Pluie d'Automne
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Pluie d'Automne

Venez vivre en tant qu'élève ou professeur dans ce pensionnat presque normal ... [Yaoi/Yuri autorisé]
 
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 Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]

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MessageSujet: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyMar 5 Oct - 10:28

Le voilà qui s’était fait raccompagné... Et pas n’importe où mais on y viendra plus tard... Il avait la gueule qui lui faisait un mal de chien mais il ne disait rien, même pendant le trajet avec son ami qu’il observa du coin de l’œil... Jake devait admettre que même si Samael avait un caractère épouvantable —et certes justifié— au moins il aimait profondément le blondinet et ça c’était le plus important.

Jake n’aurait pas du laisser faire l’autre soir, c’était certain mais il s’était sentit tout bizarre aussi ! Depuis sa soirée avec Jin... Et puis Rei... Ah, plus rien n’allait en ce moment et ça ne lui allait pas du tout. En fait pour faire simple... Il avait couché avec ce type, Jin, qui était en fait apparemment un professeur du pensionnat où le borgne travaillait... Il s’était laissé entraîné par ses envies comme ça lui était déjà arrivé par le passé mais tout ça, à chaque fois n’était que le fruit d’un concours de circonstances, rien n’avait jamais été prévu.

Mais en général, il ne se liait pas d’amitié avec les mecs avec qui il couchait, c’était le cas pour Jin, une histoire d’une nuit et certes, ça avait été vraiment bon mais... Merde, c’était un mec et Jake s’était encore bien énervé en rentrant chez lui en se demandant pourquoi ‘encore’ il avait craqué. Mais c’était bon, fallait le dire, plus serré, plus étroit et chaud... Bon, mieux valait ne pas trop y penser en allant voir le psychologue, ça ne serait pas bon... Car le jeune homme avait toujours cette petite emprise sur lui et il ne voulait pas se laisser submergé. Surtout au souvenir de leur dernière sortie ‘entre mecs’.

Un fiasco.

Ça n’avait été qu’une grosse farce, surtout le dimanche, la fin et plus il y pensait et plus ça l’énervait et plus il s’énervait et bien, plus il y pensait. Jake se disait qu’il aurait pu agir autrement même s’il ne savait pas comment, ça aurait dû être différent... Et voilà qu’après s’être fait cassé la gueule —et l’avoir cassé aussi en retour, ça le réconfortait dans sa fierté d’homme— il sonnait à la porte du jeune psy.

Et quoi hein ?

Franchement... Il dit au revoir à Kaze, tout en le remerciant et en lui glissant aussi qu’il espérait que ça allait bien se passer maintenant avec Sam, quoiqu’il n’avait pas trop de doute là dessus. Bref... Il était face à la porte avec sa gueule cassée et il leva le point pour toquer avant de voir la sonnette... quel con. Il agissait comme un glandu.

Il attendit, se surprenant à espérant que Rei ne serait finalement pas chez lui tout en ayant très envie de le voir. Mais il avait un bel œil au beurre noir avec en plus quelques ecchymoses, le coin de la lèvre aussi était bien douloureux et il devait aussi avoir la marque de la semelle de chaussure de Samael sur ses abdos, charmant décoration, c’était un miracle qu’il ait pas rendu son petit dej sur ses godasses tiens.

Enfin bon, il attendait, se passant la main dans les cheveux pour les rabattre en arrière, son œil bleu joliment décoré posé sur la porte qu’il espérait voir s’ouvrir...
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Rei Hanamomo
Psychologue / Élément: Eau
Rei Hanamomo


Petit(e) ami(e) : Bien sûr ! Il y a Jake, Darren, Kazuki, Ai, ...
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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyDim 31 Oct - 1:52

Dure, dure journée. Rei avait dû courir à droite et à gauche. Tout d’abord, il s’était levé pour se rendre compte qu’il n’y avait plus rien dans son frigo donc il avait dû aller à la superette du coin pour s’acheter un peu de thé ainsi que quelque chose à manger pour le soir. Une fois qu’il eut rempli son frigo, il se rendit compte qu’il était en retard et il se dépêcha de se préparer pour les quelques rendez-vous de la journée qu’il avait. La journée se passa plus ou moins sans encombre. Le seul petit souci, ce fut lorsqu’il quitta son domicile et qu’il se fit aborder par un de ses ex qui voulait à tout prix passer la nuit chez lui. Le psychologue refusa tout d’abord avant de finalement hausser les épaules devant tant d’obstination. Il le prévint cependant tout de suite :

« Je ne suis pas un prince charmant. Pas un homme romantique, ne t’attends à rien de tout cela avec moi. »

Le garçon le savait. Ou peut-être qu’il était tout simplement trop aveuglé par sa naïveté pour s’en rendre compte. Un gros baraqué au cœur d’or. Adorable, n’est-ce-pas ? Rei le trouvait répugnant. Très beau et intéressant au pieu mais c’était tout. Il soupira et retourna à la supérette pour acheter un peu plus de nourriture. Il avait un invité de plus. Retournant chez lui avec son invité surprise, il le fit s’asseoir sur le canapé tandis qu’il préparait à manger : du poulet au curry. Mettant tout cela sur le feu, il proposa à Kazuki d’aller se laver, lui disant qu’il savait très bien où se trouvait la salle de bain. Il s’affala alors sur le canapé et mit une main sur son visage, respirant un bon coup. Il aurait bien aimé passer une nuit seul. Ou pas, dès qu’il se retrouvait seul, des pensées obscures commençaient à s’infiltrer dans ses pensées.

Jake. Pourquoi ce foutu jardinier occupait-il ses songes ? Pollueur. Mécréant. Idiot. Baka. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Rei en avait ras-le-bol, il voulait juste se reposer mais il n’y parvenait pas. Alors, il s’occupait. Il occupait son esprit et occupait ses nuits. Peut-être, en fait, que la venue de ce garçon n’était pas une si mauvaise idée. Le français savait très bien que non. Il avait besoin de présence, besoin d’un corps chaud près de lui. Besoin d’affection.
Il caressa du bout des doigts son daemon tout en lâchant un soupire.

La porte sonna.

« Putain, fais chier ! »

Un juron en français.

« Rei, tu attendais de la visite ? »

Une voix hurlée à travers la porte de la salle de bain.

« Non, Kazu-chan, bien sûr que non. Je vais voir qui c’est et l’envoyer paître. Le repas est bientôt servit. Sers-toi dans mon armoire en matière de vêtements mais évite de passer derrière à poil, si jamais c’est les voisins… »

La voix indiqua qu’elle avait reçu les informations et le jeune homme aux longs cheveux noirs se décida enfin à lever son adorable postérieur du canapé pour arriver à la porte d’entrée, en grommelant :

« M’vi ? »

Sa mine changea immédiatement lorsqu’il reconnut Jake. Il failli refermer la porte sous le coup de la surprise mais il remarqua ensuite ses blessures et il s’exclama en français parfait :

« Bon dieu, Jake ! Qu’est-ce que… »

Avant de comprendre qu’il ne parlait pas dans la bonne langue et de se reprendre en clignant des yeux à toute vitesse :

« Jake, qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? Entre, voyons. Ne reste pas planté, là ! »

Il attira le jardinier par le poignet, referma la porte et se retourna vers le salon, lui tournant le dos et lui intimidant implicitement de le suivre. Une apparition. Un jeune homme bien fait qui devait faire environ plus d’un bon mètre quatre-vingt. Musclé à souhait. Yeux bridés verts foncés, cheveux noirs raides et mi-longs. Une peau délicieusement pâle. Des lèvres rosées que l’on avait envie de dévorer. Juste habillé d’une petite serviette, les cheveux dégoulinant encore. Il regardait les deux jeunes hommes avec une expression de muette surprise avant de déclarer :

« Je croyais que tu ne devais recevoir personne, Rei-chan… »

Du tac au tac, Rei répliqua sans amabilité et prenant la même construction de phrase que son interlocuteur :

« Je croyais de t’avoir dit d’éviter de passer à poil devant les invités, Kazu-chan. »

Kazuki ne se vexa absolument pas. D’ailleurs, il ignora royalement le pic lancé par son amant et il demanda, observant sans pudeur aucune le nouvel arrivant :

« C’est qui ? »

Un sourire crispé apparut sur les lèvres du psychologue qui répondit cependant à la question :

« C’est un collègue et un ami. Il est blessé. C’est fini les questions, là ? Je peux m’occuper de lui ? Et va t’habiller, nom de dieu ! »

Le beau métisse haussa un sourcil, restant un instant perplexe avant d’hausser les épaules et de se diriger vers la chambre de Rei. On voyait bien qu’il n’avait aucune honte à se balader à moitié nu devant les autres, il semblait même tout à fait dans son élément. Kazuki était un mannequin plutôt connu dans son milieu. Le genre de mannequin à poser pour les magazines de midinettes. Il avait apprit bien tôt qu’il avait un corps et qu’il devait s’en servir pour réussir dans la vie. Loin d’être stupide, Rei aurait certainement pu l’aimer si jamais il ne lui avait jamais trouvé un petit quelque chose de spécial qu’il retrouvait en Jake, et pas chez les autres hommes.
Le psychologue se retourna vers son ami et lui fit un petit sourire désolé :

« Désolé, il est un peu… Spécial. Mais il n’est pas méchant. Explique-moi maintenant ce qu’il t’est arrivé. Je vais chercher la trousse à pharmacie. »

Il disparut dans la salle de bain, chercha la trousse en question pour forcer Jake à s’asseoir et sortit tout le matériel pour le désinfecter et le panser, tout en écoutant ce qu’il avait à dire.
Kazuki ne tarda pas à réapparaître, habillé d’une chemise qu’il avait à moitié déboutonné et d’un simple jean qui le seyait pourtant à merveille et ferait verdir de jalousie plus d’un homme et tourner la tête à plus d’une de ces demoiselles mais Rei l’ignora complètement, complètement subjugué par son ami Jake qui l’avait tant manqué…
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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyDim 31 Oct - 12:15

Encore un peu retourné de son altercation, il attendit derrière la porte et grogna alors qu’il n’arrivait pas à se mettre d’accord sur ses envies : à savoir s’il voulait que Rei soit là ou non. Heureusement il s’était grillée une clope sur le chemin du retour et ça avait eut le mérite de le dégourdir au moins un peu.

Rien qu’un poil de cul.

Finalement, il entendit un peu de ramdam derrière la porte et il recula, les mains dans les poches, son visage se fermant quelque peu à cause du stress qui montrait soudainement les crocs. L’américain tenta de faire taire cette putain de tension qui n’avait pas lieu d’être, selon lui.

Le verrou cliqueta à travers la porte et la porte s’ouvrit, sans attendre que le borgne ne se prépare réellement, il retrouva les yeux améthystes du psychologue, les traits fins de son visage qui semblait bien fermé et contrarié la première seconde. La suivante, c’était la surprise qu’il exprimait.

« Salut Rei. » Fit-il simplement avant que l’autre ne s’exclame et l’attrape sans lui laisser d’autre choix que de le suivre à l’intérieur, manquant de se rétamer à moitié. Il s’était exprimé en français et le jardinier avait au moins compris le mot ‘dieu’ et son prénom... Le concept était plus ou moins saisi.

« Je suis désolé de passer comme ça... » Commença l’américain qui entra dans l’appartement, Rei devant lui...

A peine sa phrase fini que son regard se posa sur un jeune homme bien foutu, le genre qu’on trouve sur les magasines en train de poser comme un playboy parfait sur les couvertures de revue gay. Le genre à la plastique parfaite, celui qui vous fait vous sentir comme le laideron de service en somme et qui en plus n’avait pas honte de se montrer à moitié à poil devant des inconnus puisqu’il se savait bien foutu.

Humble, le type.

Jake eux juste envie de lui présenter son poing, là comme ça, juste pour le plaisir de lui faire ravaler son espèce d’air de jeune coq qui se croit sur son terrain. Mais il avait l’air surprit... si en plus il était gentil, Jake finirait par le détester pour de bon.

Il grogna, à cause du surnom lancé à Rei, sa lèvre s’étant soulevée de manière bref, comme un chien qui tousse avec méfiance et agacement mais sans le son. Le pire c’est que Rei aussi l’affubla d’un surnom.

Pas que l’américain avait envie qu’on lui rajoute ce truc à la con après le prénom mais ça signifie que les deux là étaient proches et ça, ça le faisait chier. C’était son amant, à coup sûr. Mais vu le ton qu’il employait, ça démontrait aussi autre chose... Le jeune homme agaçait un peu Rei qui lui répondit d’ailleurs.

Jake aurait bien ajouter un truc cinglant à l’autre type à moitié à poil mais il se dit qu’il avait assez cogné pour la journée et que c’était pas le moment de s’attirer des ennuis, surtout chez le psychologue. Il se contenta donc d’un sourire plutôt mesquin, discret, lancé à la sauvette au type en serviette, Kazu-chan.

« C’est bon c’est rien, ça a l’air de lui plaire de se balader comme ça. » Fit Jake qui haussa les épaules, il avait mal à la gueule mais ne disait rien, pas question de se plaindre.

Il le laissa partir à la salle de bain pour chercher ce qu’il fallait, laissant pendant ce temps là ses yeux courir sur la décoration car après tout c’était la première fois qu’il foutait les pieds là... Et il avait bien envie d’aller botter le cul bien moulé de l’autre coq pour lui montrer qui faisait la loi ici. Mais il y avait autre chose de plus important pour le moment... Rei lui avait demandé comment il s’était retrouvé avec la gueule en vrac, comme ça...

Bizarrement il n’avait pas trop envie de lui expliqué qu’il avait échangé quelques coups de poings amicaux avec le copain d’un nouveau pote avec qui il s’était rouler une pelle du feu de dieu.

Mentir ?

Non, pas la bonne solution même si elle était bien tentante... Il fallait opter pour la réponse évasive, au moins ça règlerait l’affaire. Plus ou moins. Rei le troublait, c’était un fait qu’il avait plus moins encaissé, grâce à Kaze et sa langue des enfers. Pas étonnant que Samaël veuille le garder pour lui.

Bref.

Il avait aussi couché avec ce Jin il y a quelques semaines, le gars lui avait quand même évité de finir 6 pieds sous terre, quoique dans le métro, il y était déjà, sous terre. Du coup, alors qu’il voyait plus ou moins Rei s’afférait à la salle de bain, il opta pour sa seconde solution :

« Je me suis prit la tête avec un type, on s’est un peu expliqué. » Dit-il, il mentait pas franchement après tout mais bon, il avait pas trop mal résumé ce qui s’était passé... expliqué avec les poings, ouais, au moins ça défoulait même si okay, c’était pas toujours le meilleur moyen, ça faisait quand même vachement de bien de dégommer quelques dents à ceux qui le méritaient.

L’autre rappliqua, dans des fringues apparemment fait pour lui... En fait, il était le genre de personne qui pouvait mettre à peu près n’importe quoi sur le dos sans que ça fasse ringard... Le genre qui demandait si ça lui allait d’un air hésitant et inquiet alors qu’il SAVAIT que ça lui allait parfaitement.

Il le toisa un instant de son œil bleu électrique et reporta son attention sur Rei qui s’était ramené avec le nécessaire pour lui réparer un peu la gueule.

« Je suis désolé de venir comme ça hein... Je voudrais pas déranger. » Dit-il, pas franchement sincère, réjouit à l’idée qu’il faisait peut-être chier l’autre playboy d’à côté là.

Pyonh s’était mis aux pieds de Jake, observant l’autre Daemon de l’amant de Rei.

Résumons donc : une lèvre fendue, un œil au beurre noir, une coupure à l’arcade gauche au dessus du bandeau qu’il devait enlever mais ça il n’y pensait pas pour le moment. Et puis il avait aussi un mal de chien à la côte flottante, du côté droit, là où il devait y avoir le moule de la semelle de ce barjot d’indien.

« Alors ? Quoi de neuf chez toi ? » Demanda Jake qui réprima un peu tard une grimace quand Rei commença à le soigner.
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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyDim 31 Oct - 18:05

Cela faisait si longtemps… Rei était un peu perdu. Bon, avouons-le franchement. Il était complètement paumé. Il avait fait de son mieux pour éviter Jake pendant les jours qui avaient suivis et même si une grosse envie de le revoir s’était manifestée chez lui, il avait résisté de toutes ses forces. En effet, ils étaient maudis. Comment expliquer que chaque entrevue à l’apparence tout d’abord idyllique se transforme en véritable enfer à chaque fois ? Les deux hommes n’étaient pas fais pour s’entendre. Le psychologue n’avait qu’une idée en tête : mettre le beau borgne dans son lit. Or celui-ci était un pur hétéro. Un hétérosexuel à cent pourcent qui n’admettait pas un seul écart. Ça se voyait en lui, il respirait le rêve impossible pour le psychologue. Et c’était ça qui le rendait excitant. Un homme impossible à conquérir pour notre Dom Juan, c’était merveilleusement attirant. Rei le voulait, il le voulait. Il voulait réduire à l’esclavage ce beau borgne. Le mettre à ses pieds, le séduire. Mais au fond de lui, il avait commencé à perdre espoir car son cœur lui jouait des tours. Il n’arrivait pas à être sincère avec lui-même et avouer que ce jardinier ne le rendait pas insensible. Comment un séducteur pouvait-il être séduit ? Impossible, totalement impossible.

C’était pour ça que le psychologue voulait s’éloigner au maximum de son collègue. C’était trop bizarre. Un objectif impossible à compléter. Cherchant la boite à pharmacie, il mit enfin la main dessus et serra de toutes ses forces les médicaments. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que tout devenait compliqué lorsqu’il apparaissait ? Pourquoi était-il là, d’abord ? Rei essayait de le fuir et lui, il lui courrait après. Cela lui faisait penser ironiquement aux livres de la série Harlequin : « Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis. ». Le français n’était pas romantique, loin de là. Il n’était pas une de ces petites midinettes dont le cœur battait pour le premier beau mâle qui passait. Complètement stupide. Le psychologue avait un cœur de glace. Il brisait les cœurs. Il séduisait, il se servait, il usait de chaque personne et les jetait ensuite. C’était une sangsue qui vidait chaque être intéressant de sa substance avant de l’envoyer baladé.
Egocentrique. Oui, il ne pensait qu’à sa petite personne et se fichait complètement des autres. Il avait accepté Kazuki auprès de lui, car il ne voulait pas passer la nuit seul et voilà que Jake débarquait. Il savait que ça allait encore mal se terminer et il en avait plus que marre.

Mais pourtant, il n’avait pas la force d’envoyer paître Jake. Pourtant, au fond de lui, il se sentait heureux de le voir et il avait envie de le serrer contre lui. De respirer son odeur et de sentir ses bras autour de lui… Rêve impossible. Sa vue était déjà quelque chose qui le comblait. Non, Rei n’était pas amoureux. Pas en aussi peu de temps. Il était juste intéressé par ce jardinier spécial. Il voulait en faire sa victime. Une fois qu’il l’aurait eu dans son lit, il s’en lasserait. Comme tous les autres. Le psychologue était ainsi.
Restait à savoir pourquoi le borgne se retrouvait dans cet état. Le jeune homme aux améthystes lui posa la question. L’autre répondit :

« Je me suis prit la tête avec un type, on s’est un peu expliqué. »

Il n’était pas surpris d’une réponse si évasive. Rei sentit de la honte dans ses paroles, il comprit que l’histoire ne le mettait pas trop à l’aise. Peut-être n’était-ce pas qu’une simple broutille comme il s’imaginait mais que c’était plus compliqué que ça ? Cela ne le concernait pas. En tout cas, cette réponse ne l’avançait pas trop. Il avait déjà deviné ça tout seul et c’est pourquoi lorsqu’il revint, il avait un air grave et absolument pas convaincu sur le visage. Il fixa avec silence son collègue avant de soupirer pour s’abaisser à son niveau, ouvrant sa trousse à pharmacie, à la recherche du matériel pour le soigner. Soufflant avec douceur, après un long silence, il répliqua :

« D’accord. »

On voyait bien, avec le ton qu’il employait, qu’il se courbait et qu’il ne cherchait pas à chercher ce qu’il s’était passé véritablement. S’il avait jeté un coup d’œil à son amant, il aurait vu que le sourcil de celui-ci était de nouveau levé. Kazuki connaissait Rei depuis assez longtemps pour savoir que ce comportement n’était pas habituel. Le français était du genre à obtenir ce qu’il voulait par tous les moyens possibles, peu importe ce que ça impliquait. D’habitude, il aurait manipulé l’autre de manière à obtenir les réponses ou alors, il aurait insisté jusqu’à en devenir lourd. Mais là, non. Il se contentait de ça. Pas normal. Non, pas normal du tout. Le beau métisse digne d’un mannequin playboyien se tendit, comprenant qu’il était face à un adversaire de taille. Il foudroya du regard l’intrus qui osait le regarder et intima l’ordre à sa chouette blanche de ne pas attaquer le lémurien qui la reniflait d’un peu trop près.

« Je suis désolé de venir comme ça hein... Je voudrais pas déranger. »

Serrant le poing, Kazuki fusilla du regard le jardinier en serrant en se mordant la lèvre puis il lâcha, avant que Rei ne puisse piper un mot :

« De toute façon, c’est trop tard pour s’excuser. J’imagine que vous resterez manger ? »

Un sourire supérieur et ironique étira les lèvres du jeune homme. Tout son être semblait dire « de toute façon, Rei m’appartient. J’ai gagné d’avance, pauvre mec. ». Le psychologue ne prit pas même la peine de lever le regard vers son amant et il déclara d’un ton distrait, perdu dans l’analyse des blessures de Jake et dans ses soins :

« M’oui, reste manger. C’est prêt et le temps que je te soigne tout ça… En plus, je n’aimerais pas que tes poings te démangent encore alors que tu es blessé… »

Exaspéré, Kazuki leva les yeux au ciel avant de parler de nouveau, ne laissant même pas le temps à Jake de répondre à l’invitation :

« J’imagine que je n’ai pas le choix… Je rajoute un couvert. Occupe-toi de ton ami, Rei-chan ! »

Il insista bien sur le mot « ami » et sur le surnom en jetant un coup d’œil moqueur au beau borgne. Rei tilta enfin sur la question de son ami :

« Alors ? Quoi de neuf chez toi ? »

Toujours distrait, il répondit :

« Bof… Rien de réellement excitant. Quelques cas intéressants au lycée, hm… »

Il se déconcentra un peu dans ses soins pour perdre ses yeux dans le vague, se mordillant doucement la lèvre. Il se souvint de sa partie de jambes en l’air avec le directeur et de celle avec un élève. De la disparition de son ami l’infirmier et cligna nerveusement un œil avant de se racler la gorge, continuant à parler :

« Ah si, j’ai un ami infirmier qui a quitté l’établissement récemment. C’est fort dommage, je l’aimais bien. Une personne intéressante… »

A travers la cuisine, Kazuki ne put s’empêcher de faire une intervention, voulant montrer au blessé qu’il en connaissait beaucoup sur la vie du psychologue et que celui-ci n’avait donc aucune chance contre lui :

« Ce n’est pas l’infirmier qui t’a accueillit et qui t’a aidé à aménager l’appartement ? Qu'est-ce qu'il était mignon ! »

Ce fut cette fois-ci au tour de Rei de lever les yeux au ciel, exaspéré par le petit jeu de son amant qu’il trouvait franchement ridicule :

« Oui, c’est lui. Kazu-chan, je te serais reconnaissant d’arrêter d’écouter les conversations d’autrui. Et toi, Jake, quoi de neuf depuis le temps ? »

On pouvait remarquer que le surnom « Kazu-chan » avait cette fois-ci été franchement ironique. Le psychologue était comme ça, presque ironique et cynique en toute circonstance. Rei enleva le bandeau de son ami, s’excusant silencieusement avant, afin de soigner son arcade et il lâcha enfin :

« Voilàààà… N’empêche, ce salopard t’a bien amoché. Ce ne doit pas être n’importe qui pour t’avoir eu comme ça… Tu n’as été attaqué qu’au visage ? Sinon, on devra sans doute aller faire un petit tour à l’hôpital, histoire de vérifier si tout va bien… »

C’est vrai, quoi. Manquait plus qu’il arrive quelque chose de grave à Jake…
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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptySam 6 Nov - 12:24

Il y avait ce truc dans la voix de Rei qui fit douter un instant l'américain sur sa bienvenue ici, son air un peu renfrogné, ses perles améthystes qui l'avait fixé à sa réponse démontrait qu'il n'avait peut-être pas apprécié la réponse. Pourquoi ? Parce qu'il avait fait un échange de poing avec un autre type ? Ou alors parce qu'il n'avait pas répondu en rapport détaillé ? Jake n'en savait rien mais ce qu'il savait c'est qu'il avait pas envie de lui dire, pas devant l'autre poireau avec son corps d'Apollon. Il le voyait déjà le regarder avec son air de petit con et un sourire de connard.

Malgré tout, le jeune psy n'insista pas plus que ça pour sa gueule, tant mieux, quitte à lui en parler, Jake préférait être seul. Seul avec le mec qui foutait en l'air trop de choses, trop de bases... Comme Kaze. Le blond avait été du genre aventureux et le borgne, trop éméché pour réagir et encore moins pour le repousser, lui avait roulé la pelle du siècle. D'ailleurs, s'il n'avait pas eu 3 grammes dans chaque oeil, il aurait sûrement eu une gaule d'enfer et il se serait retrouvé bien con. L'idée de boire avec Rei pour se décoincer un peu était une idée seulement même si le psy là, était un mec à braguette d'après ce qu'il avait pu dire, c'était pas dit qu'il apprécie. Il s'appuya sur ses coudes, jambes écartés et jeta un coup d'oeil au petit con.

L'autre le regardait d'un drôle d'air qui fit arqué un sourcil au jardinier. Il voulait prendre sa gueule en photo ou quoi ? C'était pas trop agréable d'être fixé comme ça. Dardant son regard dans l'autre d'un air de dire « Si tu m'fais chier j'te fais mordre la poussière. », Jake s'excusa et Kazu-chan ne manqua pas de lancer une invitation des plus acides... Décidant de lui montrer qui était le chef, l'américain lança à son tour :

« Chais pas, faut demander au maître de maison si j'ai l'droit de rester. » Avait-il répliqué en regardant Rei qui l'invita donc à manger... S'il avait pu ricaner à la gueule de l'autre face de cul, il l'aurait fait. C'était fou comme il pouvait être mauvais quand on le cherchait. Mais ce petit con là se prenait pour un ours alors qu'il n'avait pas trois poils sur le torse. Bon Jake était du genre imberbe MAIS il était plus vieux bordel !

En tout cas l'invitation de Rei vint parfaire la douce vengeance du borgne qui retenait avec difficulté un sourire, baissant la tête, reniflant alors que son oeil se faisait pétillant. Le jardinier se rendit compte qu'il avait encore le sang chaud et que si l'autre jouait trop à taper sur ses nerfs, l'américain lui offrirait un arrêt maladie prolongé pour sa carrière de mannequinat. Au passage, il appela Pyonh mentalement tout en réfrénant une furieuse envie de nicotine.

*Pyonh, ramènes ton cul arrête de faire chier.

Le lémurien remuait le museau en direction de la chouette, le cul planté, il avançait seulement la tête, s'étirant le cou dans une posture ridicule. A l'appelle de son lié, il retourna à ses pieds, ses deux pattes avant attrapant son mollet. Il poussa un soupir déçu et posa son cul par terre.

Fallait venir aux nouvelles maintenant : le jeune psy lui expliqua alors un peu sa vie du moment... un infirmier, ouais ouais, il avait croisé vite fait la petite nouvelle qui avait d'ailleurs un joli minois... L'autre gars il ne l'avait pas vu, pas plus mal, ça manquait un peu de femme dans cet établissement. Comme quoi le dirlo prouvait qu'au moins il avait du goût, la petite dame était franchement charmante.
Jake hocha doucement la tête pendant que Kazu lâchait encore une fois son fiel. Jake ne dit rien puisque Rei enchaînait dans la foulée. Cette fois, il ne pu s'empêcher de sourire, putain, qu'est-ce qu'il lui aurait bien botter son petit cul moulé. Cependant il ravala son venin, préférant plutôt répondre à Rei. D'ailleurs il sentit les doigts, fins, glisser sous le bandeau pour lui retiré, dévoilant son œil factice dont la pupille était plus fine que sa jumelle à moitié dilatée par l'énervement, assombrissant son regard. Au coin de l'œil droit, une légère cicatrice, vieille, celle de l'accident, se dessinait en une fine zébrure. Il n'aimait pas spécialement qu'on lui reluque l'œil de si près. Il ne dit rien cependant, même quand il sentit le désinfectant lui bouffer la plaie. Ça brûlait ce putain de truc mais ça évitait des infections alors le borgne fermait sa gueule. Pendant qu'il le soignait, l'autre en profita pour détailler le visage qui était bien proche, il en fallait pas plus que lui coller une chaleur aux reins.

« Ouais, il était assez doué, ce petit con. » Fit Jake qui fixait les perles mauves intensément. « ça faisait longtemps que je m'étais pas foutu sur la tronche comme ça avec un autre gars. »

Il ne précisa pas qu'il l'avait mérité sa raclée, dans le fond, faut être un peu con aussi pour accepter de se faire traîné chez le copain jaloux de son pote à qui on a roulé une pelle.

« Il m'a juste foutu un coup dans les flottantes, mais c'pas cassé. Sinon je pourrais pas être plié comme ça. » Dit-il, les coudes appuyés sur ses cuisses, bombant le dos. « Mais j'veux bien que tu regardes. »

Le ton avait été neutre mais le regard en disait long. Jake côté physique n'était pas en reste. Alors certes, il manquait un peu de gras pas endroit, rendant sa musculature plus nerveuse mais elle était bel et bien présente. L'occasion était trop belle pour passer à côté et rabattre le caquet à l'autre fiote. Il se redressa pour la peine et retira son pull fin et son t-shirt, dévoilant le torse imberbe. Distancé à un mètre de Rei environ, il était debout à la hauteur réglementaire. Ses deux muscles pectorales étaient bien dessinés, rattaché aux épaules dont les muscles ronds roulaient sous l'épiderme en une mécanique bien huilée. Se durcissant un peu, dardait deux tétons d'un rose plus sombres, se mouvant à chaque mouvement de ses bras qui contractait légèrement les pectoraux. Puis dessous, entretenu par son sport de combat, les abdominaux se contractèrent une fois exposés à l'air plus frais. Ils atterrissaient au nombril d'où partait de sa base un chemin de poil duveteux qui s'évanouissait sous la ceinture du pantalon et accessoirement du boxer dont l'élastique dépassait, enserrant la taille à la peau lissée par la musculature entretenue.

Alors certes, il était plutôt le genre à poser pour Sport Magasine que pour Vogue, mais son corps musculeux sous entendait une une force brève mais puissante. Le genre à décrocher un coup de poing en moins de deux et de fracturer au passage la mâchoire. Jake était un gars gentil, doux et adorable au possible. Mais pissez lui à l'arrêt et il deviendra une vraie tête de con. Plusieurs fois il avait été prit dans des bagarres quand il avait fait la route avec ses potes pour la musique... Et si Raphaël cognait fort et douloureusement aussi, c'était Jake qui les envoyait au tapis. Voilà pourquoi il avait les vers que Samaël l'ait ramassé comme ça... Bon il avait vraiment eut la haine mais il allait pas non plus trop cassé la gueule de petit minet du chéri à son nouveau pote aussi, fallait pas déconner.

Il était donc torse nu, les abdos se contractant au gré des frissons qui parcouraient sa peau lisse. Puis, naissant à la côte flottante gauche, un bleu de la taille d'une bonne orange apparaissait, encore tout frais, bleuissant la peau.

« Arrh It's sucks !
» Grogna l'américain entre ses dents, en clair, 'ça fait chier !'. Il tenait ses fringues dans la main gauche, la légère bosse sous son jean laissant deviner le sexe endormi.

Maintenant qu'il avait fait son show, il était temps de trouver un plan pour éjecter Kazu de la place... Et pour ça, une méthode simple qui n'impliquait pas directement Jake à proposer que l'autre déménage.

« J'aurais besoin de te parler à un moment, si c'est possible. » Fit le borgne un peu plus bas, le regard sérieux posé sur le psy, le regard du genre un peu insistant, du genre à ne pas lâcher l'autre des yeux, comme s'il allait le dévorer tout cru.
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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyDim 7 Nov - 20:49

En enlevant le bandeau de son ami, il avait comme eu l’impression de retirer un secret. C’était la première fois qu’il le voyait ainsi et il fallait avouer que c’était relativement impressionnant. Rei évita de fixer l’œil de verre de son ami, il ne voulait pas le gêner mais il ne put s’empêcher d’observer la fine cicatrice qui ornait le côté de l’œil et de comparer la pupille de celui-ci à l’autre. C’était tellement différent… Il s’appliqua à soigner le jardinier avant de lui parler, lui déclarant qu’il avait tout de même été salement amoché. Jake répondit :

« Ouais, il était assez doué, ce petit con. ça faisait longtemps que je m'étais pas foutu sur la tronche comme ça avec un autre gars. »

Il parlait de manière plutôt vulgaire, comme la plupart des américains. C’était un peu le contraire des japonais qui avaient tendance à être extrêmement respectueux. Mais Rei aimait beaucoup cet aspect de lui, il l’amusait beaucoup. Par contre, il fut plus gêné de voir que le jardinier le fixait. Il ne laissa rien paraître et commença à s’éloigner, lui demandant au passage s’il n’avait pas mal autre part. Il déclara avoir été frappé dans les côtes et qu’il voulait bien que le psychologue regarde. Celui-ci fut surpris. La manière dont cela avait été dit, on aurait presque dit une avance ou une provocation. Il ne comprenait pas trop pourquoi il faisait ça mais il hocha tout de même la tête affirmativement. Il le regarda retirer son pull et son tee-shirt, sans vraiment y faire attention. Ce n’était pas la première fois qu’il voyait Jake torse nu et normalement, cela n’aurait rien du lui faire mais pourtant, il eut l’impression d’un couteau dans le cœur quand le jeune homme fut torse nu. Sans vraiment le vouloir, il dévora le torse exquis et musclé qui était face au sien et il ressentit l’envie de se réfugier dedans. Il se pencha pour examiner le bleu de la taille d’une orange tout en lâchant :

« Bon dieu, Jake ! Comment fais-tu pour te plier avec un bleu de cette taille-là. Je suis d’avis à ce que tu ailles à l’hôpital, mon vieux… »

Il entendit la réplique de son ami qui lui disait :

« J'aurais besoin de te parler à un moment, si c'est possible. »

Candide, Rei releva le regard avec étonnement et plongea ses améthystes dans la perle couleur tempête de son ami. Le regard de celui-ci n’était pas habituel, il était insistant. Le jeune homme se sentit engloutit et il ne put prononcer une seule phrase. Il se contenta d’hocher silencieusement la tête, un air grave inscrit sur le visage. Subitement, il sentit ses joues prendre feu alors qu’il devenait pivoine et il bafouilla un vague :

« J’vais chercher des glaçons ! »

Avant de s’enfuir dans la cuisine. Il passa devant Kazuki qui était resté immobile devant la scène, paralysé par l’audace de l’Américain. Le rougissement du Français n’échappa pas au Japonais qui sentit ses yeux s’agrandirent d’horreur et de panique. Il attendit que Rei s’échappe dans la cuisine pour brandir son point, subitement menaçant en direction de Jake. Il lâcha :

« Toi ! Tu… T.. Tu… »

Le jeune mannequin poussa un grognement de rage avant de courir à la poursuite de Rei. Le psychologue avait ouvert la fenêtre et il respirait l’air frais, essayant de reprendre ses esprits.

« Rei… Tu… »

Le jeune androgyne était complètement perdu. Il ne pensait pas qu’il serait tombé sur son ami qu’il évitait depuis autant de temps, il ne pensait pas non plus devoir subir ses provocations vicieuses et il ne pouvait pas s’en débarrasser. Il commençait à ressentir une chaleur réchauffer son bas-ventre à la pensée du corps parfaitement sculptée de Jake. C’est pourquoi, il perdit totalement ses moyens et se jeta sur Kazuki pour lui dévorer les lèvres dans un baiser passionné. Le japonais fut plus que surpris et il laissa tomber à terre un verre qui traînait dans le coin. Il répondit un instant au baiser avant de comprendre la raison de ce brusque empressement. Furieux, il repoussa Rei. Il voulut lever la main pour le frapper mais il n’y arrivait pas. Il ne pouvait pas. Le psychologue était dans un tel état qu’il ne pouvait se résigner à lui faire du mal. Au fond de lui, il savait qu’il était impuissant, qu’il ne pourrait rien faire. Ses yeux se chargèrent de douleur, il baissa la main et le regard avant de s’en aller tout simplement, laissant Rei seul dans la cuisine.

Il passa à côté de Jake, baissant le regard et serrant le poing. Tout son être laissait transparaître la souffrance qu’il ressentait à cet instant précis. Pourtant, dans sa douleur, il ne put s’empêcher de lancer un ultime pique à son adversaire. Il prit un ton ironique et déclara, cependant avec souffrance :

« Un ami et un collègue, hein… »

Il se mordit violemment la lèvre et détourna le regard avant de refermer la porte derrière lui. La soirée était terminée pour lui, il retournerait chez lui. Ou bien, il irait au bar pour se saouler et oublier cet amour qui ne porterait jamais ses fruits. Son amour était terminé. Il ne pourrait jamais rien faire contre ce jardinier. Il était fini.

Le psychologue était resté dans la cuisine. Il reprit une couleur à peu près normale et chercha les glaçons. Il revint vers Jake, prenant une mine décontractée malgré le mal-être qu’il ressentait. Un peu coupable envers Kazuki et mal-à-l’aise face à Jake. Il lança un vague :

« Ah… Il est partit. »

Avant d’enchaîner, plus jovial :

« J’ai les glaçons, ça pourra certainement te soulager un peu ! »

Il posa les glaçons dans sur le bleu de Jake, espérant que ça lui ferait un peu de bien et il ne releva pas le regard, faisant semblant de se concentrer sur le bleu. Il demanda :

« Tu voulais me dire quoi, maintenant qu’on est seuls ? »

Autant essayer de récupérer la soirée. Jake dirait ce qu’il avait à dire, ils dîneraient ensemble et puis le jardinier s’en irait. Rei pourrait alors aller se coucher. Il commençait sérieusement à en avoir marre de ces histoires compliquées. Il ne voulait plus qu’une chose, tout oublier.
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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyMar 9 Nov - 14:50

Nous en étions donc à la partie ou Jake lui demanda s'il était possible qu'il se parle, sous entendant être seul à seul... Sans Kazu-'chan' dans les pattes. Le mélange se fit à nouveau : Améthyste contre azur. Et le borgne ne le lâcha pas une seconde des yeux, trop fasciné par les lueurs qu'il voyait défiler et les couleurs qui gagnèrent les joues du psychologue. L'esprit de prédateur fut réveiller à cette vision, surprenant Jake lui-même de constater à quel point ce visage pouvait être excitant et tentateur.

Il fallait se reprendre... Mais ce fut Rei qui rompit ce moment en balançant un prétexte pour se subtilisé à cet échange oculaire. Et il s'évapora pour aller chercher des glaçons donc, laissant Jake derrière lui qui resta assit le cul sur la chaise, le dos arrondit et les coudes sur les cuisses. Il avait suivit le français des yeux avant que Kazu-'chan' n'attire son attention... Il gonflait le poil, le petit minet ? Trop poilant. Jake arqua un sourcil, pas franchement intimité par ce petit con qui se la jouait beau gosse.

Mais il ne dit rien et se contenta d'attendre et surtout d'écouter, les sourcils légèrement froncés. Il n'aimait pas trop la tournure que ça prenait mais dans le fond, c'était bien ce qu'il souhaitait. Il dut s'écouler aller.. Trente secondes grand maximum avant que le bruit d'un verre qui tombe ne lui parvienne.

Silence.

Jake et Pyonh restaient là à attendre, se demandant si Kazu n'était peut-être pas en train d'étrangler Rei dans son propre appartement. Cette pensée fit se lever l'Américain qui se prépara à aller vérifier – juste au cas ou – et c'est là que Kazu-'chan' revint, le visage fermé, furieux avec un éclat de profonde douleur et d'amertume dans le regard. Le borgne le su puisque le japonais darda son regard dans la perle azur du borgne qui ne flancha pas. Il additionna à ce regard une phrase des plus ironiques qui s'écrasèrent sur Jake qui ne cilla même pas d'un poil de cul.

Il resta debout, les épaules droite, comme avant un combat, jetant des 'Décares de là avant que je te ramasse la gueule' par les yeux.

Oh ça oui c'était clair, il n'avait pas du tout aimé le comportement de ce petit merdeux et il était peut-être naïf parfois mais le borgne savait se montrer aussi mauvais qu'on pouvait l'être avec lui. Kazu avait joué et il avait perdu, fin de l'histoire.

La porte claqua et le silence retomba, Jake s'adoucit un peu... Fallait retrouver son mental de guimauve maintenant mais ça n'était pas encore gagné, surtout quand il vit Rei revenir et parler... Et ça se sentait clairement qu'il n'était pas bien... Pas étonnant, un silence comme ça alors que l'autre venait de monter sur ses grands chevaux en se prenant pour Priscilla la folle du Désert...

Les glaçons vinrent mordre la peau de Jake qui grimaça, contractant les abdominaux qui roulèrent sous la peau, se soulevant au rythme de sa respiration. Même si Rei ne le regardait pas, Jake lui ne se gênait pas pour le faire et observait autant les mains près de son torse que ce visage qui tentait tant bien que mal de garder le contrôle.

« Je voulais te parler un peu, j'avais envie de te voir. » Commença alors Jake qui, agacé par les glaçons qui lui étaient plus douloureux qu'autre chose, s'empara des poignets de Rei, le paquet tombant au sol dans un bruit flasque.

« Rei, c'était ton mec ? » Demanda l'américain, il n'aimait pas voir le psychologue comme ça... Son patch-eye enlevé, ils avaient ses deux yeux rivés sur le français car sans se pencher réellement sur l'oeil factice, il était difficile de s'imaginer que c'était un faux et que Jake avait un angle mort dans son champ de vision. Et dans sa question, ses yeux avaient clignés pendant qu'une pointe de jalousie perçait sa voix.

« Il t'as pas largué j'espère ? »

Un poil menaçant... Alors dans le fond, il en serait heureux et soulagé. Se dire que l'autre avait décampé parce qu'il se sentait menacé et surtout vaincu confortait le jardinier dans ses hypothèses jusqu'alors plus ou moins étouffées.

Rei le rendait fou et plus il le voyait et plus il avait envie de voir son visage se torse sous le plaisir, de l'entendre soupirer contre lui, leur corps enchevêtrés l'un dans l'autre. Sa nuit avec Jin et la soirée avec Kaze avaient eu l'effet d'une marrée basse... Et ça dévoilait une partie de ce que Jake avait plus ou moins foutu à l'eau comme un cadavre au fond de la mer, en espérant ne jamais à y faire face à nouveau...

Mais Rei était une obsession trop forte et il le tenait fermement mais sans lui faire mal, le regard à la fois soucieux et sans avoir peur de le toucher même s'il avait quand même la trouille quand même car c'était une première pour lui, il n'était pas bourré et n'avait pas manqué de passer l'arme à gauche comme avec le prof de maths.
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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyMer 10 Nov - 19:14

Rei n’avait donc plus qu’une idée en tête. Que Jake disparaisse au plus vite possible de chez lui pour qu’il puisse aller essayer de se reposer. Il savait pertinemment bien qu’il ne dormirait pas de la nuit, qu’il aurait la tête remplie de pensées ou plutôt hantée des images du beau jardinier. Pourtant, il n’avait qu’une envie, c’était que celui-ci disparaisse. Le voir là, si près, sans pouvoir y accéder, c’était vraiment horrible pour lui. Il n’avait qu’une envie, c’était de tuer tout ce qu’il ressentait en couchant avec l’Américain mais il savait que cela serait impossible. Il était hétérosexuel, presque homophobe. Il le tolérait mais rien de plus. Le psychologue se sentait malheureux, il ne pourrait certainement jamais être tranquille et il ne pouvait retenir les battements de son cœur qui allaient un peu trop vite à son goût. Il avait mal, ça battait trop vite, trop fort. Son organe cardiaque essayait tant bien que mal de sortir de sa poitrine, de s’arracher au corps d’un type aussi minable que lui.
Essayant de garder un visage plus ou moins stoïque, il demandait à Jake ce qu’il avait à lui dire, maintenant que Kazuki était partit. Celui-ci répondit :

« Je voulais te parler un peu, j'avais envie de te voir. »

Du tac au tac, le psychologue commença à répondre à son ami :

« Ah… Je croyais que tu avais un truc important à me di… »

Il s’interrompit immédiatement lorsque le jardinier lui saisit les poignets et sans chercher à résister, il lâcha le sac de glaçons qu’il tenait pour remonter le visage, d’abord surprit. Sa bouche s’entrouvrit légèrement dans une question muette. Pourtant la raison de cet acte apparut bien vite lorsque la question du borgne fut posée :

« Rei, c'était ton mec ? »

Bien entendu, le Français n’entendit pas la pointe de jalousie. Il ne put que se perdre dans l’immensité azuré du jardinier, sans essayer de comprendre ce qu’il se passait. Se rendait-il compte de l’effet qu’il lui faisait ? Le faisait-il exprès ? Le psychologue en aurait presque pleuré. Cela devrait être interdit de faire autant d’effet sur quelqu’un, s’en était cruel. Pourtant, la question étant un peu ambiguë, il ne put s’empêcher de ressentir une pointe d’espoir. Serait-il un peu jaloux ? Le jeune homme ouvrit de nouveau la bouche mais Jake l’Américain fut plus rapide, il continuait :

« Il t'as pas largué j'espère ? »

L’espoir retomba immédiatement. C’était un hétérosexuel, il s’inquiétait juste de savoir s’il n’avait pas ruiné la vie affective de son ami. Quel imbécile. Les lèvres du jeune homme se pincèrent et elles blanchirent. Il baissa le regard et resta un moment silencieux.
Rei força ensuite pour se dégager des mains du jeune homme en tirant d’un coup sec. Le garçon fut peut-être surpris car il le lâcha. Le Français se baissa, ramassa le sac de glaçons avec lenteur avant de prendre son temps pour répondre avec calme :

« Non, c’était un ex. Il était venu pour passer la soirée en souvenir du bon vieux temps. Il ne peut m’avoir largué et cette histoire est anodine parce que je l’avais tout de suite prévenu qu’il ne fallait rien attendre de moi. »

Il fit un pas en arrière, afin de respecter la zone de bienséance envers deux personnes. Celle imposée par les japonais et qu’il avait toujours trouvée stupide. Pourtant, ce jour-ci, il la trouvait plus que nécessaire, elle l’aidait à garder son calme et à agir à peu près normalement. Il finit par ajouter, en haussant les épaules :

« Apparemment, il ne l’avait pas bien compris au vu de sa réaction quelque peu excessive… »

Rei se dirigea ensuite vers la cuisine, dans une attitude nonchalante, il lâcha avec un air décontracté :

« Je vais ranger un peu la cuisine et ramener le dîner. Il doit être prêt depuis le temps. Va t’installer. Tu veux boire quelque chose ? »

Une fois entré dans la cuisine, il lâcha un long soupir qu’il tenta de faire silencieux. Il se baissa au niveau du verre brisé et sentit ses mains trembler. Retenant à grand peine ses larmes, il s’assit sur ses genoux et récupéra un à un les débris de verre. Malheureusement, il tremblait tellement que ce qui devait arriver arriva. Il se coupa et sous la surprise, il lâcha un petit cri de douleur. Presque hypnotisé, il fixa la goutte de sang. Le contraste était étonnant et tout simplement sublime : la perle rouge aux courbes douces qui coulait lentement sur un de ses longs doigts fins d’albâtre. Rouge sur blanc. Refermant doucement la main, il s’aida de l’autre pour s’occuper du reste et lorsqu’il vit Jake apparaître dans l’encadrement de la porte, certainement alarmé par son petit cri, il lui montra la blessure avec un sourire doux :

« Ne t’inquiètes pas, ce n’est rien du tout, tu as bien pire que moi. Je vais tout de suite aller soigner ça. »

Il se releva, jeta les bouts de verre dans la poubelle et se retourna pour se diriger dans la salle de bain. Mais Jake bloquait le passage. Il tenait son doigt blessé serré contre lui et l’interrogea silencieusement du regard avant de dire :

« Pardon ! »

Il espérait que l’Américain débloque le chemin…
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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyMer 10 Nov - 20:55

Il le regardait, l'esprit embrouillé par tout un tas de visions et d'envies mais c'était trop rapide et brusque pour que l'américain réussisse à réellement savoir de quoi il retournait. Tout ce qu'il pouvait constater, c'était le regard du psychologue, son attitude qui lui rappelait leur dernière soirée... Qui s'était assez mal terminée et il ne voulait pas que ça se reproduise. Là il était plus dans l'optique du 'ça passe ou ça casse'.

L'explication de Rei cependant eut un drôle d'effet sur le borgne qui sentit une chaleur cuisante lui retourner les entrailles... Au souvenirs du bon vieux temps hein ? Jake se dit qu'heureusement qu'il avait déjà cogné pour la journée et que l'autre était partit. Et puis la dernière question cachait autre chose puisqu'à vrai dire, il voulait savoir avant tout si le chemin était libre. Et il l'était ! Le chemin était parfaitement dégagé, il n'y avait plus qu'à courir droit devant.

Bref... Il était à la fois jaloux que l'autre soit un ex venu ouvrir l'album photo du lit – car Jake était persuadé que c'était pour partager un peu les draps de Rei – et il était également content de se dire que le beau psychologue en avait visiblement rien à faire de l'autre minet.

Mais le sprint final n'était pas encore gagné... Rei recula, le visage fermé à nouveau alors qu'avant il avait été inquiet, troublé, agréable. Jake serra les mâchoires et plissa les yeux : il en avait assez que le jeune homme se défile, qu'il le fuit comme ça. Ce n'était pas dans les habitudes du borgne de tourner autour du pot ou de se voiler la face... Sauf concernant sa possible attirance pour les hommes. Mais là pour Rei, il s'était rendu compte – enfin – qu'il ressentait plus que de l'amitié un peu possessive pour lui. On a pas envie de dévorer les lèvres de son ami, de le rendre pantelant et de le faire crier de plaisir.

C'est pour cela que l'attitude dégagée et nonchalante du psychologue attisa encore plus le borgne qui se mordit la joue pour ne pas lui sauter dessus comme un porc. Le temps qu'il aille à la cuisine, Jake en profita pour souffler un coup, grogner, serrer et desserrer les poings, taper du pied et prendre sur lui pour se calmer du mieux qu'il le pouvait. Sa langue humecta ses lèvres qui s'asséchèrent presque aussitôt à cause du souffle chaud qui lui échappait.

Rei cria.

Alerté, Jake se rendit à la cuisine pour voir le psychologue qui venait de se blesser au doigt... et ça saignait assez abondamment tout de même. Fasciné par la couleur carmine, il entendit à peine les paroles de son vis-à-vis qui se leva pour aller... Il avait dit quoi déjà ?

Peu importait. Rei était face à lui alors qu'il s'excusait, Jake fronça les sourcils et il posa sa main sur l'épaule du français pour le faire pivoter contre le mur. Il plaqua ses mains de chaque côté du visage, sans être trop brusque et darda son regard électrique sur les améthystes qui le fascinèrent. Toujours torse nu, la tension qu'il ressentait se traduisait dans ses muscles crispés tandis qu'il le fixait.

« Tu es agaçant... A toujours me fuir... Et à mentir. »
Souffla Jake d'une voix chaude, son coeur pulsant dans sa poitrine. « Et j'en ai assez que tu sois toujours dans mes pensées. »

Les paroles coulaient à travers ses lèvres, son visage tout près de celui du psychologue, il n'attendit pas plus une seconde et assouvit ce désir qui lui brûlait le corps. Dans un élan brusque, il pressa ses lèvres sur celle de Rei, grognant immédiatement à ce contact. Rapidement, il ouvrit un peu plus les lèvres, glissant sa langue sur les vagues rosées et profita de la première faille pour s'y glisser. Il y était allé sans ménagement, c'était trop fort, le jeune homme le rendait fou et la jalousie rendit ce baiser encore meilleur, lui échauffant rapidement les reins.

Alors qu'il laissait à peine le temps à Rei de respirer comme il fallait, il se colla à lui, le pressant de son corps. C'était différent d'une femme, Jake le savait... Mais Rei était assez fin, il avait des hanches étroites, un corps délicat et c'était pourtant un homme. Et l'américain le ressentit à travers ce baiser qu'il n'avait pas envie d'arrêter. Le souffle court, respirant avec difficulté, il rompit le contact, collant son front à celui de l'autre. Doucement, lentement, ses mains glissèrent sur les épaules, suivant les clavicules pour atterrir sur le torse qu'il caressa avec langueur.

« Tu me rends fou. »
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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyMer 10 Nov - 23:24

Ce n’était qu’une petite coupure de rien de tout mais il fallait avouer que le jeune homme était plutôt douillet. C’est pourquoi, il préférait s’occuper de la blessure tout de suite, il servirait ensuite à manger et la soirée se terminerait vite. Il était devant Jake qui lui bloquait le passage et lui demanda silencieusement de se pousser, pourtant, bouger ne semblait pas être dans les plans du jardinier. Rei ne comprit pas vraiment ce qu’il se passa dans la suite des choses mais il remarqua les sourcils de son ami se froncer. Il s’attendait à une remarque sévère, il sentit un poids sur son épaule, comprenant que l’Américain venait de lui poser la main dessus. Attendant patiemment la remarque, il vit que rien ne venait. Il se sentit basculer en arrière et le mur vint se loger durement dans son dos, lui arrachant un petit cri de surprise. Relevant la tête vers Jake, il le fixa avec un air interrogatif alors que les deux mains du borgne venait se mettre de chaque côté de son visage. Il se sentit piégé sans comprendre pourquoi, il était perdu. Une question muette se formulait sur le visage du garçon qui essayait de comprendre ce qui lui arrivait, qu’avait-il fait pour attirer autant de sévérité sur le beau visage de son ami ? La réponse ne tarda pas à arriver :

« Tu es agaçant... A toujours me fuir... Et à mentir. »

Rei déglutit difficilement, fixant son ami. Celui-ci venait de découvrir son manège. Mais plus perturbant, il était beaucoup trop près, beaucoup trop envahissant. Le psychologue sentait le souffle chaud de Jake sur son visage, il sentait son odeur et il pouvait observer les moindres petits détails de son visage. Il regarda son petit nez fin qu’il trouvait franchement adorable pour loucher sur les lèvres dédaigneuses et effrontées qui s’agitèrent, créant une phrase qu’il crut sortie de son imagination, tout d’abord :

« Et j'en ai assez que tu sois toujours dans mes pensées. »

Il s’était tellement perdu dans sa contemplation qu’il crut réellement que c’était son esprit qui lui jouait des tours et qui faisait dire à Jake ce qu’il voulait entendre. Celui-ci devait certainement dire qu’il devait faire attention à lui, qu’il en avait marre de ses bêtises ou d’autres choses du genre mais jamais au grand jamais, il ne pourrait dire ça. Après tout, le jardinier était hétéro, il n’aimait pas les hommes.
Le jeune homme aux longs cheveux d’ébène ne put se mentir sur la suite des évènements. Il ne pouvait trouver d’explication plausible au fait que les lèvres qu’il observait s’étaient posées sur les siennes. Non, ce n’était pas lui qui avait avancé, sa tête était toujours collée au mur. Non, il ne possédait pas encore le pouvoir d’attirer les lèvres des autres sur les siennes. Surtout celles qu’il convoitait depuis si longtemps. Son cœur s’arrêta. Son regard se releva. Il eut une impression de vertige. Il tomba. Il se noya. Il agonisa. Une immensité bleue. Il se noya dans une mer azur du Sud. Perdant totalement le nord, il ne fit preuve d’aucune résistance lorsqu’un bout de chair tenta de forcer la barrière de ses lèvres et il n’eut pas la force de répondre au baiser. Son regard était totalement vide, il en oubliait même la douleur à la main et le sang qui coulait petit à petit par terre. Complètement perdu, il ne voyait que le bleu des yeux de Jake devant lui, il ne sentait que la douceur de ses lèvres, que son corps contre le sien, que son odeur enivrante. Sa propre personne avait totalement disparue. Il n’existait plus…Que dans les yeux de cet homme. Pourquoi ? Qui ? Comment ? Où ? A quelle heure ? De quelle façon ? Pourquoi pas autrement ? Comment ? Avec qui ? Il ne savait plus. Il n’avait jamais su. Il ne saurait sans doute jamais. Qui était-il ? Il ne le savait même plus et il n’en avait cure. Oui, à cet instant-là, Rei se fichait de ne plus connaître son prénom, son âge, sa profession et tout le reste. Rei n’était plus, tout simplement. Et il adorait ça.

Et ce fut la fin. Ou pas totalement. Ce fut plutôt le début. Enfin les lèvres du jeune homme se décollèrent des siennes, lui permettant au passage de reprendre un peu d’air. Le garçon avait collé son front au sien et il le fixait tout en parcourant son torse de ses longues mains. Jamais au grand jamais Rei n’avait autant aimé être touché. La sensation qu’il ressentait à cet instant-là était totalement différente de ce qu’il connaissait. Des paroles douces et sucrées chatouillèrent le creux de ses oreilles dans une volupté jouissive :

« Tu me rends fou. »

Cette phrase lui fit pourtant l’effet d’une énorme masse. Son cœur se remit soudainement à battre, il lui faisait mal. Beaucoup trop mal. Son cerveau se ralluma d’un coup et il comprit soudainement la situation. Le jardinier, celui qu’il convoitait depuis si longtemps. Il venait de l’embrasser. Ce n’était qu’un baiser et pourtant… Ce fut la meilleure chose qui ne lui était jamais arrivée. Le temps qu’il comprenne ce qu’il se passait, ses joues se colorèrent petit à petit pour devenir ensuite subitement pivoine. Il manqua de souffle encore une fois et ouvrit la bouche pour essayer de gober de petites bulles d’air, comme un poisson hors de l’eau. Sa respiration devint bruyante et tout son corps fut pris de violents tremblements, il sentit ses genoux se dérober sous son corps et il eut l’impression de faire un effort surhumain pour ne pas se laisser tomber à terre, tout simplement. En état de choc total, il ne put qu’articuler :

« J…Jake ! »

Un air sincèrement choqué s’inscrit sur son visage et il cligna plusieurs fois les yeux à toute vitesse avant de se reprendre. Sa proie venait de se jeter dans ses bras. Hors de question de la laisser s’enfuir. Il ferma les yeux pendant un long instant avant de lâcher un gros soupire, essayant de décompresser. Pendant cet instant-là, il lança tranquillement :

« Tu m’as surpris… »

Il rouvrit les yeux et observa le jardinier avec une extrême douceur, levant la main, il lui caressa doucement la joue avant de glisser sa main dans les cheveux de l’Américain, puis derrière sa tête. Il avança le visage avec lenteur et déposa un simple baiser sur ses lèvres. Un chaste baiser qui ne dura qu’une demi-seconde. Il ne s’arrêta cependant pas là et l’embrassa de nouveau, cette fois-ci plus longtemps. Il approfondit le baiser et ce fut lui qui le dirigea, cette fois-ci, passant de lui-même la barrière des lèvres de Jake pour laisser sa langue titiller sa consœur. Son baiser fut lent, langoureux et rempli de douceur. Sa main blessée fut laissée de côté et lorsqu’il mit fin au baiser, il fit un sourire taquin au jardinier. Malgré lui, il sentait ses améthystes pétiller de malice alors qu’il déclarait :

« Désolé de m’enfuir mais là, je crois bien que tu m’as attrapé ! »

Le psychologue passa son deuxième bras derrière la nuque de Jake et il l’amena vers lui, tout en continuant avec la même expression taquine, il lança :

« Tu ne veux pas manger ? »

Un petit baiser sur la joue. Il avait tout son temps et il n’avait pas véritablement envie de se précipiter, voulant tester un peu les réactions de son jardinier adoré…
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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyJeu 11 Nov - 1:24

C'était fou à quel point un simple baiser pouvait vous mettre dans un état d'excitation pareil... En moins de deux, Jake s'était retrouvé avec un manque de place certain dans le jean, lui échauffant encore plus les reins qui commençaient à crier grâce. Et dans sa tête, ses idées se bousculaient parmi une idée prédominante.

Il voulait Rei, maintenant, tout de suite.

Parce que s'il ne le faisait pas maintenant, il ne le ferait peut-être plus jamais. Pas avec Rei avec qui ça avait été compliqué. D'ordinaire, il l'aurait peut-être dragué, il aurait couché avec comme ça lui été arrivé de faire avec d'autres mecs et ça se serait arrêté là.

Seulement avec Rei, rien n'avait été vraiment simple. Il l'avait prit pour une femme, avait blessé sa fierté d'homme et Jake savait ce que c'était. Et puis la différence aussi avec Rei, c'était qu'il l'appréciait, contrairement aux autres homos qu'il avait pu se taper, en général il s'en foutait et l'autre aussi... Mais avec Rei, non, ça n'était pas comme ça... Le peu de fois où il avait essayé d'être gentil, de se rattraper, le jeune homme lui avait toujours filé entre les doigts comme une savonnette.

Et là il le tenait enfin... Aussi parce que Jake s'était décidé à virer son équipement étanche pour choper ce type qui lui faisait tourner la tête depuis un mois, peut-être plus ? Peut-être moins ? Il ne savait plus et s'en fichait car le résultat était là : Rei lui faisait perdre ses repères, semait le doute dans son esprit qu'il avait mis tant de temps à consolider contre l'idée d'avoir un mec comme petit copain.

Décidément, tout ce qu'il faisait en cet instant, depuis qu'il avait posé les pieds dans cet établissement maudit, allaient à l'encontre de ses principes et de sa façon de penser. Rei avait tout retourné et il avait fallu le baiser du blondinet pour que Jake encaisse l'info, l'idée qu'il était bel et bien attiré par Rei, par son mental comme son physique et qu'il fallait qu'il tente sa chance, qu'il l'ait ou non, il lui fallait une réponse, en finir pour pouvoir avancer à nouveau.

Et il s'était jeté à l'eau là, enfin, il l'avait embrassé de manière à ce qu'il n'y ait plus de doutes... Il attendait la réaction de Rei qui semblait être sous le choc et qui rougissait, bon dieu, qu'il était bandant, songea Jake. Et il eut honte d'ailleurs, d'être si vulgaire mais c'était comme ça... Il trouvait Rei extrêmement sensuel, beau, érotique et attendrissant. Et son prénom dans sa gorge, c'était juste divin.

Le borgne observa donc le psychologue, quelques mèches étaient retombée en avant, sur ses yeux, ses joues et son front. La main fine glissa sur la joue chaude, légèrement creusée, puis se faufila entre les mèches marron glacé. Jake ne dit rien, retint son souffle tandis qu'il voyait Rei s'étirer pour lui rendre un baiser plus tendre que le précédent. Et pendant tout ce temps là, les mains du jardinier n'avait pas quittées le torse et en profita pour les passer dans son dos, sous ses bras pour le caresser lascivement, répondant au baiser plutôt langoureux, savourant la langue chaude qui se caressait à la sienne.

Puis à nouveau, de l'air, Jake inspira légèrement, continuant de caresser le dos du psychologue qui le taquina gentiment ce qui étira un sourire en coin au jardinier. Ça oui il l'avait attrapé et il n'était pas prêt de le lâcher, avec tout le mal qu'il avait eu pour en arriver là. Avec plaisir il sentit l'autre mains rejoindre sa jumelle sur sa nuque, puis se courba un peu pour recevoir un baiser sur la joue... Mais ça n'avait plus rien d'amical.

Et Jake le savait parfaitement.

Il resserra fermement son étreinte et glissa ses lèvres dans le cou offert, le nez dans les cheveux sombres, agréablement parfumés, un mélange de shampoing et d'un parfum légèrement musqué. Il le respira doucement tout en l'embrassant avant de presser ses lèvres sous l'oreille, derrière, en un baiser sensuel.

« Ce n'est pas vraiment d'un repas dont j'ai envie là tout de suite... » Murmura Jake, la voix rendue grave, ses mains ne cessant leurs caresses, allant des épaules aux reins, filant sous le vêtement, leurs bassins semblant s'imbriquer parfaitement l'un dans l'autre.

Et alors qu'il murmurait son invitation, il s'avança doucement, faisant reculer Rei par cette occasion pour arriver dans le salon. Tout en le guidant, il goûtait la peau qu'il mordillait, l'aspirant doucement entre ses dents, dardant sa langue, incapable de se retenir en sentant la peau chaude sous ses mains.

Rien ne pourrait l'empêcher maintenant d'atteindre la chambre de Rei et bien qu'il regrettait un peu de ne pas avoir pu découvrir les lieux auparavant, il continuait de les faire avancer lentement, prenant son temps pour échauffer le psychologue. Il dépassa le canapé et ouvrit les yeux, voyant l'espace où s'était engouffré Kazu tout à l'heure pour se changer...

« Elle est où ta chambre ? » Demanda Jake au creux de son oreille, profitant de l'occasion pour la mordiller et la sucer. Pendant que Rei lui répondait, il piquait les lèvres rosées, l'embêtant un peu pour retarder la réponse. Sous ses paumes, la peau douce et chaude de Rei glissait en un frottement des plus charnels.
Durant le trajet pour aller à la chambre, Jake lui avait ouvert la chemise, la laissant tomber au creux des coudes, puis défit en douceur les cheveux qui cascadèrent bien vite jusqu'aux creux des reins du psychologue. Entrelaçant ses doigts dans les mèches, il les suivit jusqu'au bas du dos, puis les reins, ses mains glissant jusqu'aux fesses qui rentraient dans ses mains. Chaque baisers lui faisaient mal, à cause de sa lèvre fendue mais il s'en fichait bien, trop envoûté par les caresses que Rei lui rendait bien, échauffant sa peau, son corps et surtout ses reins. Le jean aussi, commençait à être un logement trop petit pour ses locataires mais il ne fit pourtant rien pour soulager ça.

Avant d'aller au lit que Jake avait repéré du bon coin de l'oeil, il plaqua Rei contre le mur, plus doucement cette fois, mais tout aussi fermement et colla son corps tendu par l'excitation. Sans s'arrêter de caresser les fesses dans un va et vient qu'il accompagna rapidement d'un mouvement de bassin, le borgne dévorait le cou et les lèvres, jouant de sa langue sur la peau que son souffle réchauffait.

« Je peux rester cette nuit ? » Demanda l'américain qui souriait contre les lèvres gonflées de leurs baisers.
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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyJeu 11 Nov - 16:11

Rei se sentait tout simplement comblé. Il ne comprenait pas tout à fait ce qu’il se passait. Peut-être s’était-il évanouit et qu’il rêvait ? Mais à partir de quand ? Est-ce que la rencontre avec Jake faisait aussi partie du rêve ? Ou peut-être était-il tombé dans les pommes après le départ de Kazuki, lorsqu’il s’était blessé ? Non. Impossible. Les rêves ne possédaient pas d’odeurs. Surtout pas d’odeurs enivrantes comme celle du jardinier. Les rêves ne possédaient pas de sensations. Pas celles des douces caresses de l’Américain. Les rêves ne possédaient pas de souffrances, pas comme celles provoquées par la coupure. Non, ce n’était pas un songe. C’était bien la vérité. Mais Rei ne comprenait alors plus rien, pourquoi ? Comment ? Une blague ? Elle n’irait certainement pas aussi loin. Il ne pouvait y croire. Il ne voulait y croire, de peur d’être trop déçu si jamais la réalité se faisait plus dure. C’est pourquoi il s’abandonna totalement dans les bras qui enserraient son corps.

Une question. Il lui permit de s’enfuir, une petite porte ouverte au cas où l’Américain se rendait compte que ce n’était pas une femme qu’il tenait entre ses bras. La réponse ne vint pas immédiatement. Au lieu de répondre, le beau jardinier serra le psychologue un peu plus fort contre lui et là… Il découvrit l’uns de ses principaux points faibles. La perfide, la cruelle, la perverse… La bouche diabolique du borgne glissa dans le cou du Français, lui provoquant un tremblement incontrôlable. Il put se retenir et ne pas lâcher de cri mais la chaleur qu’il ressentait au bas ventre s’amplifia comme si Jake venait d’allumer un feu dévastateur en lui. Le baiser dériva derrière son oreille et il put calmer les battements de son cœur. Il ne craignait pas à cet endroit, c’était plutôt dans le cou.

« Ce n'est pas vraiment d'un repas dont j'ai envie là tout de suite... »

Sa voix, plus grave que d’habitude, chatouilla le creux de son oreille et le souffle chaud le mit presque dans un état de transe inqualifiable. Le jeune homme avait l’impression de devenir complètement fou, c’était la pire des tortures qu’on ne lui avait jamais faite subir. Une torture douce dont il commençait déjà à devenir dépendant. En effet, jamais aucun de ses amants ne lui avait fait autant d’effet. D’habitude, c’était agréable mais chaque geste, chaque caresse du jardinier lui donnait au moins dix fois plus de plaisir que d’habitude. C’était un peu comme s’il devenait hypersensible d’un coup. Son étreinte se serra, il se colla davantage au beau jeune homme aux yeux azur et trembla sous les caresses qu’il lui administrait avec langueur.
Il décida de ne pas se laisser faire et ne resta pas inactif. Il caressa la nuque de Jake pour laisser ses mains descendre doucement dans son dos, prenant le temps de s’arrêter pour dessiner la courbe des omoplates du jeune homme. Laissant ses mains serpenter sur la colonne vertébrale du jeune homme, il testa les endroits les plus sensibles du dos, alternant légers massages et caresses simples. Ses mains pianotèrent vicieusement les côtes du garçon, évitant soigneusement le côté où il était blessé avant de revenir dans le dos.

Il mit tout de même un bon bout de temps avant de comprendre qu’il venait de marcher à reculons jusqu’au salon, guidé par Jake. Peut-être fut-il sortit de son inspiration lorsque celui-ci décida de jouer avec son cou. Avait-il compris qu’il était plus sensible ici ? Le psychologue pensait plutôt qu’il testait ses réactions. La sienne ne tarda pas à s’affirmer lorsqu’il lâcha un gémissement incontrôlé, enfonçant le peu d’ongles qu’il avait dans le dos du jardinier. Sa voix devint plus aiguë, plus suppliante et hachée par de longs soupires :

« Nnnn… J…Jake… Pas ici… »

Non, c’était vraiment trop cruel de sa part. Rei perdait complètement les pédales dès qu’on touchait à cette zone-là. Il était déjà très sensible en général mais ici, c’était l’une des zones à ne pas toucher chez lui. Mais la supplication du psychologue ne semblait pas atteindre le jardinier qui continuait. Il s’arrêta cependant, au bout d’un moment, pour demander :

« Elle est où ta chambre ? »

Il en profita pour lui mordiller l’oreille et faire jouer sa langue chaude sur son oreille. Rei qui avait déjà été charmé, une fois de plus, par le murmure grave de la voix de Jake, eut l’impression de fondre entre ses bras. Il ouvrit la bouche, prêt à répondre mais les lèvres guimauves du jardinier se posèrent sur les siennes, l’empêchant d’articuler la moindre parole. Il répondit au baiser avec passion, l’empêchant d’aller faire des bêtises dans son cou et les dirigea dans la chambre.
Une fois à l’intérieur, l’Américain colla une fois de plus, le Français contre le mur. Il remarqua que les grandes mains de son « ami » se logeaient à merveille dans ses fesses et il rosit lorsqu’il fit cette remarque. Même s’il avait réussit à garder les lèvres du jardinier, le long du trajet, ses mains, elles n’avaient pas été inactives. Il s’était retrouvé cheveux détachés, la chemise glissant le long de son corps. Il agita les bras, laissant tomber la chemise à terre mais sans s’arrêter de taquiner la langue du borgne. Laissant ses mains revenir chatouiller la peau brûlante du jardinier, il lâcha inconsciemment les lèvres de celui-ci qui revint immédiatement à l’attaque dans son cou. Faisant une moue tristounette, il le fixa de ses améthystes humidifiés avant d’écouter ce qu’il avait à dire :

« Je peux rester cette nuit ? »

Se blottissant contre le cou du jardinier, il lui souffla au creux de l’oreille :

« M’voui… »

…Et toute la vie, aussi. Rougissant, il s’empêcha de continuer et ferma les yeux. Il sentait son cœur battre à toute vitesse et il voulait se reprendre. Il décida que c’était à lui d’attaquer.

Heureusement que la plaque chauffante s’éteignait d’elle-même lorsqu’elle avait finit de faire cuire les ingrédients sinon, ils auraient pu être certains d’être interrompus par une odeur désagréable…
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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyLun 15 Nov - 11:48

C'était un vertige terriblement enivrant qui s'emparait de Jake... Il était bien même si son coeur pulsait dans sa poitrine, gagné par l'excitation, par l'idée que Rei – bien qu'il soit un homme – l'excite beaucoup plus qu'une nana qui gémissait et qui pouvait se frotter à lui. Là c'était plus brutal, moins doux et ça lui plaisait beaucoup plus.

Le parfum aussi était enivrant et l'américain prenait plaisir à le respirer alors que Rei lui disait qu'il pouvait rester ici, au moins pour la nuit, c'était ce qui était convenu. Mais à vrai dire, Jake ne pouvait pas se projeter bien loin dans l'avenir là. Vivre le moment présent était à ses yeux bien plus important que le lendemain qui attendait les deux hommes.

Les mains de l'américain quittèrent à regret les petites fesses pour retrouver la douce courbe des reins et du dos qu'il ne se lassait pas de parcourir, réchauffant la peau, laissant les lèvres exquises du français parcourir sa peau.

Il soupira, offrant son cou tandis que sa main droite allait masser la nuque, glissant parfois dans les cheveux longs. Tendrement, Jake cala son visage contre la masse noir, sentant contre sa joue la douceur des mèches qu'il embrassa, laissant son amant poursuivre sa descente. En vain, le borgne s'humecta les lèvres qui s'asséchaient à nouveau à cause de son souffle brûlant. Jake sentit les lèvres fraîches, douces baiser la peau de son torse qui se soulevait un peu plus rapidement, observant dans la pénombre le psychologue qui s'occupait de lui. Le bruit de cliquetis de la ceinture une fois le pantalon au sol vint aux oreilles du jardinier, ne se retenant pas pour soupirer d'aise, c'est que ça commençait à être douloureux...

« Rei... »



Allons, allons, n'allons pas trop vite en besogne... Jake n'en savait rien et ne se posait pas la question à ce propos, bien trop occupé à savourer cette relation qu'il vivait sobre pour la première fois de sa vie. Même avec Kaze il avait eu un coup dans le nez. N'est-ce pas flatteur ? Rei était le premier homme à qui il faisait concrètement des avances et qu'il embrassait de son propre chef, parce qu'il en crevait d'envie, parce qu'il le désirait au fond de lui.



Tout en se mordant la langue puis la lèvre, il reposa ses perles azurées sur Rei qui avait aussi relevé les yeux sur lui, glissant son muscle sur sa bouche dans le vain espoir de les hydrater.

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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyLun 22 Nov - 20:34



Cependant la voix du jardinier résonna bientôt à ses oreilles, elle était littéralement transformée. Plus rauque, plus profonde, plus sexy, aussi. Il déclarait :

« Rei je vais pas pouvoir tenir indéfiniment comme ça... Laisse moi m'occuper un peu de toi aussi... »

Docile, le jeune homme brun se releva et se laissa embrasser puis emmener sur son lit par le borgne qui le laissa rester encore un peu maître de la situation en le mettant au dessus de lui. Lorsque la dernière pièce de vêtement de l’aîné, le tatouage de serpent n’échappa pas à son regard améthyste mais il n’eut pas le temps de s’y attarder davantage car une intrus commençait doucement à serpenter sur son corps glacé, lui arrachant des frissons.



Oui, il désirait cet homme face à lui. Il le voulait plus que tout et voilà que la personne qu’il considérait comme impossible à obtenir se retrouvait dans son lit. Etait-ce un rêve ? Oui… Ce ne pouvait qu’être cela. Sinon, comment expliquer ce miracle ? Le psychologue essayait de ne plus penser à rien pour se concentrer sur ce qu’il se passait mais c’était plus fort que lui. Comme une nana, il ne pouvait empêcher son esprit d’être parasité par tout un tas de choses. Il s’empêcha de continuer à y penser pour le moment et continua de fixer avec la même intensité dévastatrice son futur amant. Il le voulait tellement…

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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyMer 24 Nov - 13:38

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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyMer 24 Nov - 20:51

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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyVen 10 Déc - 16:12

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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyVen 10 Déc - 23:32

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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptySam 11 Déc - 11:07

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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptySam 11 Déc - 16:39



Au bout d’un moment, il appuya sa tête contre le torse de Jake avant de se sentir tomber dans les bras de Morphée. Avant de comprendre quoi que ce soit, sa respiration devint plus profonde et régulière et il n’était déjà plus conscient de ce qu’il se passait autour de lui. Tout devint noir, il s’endormit tout simplement. Il ne se souvint pas des rêves qu’il fit. Peut-être que ce n’était pas si important. En tout cas, il eut l’impression que ce fut une nuit paisible car lorsqu’il se réveilla, le lendemain matin, il se sentait en paix. Il entendit l’activité dehors et comprit que la mâtinée devait bien être avancée. Des oiseaux piaillaient sur sa fenêtre. Le moteur des voitures ronronnait et un brouhaha étouffé se faisait entendre. Il leva la tête et remarqua qu’il n’avait pas rêvé. Le beau jardinier le tenait encore dans ses bras. Il semblait aussi paisible qu’un enfant et ronflait légèrement. Rei le trouva adorable.

Doucement, il se décolla de lui et se leva. Il lui déposa un baiser tendre sur le front, lorsqu’il passa à sa hauteur et disparut hors de la chambre. Il prit une longue douche brûlante pendant laquelle il posa son front sur le carrelage froid, essayant de reprendre ses esprits. Il enfila un kimono améthyste. Puis il prit une tasse de café serré et réfléchit à la suite des choses. Il n’avait qu’une envie, c’était retourner dans les bras de son amant d’une nuit. Pourtant, ce n’était qu’un coup comme ça. Il aurait dû en être dégoûté. Pourtant, cette fois-ci, tout était différent. Son corps se rappelait des mains de Jake, ses lèvres portaient toujours l’empreinte et le goût de celui-ci et malgré la douche qu’il venait de prendre, l’odeur de son amant était toujours présente sur lui. Il voulait encore de ses baisers, il voulait qu’il le caresse encore. Son cœur était déchiré. Mais cela n’avait été qu’une nuit, un nom de plus sur son tableau de chasse. Il devait arrêter ses enfantillages et faire comme à chaque fois. Ils se quitteraient et sa vie recommencerait, ce serait tout.

Le jeune homme eut soudainement envie de s’enfuir. Il laisserait un message à son amant lorsque celui-ci se réveillerait, en lui racontant qu’il était partit faire les courses et qu’il n’aurait qu’à laisser les clefs dans la boite aux lettres en sortant. Mais ce serait trop facile, trop lâche. Fuir. Fuir, c’était ce qu’il faisait toujours avec cet homme. Il était un adulte, il devait assumer les conséquences de ses actes. C’est pourquoi il décida de rester. Il se versa une seconde tasse de café et lâcha un long soupire, fatigué de tout cela. Le psychologue ferma les yeux et serra un peu plus la tasse de café entre ses doigts, comme s’il voulait la briser. Pourtant, peut-être n’était-il pas assez fort car elle ne se brisa point. Il constata son impuissance et se sentit bien fragile. Il but une nouvelle gorgée. Le goût de la caféine envahit sa bouche et lui donna un coup de fouet. Il s’empêcha de se resservir du café.

Soudain, du bruit se fit entendre dans la chambre d’à côté, il sentit qu’il y avait du mouvement. Jake entra dans le salon, où Rei était confortablement assit sur le canapé, une tasse de café à la main, une autre, vide, à côté et la cafetière remplie. Sans se retourner pour le regarder, il lâcha un joyeux :

« Bonjour ! »

Il se retourna tout en disant, avec un petit sourire aimable :

« Si tu veux, il y a du café ici. »

Poli, à l’apparence euphorique, Rei avait à l’instant, tout de la jeune mariée. Pourtant, une lueur étrange brillait dans ses améthystes. Peut-être un peu de mélancolie, il n’en savait rien. Il ne voulait pas penser à l’avenir, pas maintenant. Pour le moment, il préférait se concentrer sur le moment présent. Sur la présence de Jake, sur sa personne. Il l’observa en silence, ce même sourire plaqué sur son visage, l’air un peu fatigué.
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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyDim 12 Déc - 11:37

Le temps que Rei s’endormit, Jake l’avait observé, sans le quitter du regard, n’arrêtant pas ses caresses même une fois que l’autre fut partit pour de bon chez Morphée. Son coeur s’en était senti apaisé d’avoir pu faire l’amour à cet homme, il était plus calme mais dès que les premières questions lui vinrent en tête, le jardinier se laissa lui aussi emporter...

Eviter de trop réfléchir bien sûr... paraît que c’est pas bon pour la circulation...

Et il dormit d’une traite, profondément, sans rêver, jusqu’au matin où il ouvrit les yeux pour découvrir un lit vite certes, mais un lit encore chaud. Redémarrage du système, ouverture des fichiers ouvert récemment, surtout ceux de la veille... Ouille...

Jake sentit le parfum de Rei et de sexe lui emplir le nez et pour ça, il plongea plus ou moins son nez dans l’oreiller pour n’avoir que le parfum, en grommelant alors que le bleu à ses côtes se mettait à palpiter joyeusement tout comme sa lèvre fendue. Du coup, il eut un coup de chaud et vira la couette d’un coup de bras, puis de pied, élégance masculine à son comble, mais au moins, le courant d’air frais lui fit un bien fou. Hier il n’y était pas aller de main morte avec Rei du coup, sa bagarre antécédente lui rappelait d’un ton joyeux « Tu as maaaaaal ! Tu t’es fait tapééééééé alors t’as bobooooo hein ? hein ? Hein t’as maaaaaal ? »

Ils avaient fait quoi... L’amour pendant... 2 bonnes heures ? Putain... Quand même... Bon... Il fallait bien se lever, surtout qu’il entendait du bruit dans la cuisine ou le salon et vu l’état de Rei la veille, il s’inquiétait un peu, l’américain. Alors oui, ouiiiii c’était un mec un peu bourrur et parfois pas très délicat mais quand même, il était loin d’être un con finit avec les gens qu’il appréciait.

Et le psychologue faisait partit de cette tranche là, félicitations !

Enfin bref, il fallait voir Rei un peu et aussi parce que Jake était un peu paumé et qu’il ne savait pas franchement par quel bout prendre la chose. Il s’étira un peu en sortant du lit mais il abandonna bien vite, à cause de ce putain de bleu, toujours, et enfila un boxer et arriva dans le salon. Fier homme qui s’éveille de la couche nuptiale, les cheveux en bataille, les yeux encore un peu enveloppés par le sommeil et le corps, couvert de suçons à quelques endroit... Et il... sentait le mâle en rut... Ouais c’était pas un super spectacle, un poil comique, peut-être, bref. Il vit Rei et de le voir souriant, lui tira un petit sourire con.

Il était rassuré, à première vue de voir que le psychologue allait bien.

Ah... C’est cool, je te remercie heu... Je vais prendre une douche par contre avant si ça te gêne pas... Je sens pas très bon.

Simple formalité qui fut vite accompli... Douche, lavage du deuxième cerveau et du dernier métr.... Bref. Propre comme un sou neuf, il pu –enfin– rejoindre sa dulcinée sur le canapé.

Et Jake s’assit à côté de Rei et alla pour lui passer un bras autour des épaules mais le bras ne décolla même pas... Tout ça pour quoi ? Parce que Rei était un homme et pas une femme... Mais va chier purée ! Avait grondé intérieurement le borgne qui s’était finalement lancé pour jouer avec les cheveux, les entortillant un peu entre ses doigts, il buvait son café et regardait Rei, comme si la réponse allait apparaître autour d’un halo lumineux photoshopien.

Bien dormi ?

Bravooooooo Jake, on félicite pour l’originalité de la question... Mais... Mais cela lui permis de voir le visage du jeune homme, de son amant et que vit-il ? Ce putain de sourire factice de merde ! Du coup, la réaction ne se fit pas attendre et le regard du jardnier, ainsi que tout son visage devinrent sérieux. L’américain posa sa tasse et renifla, pencha la tête sur le côté et posa son index sur le nez du jeune homme qu’il fixait dans les yeux (ouais parce que le nez c’est sympa à fixer mais deux secondes quoi).

Reeeeeeeiiii...

Le prénom, prononcé de manière traînante, amorçait un petit ton accusateur.

Est-ce que tu serais pas encore en train... De me mentir ? Ou de mettre un masque ou je sais pas quoi hum ? Parce... T’as vu dans quel état ça m’a mit hier...

Jake arqua les sourcils, agrandissant un instant ses yeux tout en regardant le psychologue pas le bas. Il ne savait pas s’il voulait former un couple avec cet homme ou pas... non il... Fallait pas pousser non plus. Mais il ne pouvait quand même pas s’empêcher de se faire du soucis pour lui et de le toucher, de le caresser, de le xxx et de vouloir le voir sourire.

Sincèrement.
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Rei Hanamomo
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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyDim 12 Déc - 15:38

Jake ne s’assit pas tout de suite à côté du psychologue, il décida d’aller tout d’abord prendre une douche. Il laissa donc Rei à ses pensées sombres et embrouillées. Il se sentait perdu et ne savait pas vraiment quelle attitude adopter avec le jardinier en cet instant-là. Il avait adopté pour le sourire commercial en attendant une réaction de celui-ci mais il avait l’air plus gêné qu’autre chose, lui aussi. Il s’enfuit dans la salle de bain et Rei lâcha un long soupire, à fendre l’âme. Il avait sentit son cœur faire un bond phénoménale lorsqu’il l’avait vu et il s’était sentit bien futile et fragile en cet instant-là.
Il passa une main sur son visage et soupira une seconde fois. Nouveau soupire. De toute évidence, se creuser la tête ne servirait à rien. Il fallait qu’il soit honnête avec lui-même. Il avait pensé qu’une fois qu’il aurait assouvit ses pulsions envers cet homme, tout s’arrêterait. Mais il s’était trompé. Il était maintenant devenu comme une drogue. Rei voulait l’embrasser encore et encore. Il le voulait pour lui seul et avait la vague impression que plus personne ne pourrait le combler comme venait de le faire Jake.

Haha. Collection Harlequin. Il devenait comme ces midinettes qui passaient leur temps à couiner devant un beau mec. Rei devait être un peu trop fatigué. C’était impossible qu’un Dom Juan devienne comme ça. Il y avait un tas de personnes plus magnifiques que ce simple jardinier, il était partit trop loin dans ses fantasmes et il avait tout simplement du mal à s’en défaire mais bientôt, lorsqu’il se retrouverait seul, tout irait pour le mieux. Il reprendrait contact avec Kazuki, ou peut-être pas. Il vaquerait à ses occupations. Il retournerait peut-être dormir ou il irait s’aérer la tête. Et puis, à la fin de la journée, Jake ne serait plus qu’un souvenir. Un souvenir très agréable mais rien de plus. Le psychologue refusait de s’attacher aux autres, peut-être parce qu’il détestait l’espèce humaine. Hm. La détestait-il vraiment ? Il n’irait pas chercher à l’aider si c’était le cas.

Ce n’était pas l’heure pour faire une introspection. Jake revenait.

Il s’assit à côté de lui. Silence. Que dire ? Que faire ? Le psychologue chercha à toute vitesse un moyen de briser ce silence lourd mais il ne trouva rien à dire. Il se contenta donc de prendre une nouvelle gorgée de café. Comme si le fait de s’occuper la bouche pourrait le justifier de ne pas parler.

—Bien dormi ?

Rei reposa calmement sa tasse, brisant le silence qui venait de nouveau de s’installer et il se tourna vers son amant avec son sourire tout fait. Il répondit :

« Très bien et toi ? »

Une conversation vide. En temps normal, il n’aurait pas pensé cela mais à chaque lever après un coup d’un soir, s’il ne s’était pas enfui et qu’il se retrouvait à parler avec l’autre, il y avait toujours ce genre de conversation qui ne rimait à rien. Sourire, politesse, masque, vide.
Et on recommence. Encore et encore. C’était juste comme ça, ça ne pouvait pas changer.
Alors pourquoi ? Pourquoi est-ce que le visage de son amant venait de prendre un accent grave. Pourquoi est-ce qu’il le fixait avec ces yeux –la ?
Un doigt se posa sur son nez, à sa plus grande surprise. Une voix traînante aux accents accusateurs et qui était pourtant plus que comique à cet instant-là :

—Reeeeeeeiiii...

Le Rei en question était occupé à cligner des yeux à toute vitesse, se demandant si ce qu’il se passait devant lui était bien réel. Etait-il en train de rêver ou ce qu’il se passait à cet instant-là se passait réellement ? Il avait un air un peu perdu et il avait complètement perdu son masque, concentré sur l’américain qui continuait à parler :

—Est-ce que tu serais pas encore en train... De me mentir ? Ou de mettre un masque ou je sais pas quoi hum ? Parce... T’as vu dans quel état ça m’a mit hier...

Touché. Coulé. La bouche du psychologue s’entrouvrit légèrement. Il voulait répondre quelque chose pour rassurer le jardinier mais les mots se coincèrent dans la gorge. Il se contenta donc d’avoir l’air d’un poisson agonisant sur la terre ferme. Il laissa donc un silence s’installer avant de rougir et de balbutier :

« M… Mais… Jake… Qu… Que… Fin… Je… »

Voyant qu’il était réellement dans l’incapacité de placer la moindre parole à peu près compréhensible, il baissa les yeux en rougissant un peu plus. Il prit soudainement la mine d’un petit garçon prit en faute alors qu’il mangeait une confiserie en cachette et il dit tout bas :

« Pardon… »

…Ce n’est pas évident, tu sais, Jake. Je n’ai pas l’habitude de me réveiller avec quelqu’un à mes côtés. D’habitude, les draps sont déjà froids depuis longtemps. Ou sinon, c’est moi qui suis déjà parti. Là, je n’en avais pas envie. Tu le sais, Jake ? Je n’avais pas envie de partir. J’avais envie de rester à tes côtés. Et quand je te regarde, je veux t’embrasser encore et encore. Je veux me blottir dans tes bras et écouter le son de ton cœur en sentant ton odeur. Pour être sûr que ce n’est pas un rêve. Tu sais que dans les rêves, on ne sent pas les odeurs ? Je voudrais être sûr de pouvoir sentir la tienne afin de vérifier que je ne suis pas dans un rêve. Je voudrais ensuite que le temps s’arrête à jamais et pouvoir profiter de ta présence. J’aimerais que tu restes avec moi à jamais.

La suite ne sortit pas. Elle resta bloquée dans la gorge du jeune homme. C’était impossible qu’il raconte ça. Il ne pouvait pas le penser, tout de même ? Les larmes manquèrent de couler sur ses joues mais il se retint et remonta le visage pour fixer le jardinier dans les yeux. Pourquoi ? Son regard ampli d’incompréhension se chargea de douceur lorsqu’il plongea ses améthystes dans le regard azuré de celui-ci. Peu importe, pourquoi. Il lâcha un petit soupire, signifiant qu’il abandonnait pour l’instant. Ses perles améthyste pétillèrent de malice et il avoua avec un petit air à la fois coupable et amusé :

« Vois-tu, je n’ai pas l’habitude que l’on me découvre. »

Il se leva et attrapa les tasses et la cafetière vides. Se passant la main dans les cheveux, de sa main libre, il déplaça une mèche qui gênait son champs de vision de l’autre côté et il parla avec enthousiasme :

« Bon… Il faut que je remplisse mon frigo, je n’ai plus rien. Je vais faire les courses. Fais ce que tu souhaites. Si tu veux rester, reste. Si tu veux partir, ferme derrière toi et mets ma clef sous le paillasson. »

Il posa le tout dans l’évier de sa cuisine puis se dirigea vers sa chambre.

Spoiler:


Dernière édition par Rei Hanamomo le Dim 12 Déc - 16:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyDim 12 Déc - 16:38

Il le reluquait, sans vergogne, son regard électrique dans celui améthyste, un peu étrange de Rei... Seulement apparemment, il l’avait prit en flagrant délit de mythomanie faciale, vu sa réaction... Il rosit un peu, balbutia et perdit ses mots alors que l’américain attendait tout patiemment que son amant trouve ses mots, qu’il arrive à articuler au moins quelques mots, histoire que ça forme une phrase plus ou moins cohérente.

Jake attendit donc et finalement, le jeune homme en face de lui prit un air assez mignon qui intrigua le borgne qui n’y connaissait pas grand chose... A vrai dire, il se fiait plutôt à son instinct en général, le genre impulsif à agir parfois et souvent sur un coup de tête. Donc le psychologue finit par s’excuser et une lueur d’intelligence fit comprendre à Jake que peut-être, que Rei s’excusait sans doute parce que c’était une sale habitude qu’il avait prise depuis longtemps, de faire comme si tout allait pour le mieux.

Puis il eut la réponse, la vraie réponse, enfin plus ou moins et Jake retira son doigt du museau de l’autre qui ne tarda pas à se lever pour prendre la cafetière et lui baragouiné il ne savait trop quoi sur des courses à faire... Bon sang ! Le sang du jardinier ne fit qu’un tour et il se pinça les lèvres avec force, serrant un instant le poing le temps d’évacuer la soudaine irritabilité qui avait fleurit comme un champignon sous la pluie.

Et... Et quoi ? Est-ce que ses oreilles fonctionnaient bien ? Qu’avait-il entendu ? Il le foutait dehors là non ? Hein ? Hein ? C’était bien ça que le borgne était en train de comprendre... Bordel, il avait encore fait un truc qui fallait pas, à tous les coups mais il était bien incapable de savoir ce que c’était... Autant il n’arrivait à se dire qu’il pourrait être en couple avec un mec, dire que Rei était son petit copain wow, wow... On arrête la chariote là, mon brave... Non, décidemment, il n’arrivait pas à se faire à cette idée... Par contre, il se sentait un peu mieux de se dire que oui, il était attiré par Rei, que ce jeune homme attirait sa sympathie et bien plus encore...

Sans doute même serait-il encore bien jaloux, à l’avenir s’il apprenait que Rei sortait de nouveau avec Kazuki ou même un autre homme... Mais en attendant de penser à toutes ces réflexions philosophiques sur le pourquoi du être et de repenser à Hamlet, c’était l’attitude de Rei, qui agaçait le borgne.

Alors il vint à l’encadrement de la porte de la cuisine, comme la veille, sauf qu’il affichait une moue un poil agacée sans non plus paraître trop méchant, il n’avait pas envie de lapider le jeune homme après tout, il cherchait juste à comprendre et à y voir plus clair. Déjà qu’il avait du mal avec lui même alors si le beau psy s’y mettait, jamais ils ne sortiraient de la semoule. Jake l’observa un moment... On va dire, à peu près deux secondes et quelques centième avant de poser sa main sur la porte du frigo pour regarder le contenu, son torse contre le dos de Rei, sans gêne... Il grogna puis se redressa, alla à un placard et entreprit de tous les ouvrir avant de sortir dans l’ordre : du riz, des pâtes, des algues vertes, du cumin, deux boites de conserves, puis du quinoa, du thon en boite avec du maïs avec un pot de confiture.

Dans ce même élan, il retourna au frigo, s’excusa tout poliment à Rei tout en le regardant dans les yeux, le temps que ce dernier se pousse un peu et il prit la brique de lait, de crème fraîche, les deux œufs qui restait, un peu de salade, un plat à faire chauffer au micro-onde et deux trois légumes régionaux. Il s’écarta et constata un peu l’étalage qu’il y avait sous ses yeux avant de croiser les bras et de regarder Rei dans les yeux.

J’ai peut-être pas tes diplômes en psychologies et tout ça... Et je suis peut-être pas le plus intelligent et cultivé des mecs que t’as croisé dans ta vie... Mais je suis pas con.

Non mais. Et puis sans le regarder méchamment car rappelons-le (c’est important), il ne voulait pas couler Rei ni lui faire de mal. Il voulait simplement lui montrer qu’il n’était pas dupe et que si Rei voulait le foutre dehors, il faudrait moins le prendre pour une quiche.

Alors... Bon... t’as pas l’habitude d’être découvert mais moi j’ai pas l’habitude deil hésita entre le verbe coucher et faire l’amour et il grogna finalementfaire l’amour à un mec quand je suis sobre...

Putain le con, il venait de lâcher une bombe, il prit une grande inspiration et se mordit la lèvre ce qu’il regretta aussitôt à cause de la plaie qui se rouvrit de bon coeur, le sang semblant hurler ‘libertéééééé’.

Fuck !

Ah celui là, il était sortit tout seul, voilà le pouvoir de Rei, il le rendait complètement idiot et ça l’agaçait.

Je veux dire par là que... je regrette pas ni rien et... Et que je t’apprécie tout autant et merde, pourquoi c’est si compliqué ?

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyDim 12 Déc - 17:49

Rei posa les tasses dans l’évier et il ouvrit la porte du frigo pour noter mentalement ce qu’il pourrait acheter. Il ne restait pas grand-chose, cela était vrai. Mais il fallait dire qu’il achetait peu de nourriture car il était seul à manger. En plus, il n’était pas un grand cuisinier et il ne connaissait que des plats relativement simples. Il commença donc à faire une liste de course mentale : des pommes, des légumes, des endives, de la viande, des œufs, des bières, du pain etc.
Il fut déconcentré par l’apparition de Jake qui semblait agacé. C’est avec beaucoup de difficultés que le psychologue s’empêcha de lever les yeux au ciel, en se demandant ce qu’il avait encore à s’énerver. Ce jardinier était parfois pire qu’une nana. Le français savait très bien que les hommes pouvaient être pires que les femmes et que le mythe de la « femme possessive » était bien faible par rapport à la réalité d’un homme dans la même optique. Il prit un air exaspéré et il allait lui demander ce qu’il se passait lorsqu’il le vit passer derrière lui, se collant à lui au passage, pour inspecter l’intérieur du frigo. Troublé par la proximité, Rei fut pris d’un grand tremblement et il manqua de fermer violemment la porte du frigo. Il tourna la tête et observa Jake, si près de lui, il huma son odeur et ferma un instant les yeux.

La présence disparut. Elle lui fit l’effet d’un grand vide et il vit que Jake inspectait ses placards. Perplexe, il le regarda faire sans broncher et le vit sortir tout un tas de boites qu’il gardait en cas de pénurie. Toujours avec cet air sérieux, il retourna vers le français et lui demanda poliment de se bouger. Ce qu’il fit. Il sortit ce qu’il restait dans le frigo et posa tout le butin sur le plan de travail. Rei se mordilla le pouce droit en observant toute la nourriture. Mince… Les conserves ! Apparemment, Jake était plus débrouillard que lui.

« Oups… »

C’était sincère et c’était sortit bien malgré lui. Mais apparemment, Jake le prit mal car il déclara :

—J’ai peut-être pas tes diplômes en psychologies et tout ça... Et je suis peut-être pas le plus intelligent et cultivé des mecs que t’as croisé dans ta vie... Mais je suis pas con.

Re-Oups.

Gêné, Rei ne sut comment réagir. Il n’avait vraiment pas voulut fuir, il voulait sincèrement faire les courses et maintenant, il se trouvait bien con devant Jake. Comment expliquer ça ? Il avait trois choix : 1) l’envoyer paître en lui disant que tout cela n’avait été qu’un moyen de se débarrasser de lui. 2) lui dire la vérité. 3) l’ignorer.
La première solution aurait été des plus stupides. Qu’aurait-il gagné en réagissant ainsi ? En temps normal, ça aurait été celle qu’il aurait choisit sans se poser de question mais là, c’était différent.
La troisième ramenait à la première car elle ne ferait qu’énerver davantage le jardinier et la crise risquerait d’être conséquente.
La deuxième semblait donc être la meilleure des solutions. Mais il fallait avouer qu’il pensait bien que Jake aurait du mal à le croire. Et s’il le croyait, il le prendrait sérieusement pour un con.
Il n’y avait pas de quatrième choix possible ?

Non.

Avant qu’il ne puisse répondre à la réplique de Jake, celui-ci continuait déjà en déclarant :

—Alors... Bon... t’as pas l’habitude d’être découvert mais moi j’ai pas l’habitude de… faire l’amour à un mec quand je suis sobre...

Rei remarqua son hésitation et il empêcha un petit sourire amusé de se manifester sur ses lèvres. Il l’observa se mordre les lèvres et le sang couler. Regrettait-il ses paroles ? Il semblait avoir du mal à accepter ce qu’il venait de se passer. Le psychologue baissa tristement la tête et s’appuya contre le mur, trouvant soudainement l’étude du sol très intéressante. Il n’y avait plus rien à dire, si Jake ne pouvait assumer ce qu’il venait de se passer, il n’aurait qu’à partir.
C’est à peine s’il entendit le juron de celui-ci, en revanche, son cerveau capta très bien la suite des paroles :

—Je veux dire par là que... je regrette pas ni rien et... Et que je t’apprécie tout autant et merde, pourquoi c’est si compliqué ?

Vif, il releva le visage et le fixa avec intensité. L’éclat de ses yeux qui s’était éteins à cause des paroles qu’il avait prononcées un peu plus tôt se ralluma et son regard s’éclaircit. Il laissa un silence dominer la cuisine. C’était fréquent entre eux deux, il y avait de longs silences gênés ou de grands cris. Rei ne comprenait pas pourquoi il avait toujours envie de s’enfuir lorsqu’il voyait cet homme. C’était plus fort que lui, il avait envie de s’enfuir dans un petit trou de souris, son cœur s’emballait et il paniquait. Il avait l’impression que c’était la meilleure solution. C’était stupide, c’était la chose à ne pas faire. Fuir, un psychologue savait très bien que la lâcheté n’amenait jamais à rien de bon mais Jake le faisait tellement paniquer qu’il ne savait jamais quoi faire, qu’il ratait tout ce qu’il entreprenait et qu’il finissait par tout simplement vouloir disparaître.

C’est pourquoi, cette fois-ci, il décida de ne pas fuir. L’éclat de ses yeux dansa de façon plutôt étrange et mystérieuse, il était effrayé, il avait peur. Rei était terrifié. Terrifié à l’idée de regarder cet homme, terrifié à l’idée d’être honnête avec lui et de lui parler. Il avait l’impression que s’il ne s’enfuyait pas, il fondrait en larmes. Et pourtant, il s’empêcherait de faire l’un et l’autre. Il ouvrit la bouche. Rien ne sortit. Il paniqua. Il n’allait jamais arriver à parler. Les larmes montèrent à ses yeux et il eut l’impression de suffoquer.

Se foutant une raclée mentale, il ferma les yeux et ravala ses larmes. Il referma la bouche et resta un instant encore silencieux. Il ouvrit les yeux et un éclair déterminé les animait cette fois-ci. Il réussit à parler avec calme, brisant le silence :

« Eh bien… J’en apprends des choses… »

Un sourire taquin étira ses lèvres. Il avait réussit à parler. Une fois qu’il réussissait le début, le reste coulait tout seul. Un éclat triomphant remplaça la malice qui l’animait et il parla avec plus de désinvolture :

« Je sais très bien que tu n’es pas con. Arrête de penser que tout ce que je fais est contre toi parce que tu commences à virer parano, là. Je comptais simplement faire des courses car mon frigo était vide. »

Léger silence. Il observa le plan de travail avec une mine gênée et il lança :

« Mais tu viens de me montrer que je n’étais pas très débrouillard. Dès que le frigo est vide, je vais au supermarché. Je n’ai pas le réflexe d’aller jeter un coup d’œil à mes conserves… »

Il s’avança vers l’américain et lui saisit le menton, le collant contre le plan de travail. Il plongea ses améthystes dans les perles azurées de celui-ci avant de léger le sang qui commençait à dégouliner le long de son menton. Il remonta lentement et appliqua légèrement de sa salive sur la blessure de Jake. La salive avait tendance à cicatriser. Il y était allé avec douceur, n’appuyant pas sur la blessure pour ne pas faire souffrir son amant. Une fois que cela fut fait, il appuya son front sur celui du plus vieux et ferma les yeux, lâchant un petit soupire. Il se recula ensuite un peu et le regarda avec un air très sérieux pour sortir :

« Tu sais que c’est vraiment adorable, quand tu commences à paniquer ? »

Un sourire diabolique étira ses minces lèvres et il prit un air « Je-suis-très-chiant-et-j’aime-ça » en observant son amant. Il s’avança ensuite vers lui et lui déposa un baiser sur la joue, réellement amusé. Il posa ensuite un doigt sur sa bouche et réfléchit devant tout ce qu’il y avait. Il déclara alors :

« Mais je me demande franchement ce que tu veux faire avec tout ça… A part une salade de maïs au thon. Je ne me vois pas du tout en train de cuisiner des algues à la confiture saupoudré de cumin… »

On ne le changera pas ce psychologue…
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MessageSujet: Re: Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei]   Allô Rei-chan, bobo... [pv Rei] EmptyDim 12 Déc - 18:51

Jake observait... Et il observait bien... Et il vit les yeux s’embuer, Rei le regardait avec un air qui fit déglutir l’américain... Non, non, non ! Il ne voulait pas le faire pleurer ! Bon sang pourquoi diable d’ailleurs il semblait sur le point de pleurer ? Jake n’y comprenait vraiment rien à rien. Jake prenait ce qu’on lui donnait et les gens qui se cachaient, qui mentaient et qui faisaient sembla l’agaçait car lui n’allait pas par quatre chemin. Jake se dit tout d’un coup qu’il aurait fort besoin de parler à son pote Raphaël, il était toujours de bon conseil même si régulièrement, il se foutait de sa gueule, quoique Jake n’était pas en reste non plus avec lui et le charriait de bon coeur.

Bref... Là, la culpabilité du jardinier avait fait un bon à la vue de Rei qui semblait se sentir vraiment mal avant de voir apparaître quoi donc encore... Une expression encore plus étrange, presque un peu flippante, quelque part et puis il parla, après avoir apparemment mis de l’ordre dans sa tête... Mais quel foutu bordel il pouvait y avoir pour qu’il change comme ça du tout au tout ?

Première réplique, premier sourire et le reste suivit... Et Jake fronça les sourcils, surtout quand il lui dit qu’il virait parano. L’américain n’apprécia pas franchement la critique... Mais soit, il pouvait lui aussi le bousculer. Mais le changement de comportement l’avait embrouillé et quand il s’approcha, ses fesses buttèrent sur le plan de travail de la cuisine, un Rei face à lui qui lui souriait d’une toute nouvelle manière. Oui parce que bon, un psychologue avec un sourire diabolique, il n’en avait encore pas vu, et surtout pas chez Rei qui avait passé son temps à lui sourire assez naturellement et à paraître gêné ou alors malicieux mais là, tout ça, et sans notice, c’était un exercice vraiment nouveau.

Si ça avait été une nana, encore une fois, il aurait peut-être lâcher l’affaire mais là non. Il VOULAIT comprendre son amant. Amant d’une nuit ou non, d’ailleurs, là n’était pas la question vu ce qu’il se passait. Puis le coup de langue sur la plaie, aussi doux soit-il, le muscle chaud qui caressa les chairs à vif lui firent froncer les sourcils un peu plus. Et puis il lui disait qu’il était adorable quand il paniquait non mais où il avait vu qu’il paniquait ? Parce qu’il avait demandé pourquoi c’était si compliqué ? Parce qu’il essayait de ne pas le blesser ?

Il n’y avait qu’une solution pour le jardinier : Rei avait encore foutu un beau voile sur son visage, un masque, apparemment décidé à ne pas s’ouvrir à lui. D’instinct, le jardinier passa son bras autour de la taille de Rei qu’il avait bien du mal à cerner.

Et il n’aimait pas ça, le borgne.

Rei...

un soupire pendant lequel Jake se passa une main plus calme dans les cheveux rabattus en arrière, quelques mèches retombant, lui léchant le visage.

Tu peux te faire un bon plat là... Un omelette, avec des légumes... Et un peu de cumin, oui. J’ai pas envie que tu crois que hier... J’ai fais ça juste pour assouvir un caprice. J’en avais envie, depuis longtemps seulement... Je suis pas encore très okay avec l’idée... D’être avec un homme...

Jake se fichait de lui faire peur, que l’autre lui rit au nez, que ça fasse peur, le borgne ne supportait pas de garder les choses pour lui et détestait encore plus tourner autour du pot, au moins, les choses étaient dites. Et de l’autre côté, elles seraient prises comme bon semblait aux yeux de Rei mais Jake ne voulait pas se foutre de la gueule de l’autre, lui faire croire des choses mais il avait un peu oublié aussi que le psychologue lui avait bien précisé une fois, qu’il changeait d’amant comme de chemise. Et il le tenait toujours à la taille, sans se dégageait, le regardant, sans faillir, tout bêtement parce que pour l'américain, c'était sa manière de lui montrer qu'il ne se foutait pas de lui et qu'il le respectait assez pour prendre cette peine.
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