pas interpréter, et il se pencha pour venir l’embrasser dans le cou, endroit sensible chez le professeur, comme l’avait bien comprit le surveillant. Chacun connaissait de mieux en mieux l’autre, et savait où toucher pour faire frissonner l’autre, l’emplir de désir, le réchauffer… Une entente corporelle quasi parfaite qui s’amélioraient de jour en jour.

Kaze passa instinctivement ses mains dans le dos de son amant, le serrant doucement contre lui, appréciant énormément la complicité et l’intimité de cette étreinte. Ce genre de contact, plus que le pur touché physique de leurs ébats, était intense, et remplit d’émotions vraies et à fleur de peau. C’était ce genre de moment qu’il pouvait qualifier de beau. Il ressentait mutuellement leurs sentiments réciproques, et s’en suivait ensuite le besoin de sentir le corps de l’autre. Une personne extérieur aurait put penser qu’une telle relation était surtout basé sur le sexe, mais le professeur n’était pas du même avis. Pour lui, s’ils se désiraient tellement et si naturellement, c’était simplement parce qu’il avait besoin de se faire sentir à quelle point il s’aimait, de fusionner dans une danse érotique et sensuel, et également parce qu’il avait la fougue de tout début de relation. Sam lui susurra qu’il l’aimait, et Kaze frissonna à cette simple entente. De simples mots qui l’emplissaient pourtant d’une joie et d’un désir sans équivoque de lui répondre de façon charnelle.

Leurs bouches se retrouvèrent de nouveau, plus intensément cette fois, les deux jumelles jouant ensemble, se caressant, se retrouvant avec délice. Kaze passa ses main sous le haut de son amant pour caresser la peau tiède de son dos, la griffer un peu parfois, l’effleurer du bout des doigts pour mieux la retrouver des ses mains un peu fraiches. Quand à lui, il sentit la main de son amant descendre doucement le long de son torse, passant également sous le tissu pour mieux le faire frissonner en retraçant lentement les contours de son anatomie. Le professeur rompit le baisé pour coller son torse à celui de son amant, le serrant un peu plus fort contre lui, allant à son tour taquiner son cou en l’embrassant et le mordillant. Il en profita pour respirer sa délicate odeur qu’il aimait tant. Il adorait le tenir ainsi dans ses bras, cela lui donnait l’impression d’avoir enfin réussi à attraper l’animal sauvage qu’était en réalité le bel amérindien. Il avait le sentiment d’avoir capturé entièrement son corps comme son cœur, il le tenait dans ses filets, rien que pour lui. Bien sûr, la réalité était tout autre, mais il se sentait bien ainsi, par le simple fait d’imaginer cela. C’était une sorte d’extase, tout à fait personnelle mais tout à fait délicieuse.

- Je t’aime aussi… Murmura-t-il dans un souffle, comme pour lui répondre.

Ses lèvres remontèrent le long de sa jugulaire, passant sur sa mâchoire, puis sur sa joue, pour enfin retrouver les vagues rosés si désirés et si tentantes. Ses mains, anciennement accrocher à son dos étaient descendu lentement le long de sa colonne vertébrale pour prendre place sur les fesses du bel amérindien. L’une d’elle continua même, passant en une souple caresse sur la cuisse du beau brun, avant de remonter sur le torse de son bien aimé. Le trouvant un peu trop couvert à son gout, il n’hésita pas a agripper le bord du tissu et de le tirer vers le haut, le faisant glisser de la peau mate, pour rejoindre le sol. Inexorablement attiré par cette vision de rêve, Kaze lâcha les lèvre du beau brun pour s’attaquer doucement à la peau dénudé du corps parfait qu’il avait en face de lui, le taquinant de sa langue et de petits coups de dents. C’était tout simplement délicieux.

« Je t'aime...Je t'épuiser toi cette semaine. T'es tellement bon gesalat. <3 »

Le regard brillant d'amour, il rit de nouveau, avant de déposer un tendre baiser sur les lèvres de Kaze. Il soupira d'aisance, et se blotti contre lui. Il ferma les yeux, et se laissa câliner. Il en profita également pour le caresser tendrement, comme il aimait le faire, du bout des doigts. Ils s'embrassèrent amoureusement ainsi pendant quelque minutes de tendresse. Puis Sam, qui se sentait tombé de fatigue, jugea bon de retourner au lit, cette fois pour dormir. Les deux amants se dirigèrent donc vers la chambre à couché, et Sam se mit au lit sans prendre la peine d'enfiler quelque chose. Il adorait dormir nu, surtout avec Kaze! <3

Le bel amérindien se nicha contre son beau blond, et se tarda pas à s'endormir, la bouche entrouverte, un air d'ange affiché sur son beau visage. Il fit de drôle de rêve, il rêvait que Jake l'aimait éperdument, que Kaze le quittait pour se mettre avec Mika, et que lui se languissait d'amour pour Kaze...Une vraie horreur sans queue ni tête. Il devait faire un amalgame étrange de beaucoup d'élément, par que décidément, la vie était trépidante ces derniers temps. Entre sa réaction passionné et parfois problématique avec Kaze, cet imbécile de Jake qui, il était toujours persuadé, tentait de lui voler son seul amour, et l'arrivé de son meilleur ami et de son grand-père...Et dire que parfois sa petite vie n'avait rien d'intéressant pendant des mois. Mais il n'avait pas à se plaindre, à part ce petit cauchemar sa vie était plutôt très agréable. Une semaine de rêve en perspective. Et il dormait dans les bras de l'homme qu'il aimait, que demander de plus? Ah, si. Que le réveil ne sonne pas. Trop tard...

Il se dépêcha d'éteindre son téléphone, qu'il avait mit en mode sonnerie. Il soupira en s'asseyant dans le lit. Pff...Vraiment pas envi de se lever lorsqu'il voyait la bouille endormi de Kaze. Mais bon, il fallait bien aller chercher Mika. Il hésita longuement à le réveiller. Il aurait voulu son baiser avant de partir. Mais on était samedi, et les élèves de Kaze le fatiguaient assez comme ça. Il sourit, attendrit par cette vision, et se pencha pour lui donner un petit baiser sur ses jolies lèvres. Magnifique, surtout quand il dort. Il prit ses affaire et se dépêcha d'aller prendre une douche. Il se sentait de plus en plus amoureux, c'était assez étrange. Il avait déjà été amoureux tellement de fois, mais jamais avec ce genre de sentiment. En fait, il n'avait presque jamais ressenti la peur de perdre son petit ami, avec Kaze, c'était très régulier qu'il peur de ça. Il était pensif, pas vraiment réveillé, et très dégoûté de devoir se lever un samedi matin et d'avoir dut se tirer des bras douillé de son beau blond. Il lui laissa un petit mot, un bout de brioche japonaise dans le bouche: « Je suis parti chercher Mika à l'aéroport. Je n'ai pas voulu te réveiller alors dors bien. Je t'aime, à très vite. Sam. » Lui laisser des mots amour, tout un art!

Il sourit, et sorti discrètement. Il imaginait bien que Kaze n'apprécierait pas trop l'idée de le laisser seul avec Mika trop longtemps, du moins pour le premier jour. Parce que après il devrait bien se faire à l'idée que Sam emmène Mika en ville toute la journée pour lui montrer un peu le Japon, et les boutiques aussi. Il le consolerait en s'achetant des petits trucs jolis à porté, et que lui seul verrait. Un petit sourire malicieux aux lèvres, le bel amérindien prit le métro, en prenant soin de lancer un clin d'oeil coquin au pauvre petit contrôleur qui ne savait vraiment plus quoi pensé depuis l'arriver du cheyenne dans sa bouche de métro. Il finit par arriver à l'aéroport. Ahélie n'avait pas décroché un mot du trajet, boudeuse, elle aussi aurait préféré resté à l'appartement. Sam entra, s'amusant de la foule qui le matait tout autours de lui, un décile dès le matin. Même s'il aurait préféré que Kaze le matte mais bon...

Il finit par être tout excité, cherchant son meilleur ami parmi la foule, un sourire un peu nerveux aux lèvres. Pendant ce temps, Mika c'était bien évidemment perdu. Les panneaux étaient bien entendu traduit, mais les flèches ne menaient jamais à la sortie.

« Chinoa ma pupuce, t'as trouvé?
_Non, rien par là Miky. On va mourir, dis?
_Certainement. Mais ne t'inquiètes pas, la mort est une grande aventure darling! Je plaisante pfff! Sam va bien nous trouvez. Hey! Mattes moi un peu ça! Canon! Des japonais sexy partout!
_Ooooh! Ahélie! Regardes Mika! Ils sont là! »

Les yeux bleus de Mika tombèrent enfin sur Sam et Ahélie, et il éclata d'un grand rire très bruyant qui fit pâlir le jeune cheyenne. Le jeune homme n'avait décidément par changé d'un poil...Le garçon et la golden retriever se mirent à courir vers les deux autres, ravis. Mika aurait presque pleurer d'émotion, Chinoa était toute folle et suivait son vis à vis de prêt. Alors que Ahélie, glaciale comme à son habitude, la regardait avec méprit. Elle soupira profondément.

« L'idiote me saute dessus Sam. Je sens que tout cela va être laborieux. Regardes moi, quelle horreur. Elle est horrible...
_Du calme ma toute belle. Se sera laborieux, je te le confirme. Apparemment ils n'ont pas changés.
_Non, apparemment pas...Sam, elle a un nœud rose fluo autours du cou.
_Et Mika a toujours le sac Pikachu ma belle. Courage. »

Le jeune homme blond finit par arriver prêt de Sam, il se stoppa devant lui. Il y eut un petit silence assez gêné, puis ils éclatèrent de rire et tombèrent dans les bras l'un de l'autre. Chinoa regardait Ahélie avec des yeux brillant de bonheur, alors que celle ci l'ignorait, et soupirait. Mais la jolie chienne ne voyait rien de mal là dedans, pour faire simple: elle était fan de Ahélie, parce qu'elle avait trop la classe! Quelle beauté, quelle charisme! Si seulement elle pouvait lui ressembler. Ahélie quant à elle se sentait bien supérieur à ce daemon indigne, et aurai tout fait pour ne pas lui ressembler. Néanmoins, elle ne pouvait pas la détester. Et sa bêtise l'amusait au plus haut point. Mika desserra son étreinte et regarda Sam avec un regard brillant.

« Woah Sam! T'es encore plus beau qu'avant! T'as les cheveux plus long, c'est ça?
_Je sais. Et je suppose oui. Comment sa va?
_Crever! Et d'ailleurs j'accepte son invitation pour le petit dèj, j'ai envi d'un burger.
_T'es affligeant, comme toujours. Rires Mais on a pas le temps. On va aller chez Kaze. Je ne veux pas qu'il s'inquiète alors autant que tu le rencontres. D'ailleurs, faut qu'on discute de deux trois trucs dans le métro. Ne me touches plus les fesses. D'ailleurs retires ta main.
_Oooh... »

Ils rejoignirent le métro. Mika et Chinoa faisaient beaucoup de bruit, s'extasiant devant un rien. Le jeune blond trouvait apparemment les japonais à son goût et déclara officiellement qu'il ne voulait ramener un homme en souvenir en Amérique. En plus d'une vraie figurine de Sasuke, et d'un tee-shirt de Kat-tun. Mine de rien, dans le métro japonais, Mika passait presque inaperçu, si on excluait le fait qu'il était blond, et accompagné de Sam qui ne passait de toute façon jamais inaperçu. Les deux jeunes hommes discutèrent de la façon dont le blond devrait de comporter devant Kaze, il y eut des protestations, mais en tant qu'ami, il finit par accepter avec dépit. En montant les marches menant à l'appartement de Kaze, Sam le fit réciter:

« Donc, je résume. Je n'ai plus le droit de trouver des excuses de merde pour dormir avec toi. Je n'ai plus le droit aux surnoms d'amour même si c'est pour rire. Au Japon on ne s'embrasse pas gentiment sur la bouche pour se dire bonjours le matin, c'est ça?
_Mika!
_Oui, oui. Je ne te touche plus les fesses, même pour plaisanté. Et je me tiens bien. Je ne parle pas de notre « très ancienne et antique relation. » On peut ouvrir la porte? J'ai faim.
_Bon. Ok. T'as intérêt de te tenir bien. Sinon tu iras chercher la boutique naruto tout seul.
_Tsss! »

Sam finit par ouvrir la porte avec appréhension. Kaze était réveillé. Sam lui sourit amoureusement et s'apprêta à venir vers lui, mais il ne fut pas assez rapide. Mika était déjà sur lui, en train de l'observer avec un grand sourire et de grands yeux, alors que Chinoa flérait joyeusement Sylphil. Sam s'adossa désespérément au mur, incorrigible. Mika, qui ne comprenait presque rien au japonais, se mit à parler à Sam en anglais:

« Woah! Il est canon Sam! Je comprends mieux hein, hein! Hi! Mika, moi, Mika! Il a l'air génial Sami! »

Le dit Sami lui jeta un regard noir, il détestait qu'on le surnomme comme ça. Il traduit à peu prêt à Kaze, avant de venir se blottir contre lui d'un air désespéré...

Kaze ouvrit doucement les yeux, un léger courant d’air le rafraichissant s’étant glissé sous les draps. Il se retourna sous la couette, s’étirant du même coup dans un bâillement formidable. Il frotta doucement ses yeux et regarda autour de lui dans la pénombre. Il s’attendait à tomber sur le corps endormi de son amant, mais il n’en fut rien. Il n’y avait personne a ses cotés. Peut être que Sam avait eut faim et trainait dans la cuisine, comme d’habitude. Le professeur tendit l’oreille pour confirmer son hypothèse, mais ne perçut aucun bruit. Etrange… Il appela mentalement Sylphil, lui demandant si elle avait vu quelque chose, mais elle aussi avait été plongé dans un profond sommeil et ne savait pas ou était passé l’amérindien et sa panthère. Kaze entreprit donc de se lever, pour au moins chercher dans son appartement, car il trouvait cette soudaine disparition un peu étrange. En effet, aujourd’hui, on était samedi, et aucune raison n’aurait poussé quelqu’un à se levé un jour de repos. Il se leva donc et sortit de la chambre, encore un peu embué et prit d’un soudain frisson. Non pas qu’il faisait froid dans l’appartement, mais il était sortit un peu trop vite de la chaleur des couvertures. Il chercha un peu d’abord, se baladant en caleçon dans les pièces, puis tomba sur le mot que lui avait laissé son amant. Il sourit en le lisant, étant en fait rassurer de savoir ou il se trouvait, avant de tilter sur le fond du message. Il était allé chercher son ami ? Quand ? A quelle heure ? Cela voulait dire qu’ils allaient débarquer dans l’appartement à n’importe quel moment ?!

Soudain pris au dépourvu, il se précipita vers la salle de bain, s’emmêlant les pieds au passage et s’étalant comme une crêpe sur le sol… Ce qu’il pouvait être maladroit quand il s’y mettait… Il se releva d’un bond et fila dans la douche. Après s’être laver il tendit l’oreille… toujours personne, ouf ! Il continua dans la salle de bain, passant par le lavage de dents, le séchage de cheveux et tout ce qui s’en suit. Il retourna en vitesse dans la chambre, ouvrit les volets et la fenêtre pour aérer, tout en aillant oublié qu’il était encore humide et vêtu d’une simple serviette sur la taille. Un courant d’air passa sur sa peau et le fit grelotter. Il fallait qu’il se calme sinon il allait encore faire n’importe quoi et devenir un danger pour lui-même. Il prit donc une grand inspiration, alors que Sylphil courait partout, sautant sur tout les meubles complètement sous l’emprise du stress de son lié. Elle fini par se calmer un peu, en même temps que son alter égo qui faisait ses exercice de respiration, l’aidant à se calmer. Une fois une stabilité à peu près reprise, il fouilla dans son armoire et saisi un jean noir accompagné d’une chemise blanche qu’il enfila, laissa les deux boutons du haut ouvert, découvrant ainsi un peu de sa peau claire dans une allure décontracté. Ce qui n’était pas tout à fait réellement le cas bien entendu. Mais l’apparence et la première chose que voit les gens, et rien qu’avoir l’air tranquille jouerait beaucoup lorsqu’il se retrouverait en face de ce fameux Mika.

Une bonne dizaine de minutes après, il n’y avait toujours personne à part lui dans l’appartement. Il attendait sur le canapé, appréhendant le moment de la rencontre, le stress remontant en lui doucement mais surement. Il fallait qu’il trouve quelque chose pour patienter, histoire de s’occuper l’esprit et de ne pas être trop tendu. Il tourna la tête et son regard se posa sur le piano. Toujours fidèle et là au bon moment celui la. Il se posa devant les touches et se mit à jouer une balade tranquille. Il joua comme ça encore un bon moment, quand il eut l’alerte de Sylphil, dresser sur ses pattes arrière, les oreilles tendues, entendant l’approche dans l’escalier de deux personnes. Kaze cassa immédiatement la mélodie, et se mit debout dans la pièce principal, attendant l’entré en scène des deux jeunes hommes. Et ils entrèrent. Naturellement, le professeur posa d’abord les yeux sur le beau brun qui lui offrait d’ailleurs un magnifique sourire, avant de reporter son attention sur l’étranger. Celui-ci s’approcha d’ailleurs très vite de lui, un peu trop près au gout du blond, et l’autre l’observait comme s’il s’agissait d’une bête curieuse. Et là, Kaze fut partagé entre deux émotions : La colère avec l’envie de l’envoyer balader un peu plus loin histoire de lui faire comprendre les bonnes manière, ou, une intense envie d’éclater de rire en examinant d’un peu plus près le type. On aurait dit un gamin de 10 ans dans le corps d’un jeune adulte, à mourir de rire. Le professeur avait d’ailleurs su mal à s’imaginer que son Samaël ait put un jour sortir avec un type pareil. C’était incompréhensible et on ne peu plus humoristique. Finalement, il ne fit rien, se contentant de regarder le nouvel arrivant, un sourcil hausser dans une expression de curiosité.

L’intrus lança une phrase à son ami qui n’eut pas vraiment l’air enchanté en entendant ce qu’il venait de lui dire. Sam eut la gentillesse de lui faire la traduction, étant donné que Laze ne comprenait rien ou presque à l’anglais, puis pour sa plus grande joie, le beau brun vint se blottir contre lui. C’était rassurant de le voir agir ainsi devant son ami, au moins il posait vraiment les limites. Kaze passa naturellement un bras autour de épaule de son amant, un sourire tranquil aux lèvres, et se pencha sur lui pour lui murmurer quelques paroles à l’oreille.

- Finalement, je m’inquiétais peut être pour rien. Dit-il simplement.

C’était vrai que ce blondinet était indéniablement beau gosse. Mais son air écervelé et survolté ne collait pas du tout au caractère de Sam, et Kaze ne le prenait vraiment plus du tout comme une menace. Du moins, beaucoup moins. Car il n’oubliait pas que par un miracle absolument incroyable ses deux la avait déjà été ensemble. M’enfin, il était rassurer tout de même.
Sylphil de son coté se laissait renifler sans bouger, la queue replier devant ses pattes à la manière d’un renard, et la tête haute dans une position fière mais pas repoussante. Elle restait toujours ouverte au monde et se demandait si cette chienne allait être aussi abrutit que ce que lui avait dit Ahélie. De toute façon, elle aurait bien le temps de se faire sa propre opinion au fil de leurs hypothétiques prochaines rencontres.

Kaze quand à lui posait son regard tantôt sur son amant adoré, tantôt sur le nouvel arrivant. Non vraiment, rien à craindre, se disait-il. Son bras, avant posé sur les épaules du beau Samaël descendit doucement sur sa taille pour le rapprocher à peine de lui. C’était presque une marque d’appartenance qu’il voulait faire sentir, mais pas comme un de ses gros lourds possessifs, non, tout en subtilité, l’air de rien. Il s’adressa de nouveau à son amant, plongeant dans son regard argenté.

- Alors, qu’est ce que vous aller faire aujourd’hui ?

Question simple et il pourrait organiser sa journée en fonction de ce que son amant répondrait.
Tiens mais… en parlant de son amant, en le regardant dans les yeux, des idées étranges vinrent s’immiscer dans les pensées du blond. Ou plutôt des envies. En fait il avait soudainement envie de lui ! Rien d’étonnant direz vous, lorsqu’on est face à un être aussi magnifique, mais tout de même. En fait, cette idée d’appartenance le travaillant peut être plus qu’il ne l’aurait pensé. Il s’imaginait déjà en train de le prendre sauvagement dans la salle de bain ou dans la cuisine, avec ce type à coté en train de les entendre, et ne pouvant rien faire d’autre que de se lamenter en constatant son échec total face au professeur…
Complètement ridicule ! La jalousie lui faisait vraiment perdre les pédales !!! Il chassa rapidement ce genre de pensé de sa tête et se concentra sur la situation actuel. Encore heureux que son corps n’est pas répondu du tac au tac à ses pensées douteuse…

En voyant la tête qu'avait faite Kaze en découvrant Mika, Sam avait été partagé entre eclater de rire et s'inquiéter. Il ne devait pas s'attendre à ce spécimen, puisqu'il savait déjà qu'ils avaient été ensemble, et de toute manière, rencontrer son ami pour la première fois était toujours une expérience étrange. D'un autre côté, il n'avait pas l'impression que son petit ami avait apprécier la familiarité soudaine de ce nouveau venu, et Sam s'inquieta un instant, il avait un peu peur que leur relation soit tendu, et que ça l'atteingne. Il priait pour qu'une dispute n'arrive pas, parce qu'il aurait été incapable de choisir son camp entre les deux hommes. Cependant, ses craintes furent apaisé. Lorsqu'il vint se blottir dans les bras de son amant, il le sentit étrangement détendu. Il s'en étonna, bien qu'il soit soulagé. ll lança un regard étonné à Kaze, mais finit par lui offrir un magnifique sourire. Il était adorable d'accepter Mika, il faisait ça par amour et Sam se laissa totalement attendrir, pour se blottir un peu plus dans ses bras.

Puis Kaze vint lui murmurer quelque chose à l'oreille. Il c'était inquieté pour rien? Sam pouffa de rire mais ne dit rien. Cela expliquait beaucoup de chose, notamment le fait qu'il soit anormalement détendu. En fait il était simplement soulagé. Celui la! Sam le trouvait craquant de s'inquiéter comme ça, et il aimait beaucoup le sentir jaloux. Une sorte de petite victoire face à ce Jake en prime, jouissif! De toute façon sa beauté l'aurait enporté, mais c'était d'autant meilleur que Kaze l'aime pour se qu'il était. Dans ta face le borgne. Ravi, Sam déposa un baiser sur la joue de son amant, il n'allait pas non plus trop s'afficher devant Mika. Même s'il était son meilleur ami il était aussi son ex, et il considérait que c'était incorrect dès avis de lui. En prime, il n'avait pas forcément envi d'embrasser ainsi Kaze devant qui que se soit, du moins, l'embrasser comme là, il avait envi de le faire. Il se calma néanmoins, et reporta son attention sur Mika. Celui ci regardait autours de lui, tout excité par le fait de se trouver au Japon. Il déposa son sac sur le sol et retira son manteau, dévoilant son débardeur sans manche. Sam soupira, il n'avait jamais froid celui la, en plein hiver...Ce comportement lui rappela soudainement que Kaze allait vite déchanté, il semblait innonfensif à ses yeux parce qu'il se comportait comme un gamin, mais ce type était capable de se sentir très adulte dans ses gestes lorsqu'il voulait. Pour le moment, celui ci souriait à Sam, ses beaux yeux bleus brillant.

"Woah, le Japon! Ouai, clair, ici c'est juste l'appartement de mon plus grand rival bébé, mais c'est trop cool quand même. Pas vrai Chin? On va faire les boutiques, rien que toi et moi?
_Tu ferais bien de surveiller se que tu dis. Heureusement qu'il ne comprend rien à l'anglais.
_Pff! C'est pour rire. Et puis, moi j'ai bossé mon japonais, mattes un peu ça: "Vous êtes très beau, je peux avoir votre cell phone number s'il vous plais?"
_Magnifique Mika. Quelle culture.
_T'as vu ça!"

Le blond éclata de rire, Chinoa se mit à courire partout autours de lui, totalement surexcitée. Sam lui sourit, très content qu'il soit là finallement. Il c'était inquiéter pour rien, si son ami se tenait normalement devant Kaze, il n'y aurait pas de problème, son petit ami ne parlait pas anglais. Et heureusement, se comporter normalement c'était déjà beaucoup demandé à Mika, alors parler normalement...Sam traduit plus ou moins à Kaze, lui expliquant l'envi de Mika d'aller faire les boutiques. Alors que le jeune homme se réjouissait déjà de cette semaine qui risquait de s'avérer trop courte, il sentait le comportement de Kaze évoluer. Il devait se sentir tellement bien de la découverte de Mika que la pression de ses mains sur les hanches du bel amérindien était plus insistante. Se qui chez lui était plutôt un signe encourageant sauf que... Sam le regarda, il semblait un peu gêné soudainement. Connaissant son petit ami, le jeune homme comprit le message. Il avait beau ne rien dire, parfois un regard suffisait pour qu'il comprenne maintenant qu'ils se connaissaient bien. Il eut un petit sourire amusé mais frossa les sourcils. Il se pencha et chuchota à l'oreille de Kaze:

"La jalousie te rends fou gesalat! Tu penses pas surieusement à se que je pense tout de même?
_Gesalat? Ooooh, que c'est mignon Sami. Hey, Ahélie!"

Sam lui lança un regard noir, et dire qu'il s'apprétait à s'amuser avec les nerfs de Kaze! Mika était à présent en train de caresser Ahélie gentiment, alors que celle ci ne cessait de fuir devant lui depuis le début de la matinée. Son daemon sauta d'un bond sur SON canapé et s'alongea, le regard disuader. Chinoa, qui devait se sentir seule, vint se blottir contre les jambes de Sam qui lui gratta l'oreille comme elle aimait bien. Il réfléchissait. La perspective de prendre du bon temps avec Kaze était toujours la bienvenue, néanmoins, avec Mika...Il jetta un coup d'oeil au jeune homme était en train de farfouiller dans les affaires de Sam. Il trouva son bloc à dessin et le parcouru avant de s'extasier:

"Hey! C'est moi!
_Bien Mika.
_Pff! Je suis super beau dessus, t'es trop gentil.
_Je reproduis toujours la réalité. Mais que ça te montes pas à la tête.
_T'inquiètes, je serais jamais aussi narcissique que toi.
_Aucun risque en effet. Mais moi j'ai des raisons.
_Clair darling! Quel beaux yeux huhu.
_N'est ce pas? Dis Mika, t'avais pas faim?
_Bah, si.
_Viens suis moi."

Sam déposa un petit baiser sur les lèvres de Kaze, accompagné d'un beau regard et de son petit sourire malicieux en coin. Il attira Mika dans la cuisine et lui montra où se trouvait la nourriture. Finalement, il se demandait si l'idée de Kaze était bonne ou non. Quoiqu'il en était, elle était tellement...Tentante. Il ne savait pas du tout quoi faire, ni comment réagir, alors il préferait voir se qu'il en était seul à seul avec lui. Il se demanda un instant si Kaze n'avait pas tout simplement envi qu'il lui rappele qu'il était bel et bien à lui, et pas à Mika. Se qu'il comprenait. Malgré tout, son beau blond était tout de même totalement craquant avec ses petites manies jalouses silencieuses. Mika se pleignit un instant de ne pas trouver de quoi faire un bon petit déjeuner, il réclamait ses toast et son nutella. Sam lui promi une patisserie et lui dit qu'il devait absoluement parler avec Kaze rapidement, seul à seul. Boudeur, le blond accepta néanmoins et commença à se servir, comme il l'avait prévu.

Sam se dépêcha de rejoindre Kaze dans le salon, et prit ses mains dans les sienne, une lueur amusé dans le regard.

"Toi, ou tu as une idée derrière la tête ooou...?"

Non, il était sur. Il avait une idée derrière la tête. Mais il était un peu inquiet, il espérait que son comportement n'était pas guidé par la jalousie.

Le spectacle était affligeant. Un brin drôle certes, mais tout de même plus déconcertant qu’autre chose. Ce Mika parlait fort, sautait dans tout les sens, prononçait le japonais avec un accent désastreux et ressemblait à un gamin surexciter qui venait d’arriver dans un nouveau parc d’attraction. En somme, il était fatiguant. Mais bon, Kaze se disait qu’il n’aurait pas à le supporter longtemps et que rare serait les fois où il mettrait les pieds dans son appartement. Heureusement, sinon notre professeur sentait qu’il pourrait avoir de mauvaises réactions. Ce genre de personne l’agaçait vraiment. Mais pour Sam il l’accepterait et prendrait sur lui, il voyait ça un peu comme une sorte d’épreuve à passer. La pilule passait mieux ainsi. Et puis comme il avait put le constater, le fait qu’il soit ainsi le rassurait quand à son amant, et ça, c’était le plus important. Le reste, il pourrait le supporter.
Tiens, en parlant de son amant, celui-ci sembla comme lire dans les pensé du professeur et s’approcha de son oreille pour lui demander si ses pensées étaient bien celle que Sam avaient captées. Mince, il avait été découvert mais comment s’expliquer sur ce genre de chose. Le beau brun trouverait sans doute ça bizarre. Heureusement, il trouva une échappatoire lorsque l’autre releva le mot « Gesalat ». Voila quelque chose qui s’éloignait un peu du sujet tout en restant dans la phrase initiale. Kaze, ou l’art et la manière de détourner les questions.

- Oh alors ce petit surnom veut vraiment dire quelque chose, fit il en lançant un regard à Mika, l’air de rien, comme si tout une partie de la question avait soudainement disparut de son esprit.

Et comme pour le sauver d’avantage, l’étranger capta l’attention du beau brun en lui parlant (enfin il le devinait), des dessins magnifiques que ce dernier avait réalisés. Et soudain, alors que tout ce passait dans une espèce d’ambiance bonne enfant, Kaze remarqua des gestes, à première vu anodin, mais qui lui sautèrent aux yeux et qui n’étaient pas forcément pour lui plaire. En fait, le daemon chien venait de sa coller à son amant. Premier contact qui de toute évidence résultait de leurs longues amitié et de la complicité. Mais voir son Sam caresser tout naturellement ce chien, ça, il l’acceptait moins bien. Pourquoi ? Parce qu’évidement ce genre de gestes étaient extrêmes intime et privé, d’ailleurs, son beau brun n’avait touché qu’une seule fois Syl et ça avait été tout à fait étrange comme sensation. Mais là, et alors qu’il s’était rassurer quand à l’étranger, ses certitudes retombèrent d’un seul coup et cette proximité lui fit considéré son « adversaire » d’un autre œil. Soudain, il devenait dangereux. Bien entendu, le professeur n’en fit pas part et garda ça pour lui, mais ça le travaillait intérieurement et ce besoin de montrer sa supériorité revint en lui sans qu’il puisse la contrôler. Réaction stupide de la part d’un mâle, certes, mais sur le coup, il ne pouvait rien y faire et cette constatation l’empêcha de réfléchir posément.

Son amant s’éclipsa ensuite avec Mika, en direction de la cuisine, laissant le professeur avec ses démons, ou plutôt, ses envies démoniaques. Mais très peu de temps après, son bel amant le rejoignit, et cette fois, sans Mika. Ils étaient donc seul, tout les deux, dans ce salon remplit de souvenir pour la moins… érotique, et avec un Kaze remonté comme jamais. Dans ses sentiments qui se mélangeait un peu, le professeur décelais une évidente jalousie, mais aussi, et malgré lui, une pointe de colère, d’agressivité, déclenché par cette marque d’affection un peu trop familière dont il avait été témoins.
Son amant, maintenant arriver à sa hauteur, pris ses mains dans les sienne et lui demanda en quelque sorte de confirmer ses soupçons. Oui, Kaze avait biens quelques envies, mais elles avaient mutées de taquines à réellement possessives, ce qui n’était pas forcément bon signe. Maintenant l’effort le plus difficile pour lui serait de se contrôler, et de canalisé ce… cette… enfin cette boule de sentiments.

Doucement, il fit pivoter Sam et le plaqua contre le mur, à coté du canapé. Là, il s’approcha de son oreille pour lui susurrer un « - Ah oui ? Tu crois ? » d’une voix rauque et désireuse. De quoi faire son petit effet. Il prit ensuite les lèvres de son amant, un peu sauvagement, un peu fougueusement, sans arrivé tout de même à l’intensité de leurs baisés durant leurs ébats. Il l’embrassa pourtant avec chaleur. Le baisé durant longtemps, sa langue parti chercher sa jumelle pour mener une danse endiablée avec elle, jusqu'à ce que les deux amants soit à bout de souffle. Ce baisé eut lui aussi son petit effet et il sentit comme une chaleur envahir le bas ventre de son amant.

Sam ne comprit pas vraiment la réaction de Kaze. Il avait été rassuré en pensant qu'il n'était pas trop jaloux, ou même plus du tout, mais il c'était carrément fait avoir. Sans qu'il puisse comprendre quoi que se soit, il se retrouva plaqué contre le mur, son amant collé à lui. Ce contact aurait dut lui sembler familier, or étrangement il ne l'était pas. D'ordinaire il aurait adoré que Kaze le plaque contre le mur ainsi, mais là, il allait trop vite, ça ne lui ressemblait absolument pas. Le Kaze qu'il connaissait n'aurait jamais agit de la sorte. C'est à cause de cette impression qu'il fut un peu retissant à son baiser. Puis, il se ressaisit, il n'avait pas à s'en faire, il suffisait qu'il lui face comprendre que tout allait bien. Il répondit donc au baiser, y prenant tout de même du plaisir. Mais très vite, il sentit son petit ami trop proche, trop sauvage, et ses regards brûlants eurent de l'effet. Il se sentit excité, et eut pour réflex de tenter de repousser doucement Kaze lorsqu'il prit conscience que Mika était juste à côté.

Mais celui ci ne l'attendait pas ainsi, sa jambe restait entre les siennes, et appuyait contre son sexe. Il ne comptait tout de même pas?! Merde et Mika qui était à côté! Il tenta de se reprendre, de penser à quelque chose de désagréable pour stopper son excitation, mais son amant passait ses mains sur son torse, le caressant sensuellement. Ses mains étaient brûlantes, sa bouche aussi. Pour la première fois Sam ne savait plus tellement s'il en avait envi ou non. C'était son comportement qui le troublait, et pour lui il était hors de question de faire dans le salon alors qu'une autre personne se trouvait pas l'appartement. Kaze vint lui murmurer qu'il était très sensible, et Sam soupira, il savait très bien qu'il adorait sa voix. Il le faisait complètement exprès, c'était impossible autrement. Il fallait qu'il le calme rapidement ou sinon se serait lui qui ne parviendrait pas à se contenir. Il le repoussa doucement et chuchota:

"Kaze arrêtes t'es dingue. Il est juste à côté je te rappel!"

Oui il était occupé à mangé, mais si jamais il voulait lui parler, ou qu'il finissait et qu'il tombait sur eux! C'était franchement horrible à imaginé. Il doutait fortement que Kaze veuille que Mika les trouve en pleine action dans le salon, et son meilleur ami non plus n'apprécierait pas. Lui qui était sensible et presque timide sur les bords il ne comprenait vraiment pas son comportement qui l'agaçait un peu. Ils n'allaient tout de même pas s'amuser à baiser sous le nez de Mika! A la limite Sam préfèrerait qu'ils aillent s'enfermer dans la chambre pour régler ça rapidement, même s'il allait avoir le droit à une petite scène dès qu'ils seraient seuls. Mais qu'est ce qui avait bien put le mettre dans un tel état? Soudain, le jeune cheyenne percuta, et soupira. Il l'avait vu en train de caresser Chinoa. C'était surement ça. Et ça l'avait rendu dingue évidemment. Il lui avait pourtant bien précisé que Mika et lui étaient très proches, qu'ils se connaissaient depuis l'enfance mais apparemment Kaze n'avait pas saisit. Bon, il devrait le lui expliquer. Mais pour l'instant il ne désirait que de régler son petit problème, et surement pas dans le salon! Il prit sa main et s'apprêtait à l'attirer à l'écart lorsque son amant vint lui murmurer ses mots qui le surprirent et le blessèrent en même temps. Sous le choc, Sam ne prit même pas le soin de lui demandé, il le repoussa carrément de toutes ses forces.

Il respira profondément, tentant de se calmer. Il avait horreur de gueuler, surtout contre Kaze, et encore plus devant quelqu'un. Il allait avoir l'extrême amabilité de se calmer, pour mieux en discuter ce soir. Il avait envi de lui dire ses quatre vérités maintenant, mais il risquait de s'emporter à cause de certaines petites émotions et de dire des mots qui dépassaient sa pensé. Il fallait absolument qu'il se calme, parce que le seul mot qui lui passait à travers la tête c'était imbécile de Kaze. Il le tripotait impunément contre le mur, sans écouter se qu'il lui disait, il lui avait demandé d'arrêté il n'avait rien fait. Il n'appréciait pas le fait qu'il le prenne pour un joujou qu'on peut tripoter dès qu'on en a envi. Néanmoins une partie de lui comprenait qu'il soit agacé de le voir si proche d'un autre homme qu'il ne connaissait pas. C'était sa réaction qui l'avait blessé. Et ses mots aussi. Il le regardait dans les yeux, énervé.

« Tu vas vraiment pas bien Kaze. »

Il partit s'enfermer dans les toilettes. Pour ça, il n'avait pas besoin de lui. Ca lui donnait presque envi de pleurer qu'il l'ait touché comme ça, de cette façon. Ca ne lui ressemblait pas. Il s'assit contre la porte une fois qu'il eut fini et respira profondément. Il l'aimait, et ne doutait pas de ses sentiments, il avait simplement légèrement pété les plombs. Mais il était encore énervé, il le sentait bien. Il se reprit, il n'avait pas envi de pleurer, surtout à cause de ça. Il finit par sortir des toilettes et fila sans un regard chercher son sac dans la chambre. Il avait plus ou moins prévu de présenter Mika et Kaze, mais se n'était pas vraiment le bon moment. Certainement pas. Il n'avait pas très envi de le voir aujourd'hui, il aviserait ce soir. En espérant qu'il ait réussi à se calmer d'ici là. Il revint dans le salon, et se planta devant lui. Ca le gênait un peu.

« Je sais pas pourquoi t'as fais ça, mais le refait jamais, ok? »

Il soupira et se rapprocha de lui. Il l'embrassa tendrement, pour éviter qu'il se fasse des films toute la journée.

« Se que tu m'as dis...Tu m'as fais de la peine, tu sais que je t'aime pourtant. Je vais en ville, mais rassures toi on ne fera que se promener. Tu sais je ne suis pas du style à faire ça avec un autre mec alors que je suis déjà amoureux d'un autre, je ne le fais pas non plus devant quelqu'un d'autre en plein milieux du salon. Je comprends que tu sois inquiet mais tu vas un peu loin tu crois pas? La prochaine fois que tu veux me toucher fais le parce que tu en as envis et pas pour te prouver que je t'appartiens."

Merde, il avait encore envi de pleurer. Il respira profondément pour se calmer. Mika pointa le bout de son nez à ce moment là. Bien que Sam ait parlé d'une voix calme, étant quelqu'un d'assez mature pour réussir à ne pas gueuler devant lui, il semblait avoir comprit que quelque chose n'allait pas. Chinoa avait la queue basse et couinait en se serrant contre Mika. En fait il s'en voulait, il ne comprenait pas pourquoi mais apparemment son ami avait des problèmes à cause de lui. Sam le vit et il soupira. Le jeune homme avança vers eux, gêné, en compagnie de son daemon et de Ahélie qui fixait Kaze avec un air dégoûté. Le jeune cheyenne se força à lui sourire.

« Euh, Sam, j'ai fais quelque chose qui fallait pas?
_Non, c'est pas de ta faute t'inquiètes pas. C'est Kaze qui réagit n'importe comment. J'ai pas à te mêlé à ça, c'est nos histoires.
_Désolé...
_Mais non. Viens, prends ton sac, sors, j'arrive dans deux petites secondes. »

Mika ne se fit pas prié et obéit. Il ramassa son sac et sourit gentiment à Kaze avant de sortir rapidement, accompagné par Chinoa, toujours la tête basse. Restait Ahélie, assise droite comme un piqué, le regard plongé dans celui de Kaze. Elle n'avait pas l'air très contente, c'était le moins que l'on puisse dire. Ses yeux étaient durs et le dévisageaient, une pointe de tristesse dans le regard. Sam caressa la joue de son petit ami et l'embrassa tendrement. Il c'était un peu emporté tout à l'heure, mais il l'avait franchement mérité. Il prit sa main dans la sienne et la serra fort. Il espérait qu'il allait se reprendre rapidement, parce que lui pour sa part il ne comptait certainement pas gâché cette semaine.

« Je t'aime, d'accord? T'as vus je ne m'énerve pas, tâches d'en faire autant. J'y vais, il m'attend. A ce soir gesalat. »

Il l'embrassa de nouveau, mettant de ce baiser le plus d'amour qu'il put. Il l'énervait, certes, mais il ne voulait certainement pas qu'il doute de son amour. Il sortit à son tour, il avait une grosse douleur dans la gorge. Il n'en revenait pas du comportement qu'avait eut Kaze, il avait l'étrange impression que jamais son petit ami n'aurait osé le touché comme ça. Parfois leur ébat étaient passionnés, mais lorsqu'ils l'étaient toutes les conditions étaient réunis pour qu'ils sachent qu'ils s'aimaient. Là, il avait mal régit, très mal. Et Sam se pausait des questions. Il soupira en refermant la porte derrière lui. Mika lui sourit d'un air désolé, et son ami lui donna un petit coup dans le ventre en souriant. Il n'avait pas à s'en faire. Ils dévalèrent les escaliers. Le regard argenté de Sam se perdit un instant, en se disant qu'il lui dirait sans doute ce soir se que signifiait gesalat, parce que c'était mignon comme l'avait dit Mika, et que en effet il n'avait jamais pensé à lui faire la traduction...Il avait hâte de le revoir maintenant qu'il était partit...

Sam le repoussa une deuxième fois, beaucoup fortement, et Kaze recula de deux pas, entrainer par l’élan qui le poussait en arrière. Il regarda son amant : il avait l’air furieux. Très furieux. Il lui lança quelques mots, d’une voix calme mais il sentait la frustration et l’énervement derrière ses yeux argentés. Il partit ensuite s’enfermer dans les toilettes, laissant le professeur dans le salon. Kaze, qui s’était retourné pour le voir partir, se laissa tomber pour s’adosser au mur ou il avait collé son amant précédemment. Il croisa les bras, position de retrait, et lâcha un long soupire. Il était mi surpris, mi agacée par la réaction du beau brun. Bien sûr, il se rendait compte que ce qu’il lui avait dit n’était pas vraiment ce qu’il avait fait de mieux, et que ça ne lui ressemblait pas. Mais il n’aurait tout de même jamais pensé qu’il le prendrait aussi mal. Au fond, il avait juste voulut le taquiner un peu. Il ne bougea pas, attendant qu’il ressorte de là pour lui dire que ce n’était qu’une plaisanterie. Mais lorsque le beau brun réapparut, il lui lança un :

« Je sais pas pourquoi t’as fait ça, mais le refais jamais, ok ? »

Qui eut pour effet de le refroidir complètement. Il l’avait prit vraiment si mal que ça ?! La, oui, c’était carrément de la surprise. Soit il ne c’était vraiment pas rendu compte, soit sont amant prenait ça trop à cœur. Toujours était-il qu’il n’avait pas l’air ravi du tout et qu’il lui lança une tirade comme pour mettre les points sur les i. Et bien ! Le professeur était sur les fesses. Ça avait prit une tournure qu’il n’aurait jamais soupçonné. Il fut même tellement étonner qu’aucuns mots ne lui vinrent pour se justifier, ou expliquer à son amant que ce n’était rien du tout. Et de toute façon Sam partit trop vite pour qu’il réagisse.
Ahélie elle, était la, et fixait le professeur avec des yeux sévère. Le blond ne baissait pas le regard, une pointe d’énervement dans les yeux face à cette réaction qu’il trouvait démesuré, trop sérieuse. A moins que sa réaction a lui avait été démesuré aux yeux du brun, bien que lui ne le voit pas de cet œil la. Sam rejoignit son ami dans la cuisine, ce dernier sorti de l’appartement et le brun le rejoignit de nouveau. Il l’embrassa mais Kaze n’était pas plus motivé que ça, le choc l’avait comme anesthésié. Il le regarda donc partir en compagnie de son ami, toujours silencieux.

Une fois seul, il soupira longuement et se laissa tomber sur son canapé. Non mais franchement… Mine de rien, les paroles du brun l’avait un brin blesser. Entendre dire qu’on n’était pas bien ça ne faisait pas forcément plaisir. Surtout pour ça… Mais bon, il ne connaissait pas vraiment les limites de Sam, c’était d’ailleurs la première fois qu’il les testait. Et maintenant il savait que son « humour » n’allait pas dans ce sens la. Ce qu’il ressentait c’était un mélange d’un peu de déception, une pointe de tristesse, et surtout de la lassitude. En un mot, cette réaction de la part de son amant l’avait carrément soulé.
Sylphil qui captait encore mieux ce message de sentiments, avança avec ses petites patte pour se câliner contre la main de son lié qui trainait sur le sol. Il tourna la tête vers elle et la caressa doucement, un léger sourire sur les lèvres en songeant qu’elle serait toujours la pour lui.

* - Au moins toi tu me comprends… pffff non mais franchement…
- Oui, mais il ne faut pas trop lui en vouloir, il a dut être surprit. Il ne connait pas toutes les facettes de ta personnalité.
- Tu as surement raison… Mais quand même ! De la à dire que je ne suis pas bien, ça va, je ne comptais pas le violer.
- Hum… vous apprendrez à vous connaitre, ne t’inquiète pas. Mais tu es bien énerver tout de même.
- Forcément ! J’ai pas du tout apprécié pis son petit speech genre : c’est bon j’ai comprit pourquoi t’as fait ça mais calme toi. Comme si il lisait dans mes pensées ou qu’il me connaissait par cœur !
- C’est la première fois que quelqu’un se rapproche de toi. Tu t’es ouvert à lui, et ça t’énerve qu’il décèle tes pensés.
- Bien sûr que oui ! Qui ça n’énerverait pas franchement ? Si je ne peux même pas avoir l’intimité de mes pensés !
- Calme toi, réfléchit y tranquillement. Si tu t’énerve en le voyant ce soir ça n’arrangera pas les choses tu sais.
- Ouai bah justement. J’ai pas forcément envie de le voir ce soir après un coup comme ça.
- On fait quoi alors ?… hum, il faut te changer les idées… On va voir Jake ? Ça fait une paye qu’on ne l’a pas revu celui la !
- T’as toujours de très bonnes idées ma petite chérie ! *

Pour sûr, ça ferait un énorme bien au blond de voir son ami, et Sylphil attendait avec impatience de revoir son Pyonh adoré. Sur ce, le blondinet attrappa son portable et envoya un message à son ami le jardinier : « Hey ! Tu fais quoi ce soir ? ». Au moins, il était sûr de se changer les idées et de s’amuser un peu. En plus il pourrait discuter de ça, et confirmer qu’il n’avait rien fait de réellement répréhensible. Ou bien de confirmer le contraire, auquel cas il irait s’excuser auprès de Sam. Dans tout les cas, ce soir, il n’avait pas très envie d’avoir une discutions avec son amant, ce qu’il s’attendait à avoir dés qu’ils se retrouveraient tout les deux seul. Il envoya donc un message à Sam : « Je sors ce soir alors rentre quand tu veux et ne m’attend pas. »
C’était samedi, il pourrait faire la fête toute la nuit s’il le voulait, et il n’allait pas se gêner.