Soirée des 3ème année

La classe de troisième a gagné, remportant le nombre de points suffisants en premier. Une soirée leur est donc organisée, exclusivement réservée pour eux. Ont été mis en place dans cette salle spéciale un buffet à volonté, de quoi satisfaire tout le monde: mise en bouche, entrées, plats, desserts.

La salle est grande, décorée de ballons de baudruche au plafond et sur les murs. D'un côté, une longue table longe le mur, sur laquelle vous trouverez boissons, nourriture...
Une scène surélevée au fond de la salle est prévue pour les danseurs courageux qui souhaiteraient s'y aventurer.

So ... Bonne soirée \o/



Pour tous les posts concernant cette soirée, c'est dans ce topic. Il n'y a pas forcément besoin que tous les personnages interagissent entre eux vraiment. Enfin débrouillez vous, restez dans ce topic pour ce thème XD

Edit: Vos points de ce topic comptent pour la nouvelle session: donc 20 pts pour la 3ème année.

[ Bon bah je me lance alors ! ]




A peine arriver, la première information qu’on lui donna fut celle concernant une fête en l’honneur des 3ème années. Pourquoi ? Allez savoir, de toute façon dans les établissements publique, il ne fallait pas s’attendre à recevoir de justification digne de se nom. M’enfin, apparemment il ne pouvait pas y couper, donc il y assisterait. Au moins il aurait un aperçut du genre d’abrutit et de dégénéré qui fréquentait cette école minable. Il ne s’attendait pas à trouver quelqu’un d’intéressant (de riche donc), mais observer était un de ses passes temps favoris. Il pourrait s’y donner à cœur joie.


La journée avait déjà bien avancée, la fin de l’après midi pointait lentement le bout de son nez, amenant derrière elle de magnifique couleurs envahissant le ciel. Et les cours étaient terminés. Malgré cela, le jeune homme attendit un bon moment avant de ce décidé à remonter dans sa chambre pour se préparer pour les festivités. Il avait attendu pour éviter de tomber sur ses colocataires sordides et analphabètes qui le reluquaient sans arrêt lorsqu’il avait le malheur de se tenir en leurs compagnies. Méprisant ? C’était peu dire, il avait envie de vomir quand il se trouvait à proximité d’une telle bassesse d’esprit. Sentiment encouragé par un brun de peur lui rappelant sans cesse d’être prudent devant ses animaux. Ce faire maltraiter par un vieux riche dégoutant passait encore, mais se faire violer par une énergumène, tout simplement impossible. Cela signifierait qu’il était vraiment tombé au fond du trou…


Après avoir donc vérifié qu’il serait seul dans le minuscule endroit qui servait de chambre, il monta et s’enferma, barrant la porte d’une chaise astucieusement coincé sous la poignée. Là, il s’afféra à trouver une tenue simple, passe partout et surtout qui lui permettrait de se fondre dans le décor et de se faire oublier du reste de l’assemblée. Il opta donc pour un T-shirt à col blanc, un simple sous-pull noir, moulant comme l’ensemble de ses vêtements, laissant dépasser le col droit, ainsi qu’un jean foncée mettant en valeur ses jolies petites fesses. Il était vraiment craquant comme ça, mais l’ensemble lui donnait un air de bon élève très poli et ennuyeux. Parfait.


Il sortit ensuite de la pièce, se dirigeant vers la salle indiqué, prenant soin de prendre des chemins dérivés pour rester dans la plus intime solitude. Arrivé à destination, il regarda aux alentours, mais il n’y avait pas âmes qui vivent. Heureusement. Il s’approcha de la porte, l’entrouvrit très doucement ne produisant presque aucun son, et jeta un œil furtif à l’intérieur. La non plus il n’y avait personne. Sans doute devait-il être un peu en avance. Temps mieux, ça ne ferait qu’augmenter l’effet bon enfant quand les autres arrivants le verraient déjà sur les lieux. Il entra donc doucement, et referma la porte délicatement, la encore sans un bruit.


Une observation des lieux était inévitable. Des chaises disséminées à plusieurs endroits de l’espace, un grand buffet de nourriture appétissante sans être de la grande cuisine, des ballons… On se serait crus à l’anniversaire d’un gosse de 10 ans, cela ne l’aurait même pas étonné de trouver du champomy sur les tables. Un peu plus au fond, un grand espace dégagé et une scène. La scène lui fit tout de suite pensée à une soirée karaoké du troisième âge avec des vieux rabougris dansant, enfin se tortillant pour essayer d’imiter un bougi-bougi vu dans un clip occidental des années 70. Affreux…


Aï trouva instinctivement sa place. Une chaise un peu à l’écart de la potentielle agitation, dans un coin et dans l’ombre des lumières. Il passerait sans doute toute la nuit assis là. Tant pis. Il alla s’assoir, et une fois installer il lâcha un long soupire de désespoir et d’ennuie avant l’heure. Il espérait simplement que cette soirée passe vite. Oui, le plus vite possible, qu’il puisse retourner dans les rues la nuit à la recherche de proies intéressantes. En tout cas ce n’était pas ici qu’il allait en trouver. Un nouveau soupir et il sentit un souffler léger s’insinuer dans son esprit.


* - Et bien, on dirait qu’on va bien s’amuser ce soir hein ?

- Cal, depuis quand tu as appris à faire de l’ironie ?

- Depuis que je me suis retrouvé dans la situation adéquate… Non mais franchement, quelle horreur cette… ce… enfin disons que je préfère les suites des cinq étoiles.

- A qui le dis-tu… *

Oui, la suite s’annonçait particulièrement inintéressante, ennuyeuse à souhait, déroutante, désespérante, ramollissante, abrutissante… radicalement nulle en bref. Quelle poisse…

La voilà, la salle dont tous les élèves parlent, du moins en partie... C’était la salle secrète, réservée aux élèves qui faisaient partie de l’année accumulant le plus de points. Bref... Il allait y aller, quoi de mieux que ce genre de fête pour faire connaissance avec ses camarades et nouer des liens intéressant ? L’occasion était plutôt belle, offerte à bras ouvert aux mains opportunistes du jeune homme.

Setsuna avait enfilé un pantalon coupe droite, gris clair et une chemise par dessus ainsi qu’un bolero de serveur, ajoutez à ça un léger nœud qui lui fermait le col. Simple mais efficace, après tout, il avait les moyens de se payer plus ou moins ce qu’il désirait. Malgré ça, il n’était pas non plus un accroc des vêtements, il les préférait en général au pied d’un lit défait et chiffonné par une partie de jambes en l’air.

Comme c’était cocasse.

Il se passa une langue discrète sur les lèvres alors qu’il arrivait à la pièce, un léger parfum de musc ornant sa peau. Nak’ta pour l’occasion, n’était pas sur ses épaules mais glissait à ses côtés sur le sol sans un bruit, la tête légèrement relevée, sa couronne pour le moment au repos, comme elle était calme.

-Je n’ai pas trop envie de ressster ainsssi Sssetsssuna... Je préfère être autour de ton cou, le sssol est trop froid isssi, dit le serpent de sa voix sifflante, sa langue s’échappait d’ailleurs de sa gueule comme pour appuyer cette idée.

« Bien sûr que tu pourras... Il faut profiter tant que tu le peux... » Souffla Setsuna avec un petit sourire amusé, les yeux plissés, comme s’il manigançaient déjà encore quelques méchancetés.

Nak’ta n’attendit pas plus et se glissa sur son lié sans qu’il arrête sa marche, d’ailleurs, il arrivait à la fameuse salle... rien de plus qu’une pièce un peu plus grande qu’une salle de classe. Enfin bon, il poussa la porte, son deamon enroulé autour de lui, de manière lâche, posé sur ses épaules et ses bras. La tête de Nak’ta elle était près de l’oreille de son binôme. Ses yeux verts perçant continuait d’observer calmement ce qui pourrait approcher Setsuna... Mais il n’y avait personne...

« Tiens, tiens.... » souffla le jeune homme aux yeux d’un bleu orageux en constater la salle décorée... plutôt de manière simple. C’était amusant de voir que les adultes imaginaient que les jeunes gens étaient encore tout innocents... Bref... Il jeta un rapide coup d’œil en à peine deux secondes pour apercevoir un jeune homme assis sur une chaise, drôle de tableau... il avait l’air fragile et prude.

Setsuna s’approcha de lui, d’un pas dangereusement silencieux, seul le froufroutement de ses vêtements se fit entendre. Il ne prit même pas la peine de se pencher, appréciant de regarder ce jeune homme de sa hauteur. Il leva même un peu le menton, un mince sourire enroulant le coin de ses lèvres.

« Moi qui pensait arriver le premier, me voilà devancé... » Souffla le jeune homme qui observer des pieds à la tête le garçon. « C’est quoi, ton prénom ? » demanda Setsuna de sa voix ronronnante.

Pas la peine de traîner ou de rester planter dans la salle à ne rien faire, ça n’était pas son genre, honnêtement, quelle perte de temps inutile. Et puis le petit gars devant lui donnait envie au jeune homme de s’occuper un peu de lui, à sa manière.

Les minutes passaient, et le temps s’allongeait inlassablement, emmenant dans son sillage l’ennui, la paresse, la solitude. Ce n’était pas plus mal, au moins il n’y avait pas encore une bande de dégénérés en train de hurler, de rire aux éclats et s’esclaffer sur des sujets plus inutiles les uns que les autres. Bien qu’il sache pertinemment que cela n’allait pas durer, Aï se prie à rêver que personne ne vienne pour cause de ringardise de cette soirée, et il pourrait ainsi rester tranquille jusqu'à l’aube. Bien entendu ses espoirs furent très rapidement anéantis. Dix minutes avait dut s’écouler depuis son arrivé, et voila qu’il entendait la porte s’ouvrir de nouveau.


Aucune importance, il mit en place une de ses techniques d’esquive qu’il utilisait régulièrement. Il ne bougea pas, ne respira pas, se tassa sur son siège se faisant le plus petit possible et pria pour ne pas être vu. Mais les bruits de pas se rapprochaient de lui fatalement. Pitié, tout mais pas une fille ou un écervelé ! Il se mit à prier un dieu, n’importe lequel, celui qui voudrait bien l’écouter et le sauver avant un contact dégoutant avec un élève, que ce dernier soit verbale ou pire, tactile. Il se recroquevilla encore un peu, s’insérant presque dans le dossier de la chaise, mais manque de bol, il avait bien été repéré.


Il sentit cette présence beaucoup trop proche à son gout, et refusa de regarder en arrière pour voir à quoi il allait avoir à faire. Une voix grave s’éleva pour l’interpeler en un « C’est quoi, ton prénom ? » . Un phrasé pas très élégant, quoiqu’ornée d’un timbre agréable, le petit brun commença naturellement une première analyse de la chose. Il leva doucement les yeux pour découvrir un peu surprit, un beau jeune homme, qui plus est très élégant, et avec un port de tête suggérant une tendance certaine à la domination. Pas si mauvais que ça jusque la. Les vêtements étaient de bonne qualité, la toilette parfaite, une odeur agréable et distingué se dégageant du personnage. En gros, tout ceci était les signes annonciateurs du type « fils de riche » qu’il sentait à plein nez. Une petite confirmation s’imposait.


* - Cal ?

- Hum je ne sais pas, j’ai des doutes… Mais il est potentiellement intéressant. Mais de la a dire qu’il vaut le coup et que c’est un apport financier sûr…

- D’accord, je vois. S’il cherche à discuter je vais creuser un peu pour voir, et de toute façon, ça fait un moment que je ne me suis pas amusé.

- C’est toi qui vois, personnellement je reste mitigé pour le moment. Je te frais part des mes impressions si je capte des indices concluant.

- Parfait. *


Son regard innocent ce planta dans les yeux assurés de son interlocuteur, et il prit sa mine gêné et mignonne de ce genre d’occasion. Il se tortillait un peu sur son assise, comme mal à l’aise et répondit d’une voix faible, douce et presque tremblante « Matsumoto Aï… c’est mon nom… Je viens d’arriver ici… et vous c’est ?... ». Complètement craquant, frêle et soumis. C’était ce qui se dégageait de lui alors qu’il tentait d’entamer un dialogue avec cet élève.


En l’observant discrètement un peu plus en détail, il commençait à pensé qu’avec un peu (ou beaucoup) de chance, il pourrait tirer quelque chose de lui. Il y avait cette sorte d’auras qui l’attirait, comme une guêpe sur de la confiture. Quelque chose de puissant, d’un peu sombre peut être, mais de terriblement intrigant. Il resta assis sur sa chaise, détournant parfois maladroitement les yeux de l’inconnu comme s’il ne pouvait pas soutenir son regard perçant, jouant son rôle dans une perfection inégalé et parfaitement naturel.

Un petit moineau... ou plutôt, une frêle petite hirondelle, d’apparence... Quand Setsu vit le jeune homme se tortiller comme un ver sur sa chaise, il ne pu s’empêcher de plisser légèrement les yeux, ses pupilles rétractées au maximum lui donnait un regard perçant. Quand il se présenta, le jeune homme pu constater que sa voix était aussi fragile que son apparence.

Une pauvre créature encore une fois.

Nak’ta, posée sur les épaules de son lié, observait le petit reptile soigneusement caché, mais pas assez pour ses yeux de chasseresse...

-Du calme Sssetsssuna...
-Ne t’en fais pas, je suis calme...
-tu sssais très bien de quoi je parle, siffla le cobra mentalement.

C’était à son tour de se présenter... Il sourit un peu plus en coin et surtout, il n’avait pas envie de rester à cette fête, surtout si ce petit Aï s’avérait être intéressant. Le jeune homme métisse était comme ça, toujours à calculer à prévoir et à programmer du bon temps, jamais il n’approchait quelqu’un pour rien ou ‘juste comme ça’. Non, c’était toujours dans un but intéressé.

Il posa sa main sur son torse, pour se présenter, affichant par la même occasion une bague assez vieille, ornée d’une pierre bleue sombre avec des ornements finement ciselés. A vu d’œil, on pouvait deviner que la bague était fort vieille...

« Je m’appelle Seto Setsuna, mais tu peux m’appeler Setsuna.... » Précisa-t-il sans quitter les yeux de Aï une seule seconde. « On dirait que tu t’ennuies à mourir ici... » constata-t-il, c’était plus une affirmation qu’une question, ça allait de soit. « Voudrais tu qu’on s’évade un peu ? Personne ne viendra. »

Econome en salive. Peu de mot pour exprimer la situation... Le jeune homme en tout cas, n’avait pas trop envie de rester ici plus longtemps... Pourquoi ? Tout simplement parce que tout lui hurlait que ce petit était intéressant et trop... Timide pour l’être vraiment ? S’il n’était pas déjà souillé, Setsuna avait bien envie de le faire...

Il sentait, il voyait, il percevait, il observait, il analysait ce regard instant et lourd posé sur lui. Ce dernier ne le gênait pas, au contraire, c’était un des signes annonciateurs qui pourraient déterminer ou non si le jeune homme était « intéressé ». De plus, les signe intérieurs et extérieur de richesses semblait ce multiplier comme par magie. Il y avait des gestes distingués, une certaine élégance dans les mouvements, et puis cette bague… Quelle merveille. Un héritage de famille à n’en pas douter, ayant de l’âge, et surtout une incontestable valeur.


A force d’observer, d’apprendre toute sortes de chose sur la valeur de chose, Aï assisté de son fidèle Cal, auraient surement formés un duo d’experts incroyables dans l’art d’estimer les objets. Et donc, l’inconnu se présenta. Setsuna Seto, un patronyme tout à fait japonais. Etrange, il aurait pourtant parié sur des gènes étrangers. Pourquoi ? A cause de ses yeux de couleur peu commune chez les nippons, et aussi du style du bijou ancien qu’il aurait juré appartenir à l’Europe de l’ouest. Peut être du coté de la France, de l’Allemagne ou de l’Italie. Si ce n’était pas ça, il avait sans doute des ascendances de voyageurs ou de collectionneur, ce qui n’était pas négligeable.


« On dirait que tu t’ennuis à mourir ici… voudrais tu qu’on s’évade un peu ? Personne ne viendra. » Voilà une alléchante proposition, le confortant dans l’idée de plaire ne serait-ce qu’un minimum à l’étudiant. Rares étaient les garçons, même de son âge, à lui faire de telles proposition. La majorité trouvait le fait de le frapper et de se moquer de lui largement plus exaltant. Il lui offrit donc un beau sourire, arborant un air gentil et une très légère rougeur au niveau de joues tout en acceptant docilement.


J’en serais ravi ! Je n’ai pas encore vraiment eut l’occasion de rencontrer quelqu’un depuis que je suis la. Il baissa un peu les yeux, son sourire devenant un peu triste et impuissant. Je n’ai pas vraiment d’amis…


Que c’était toucher, un peu plus et on lâcherait tous une petite larme. Sauf qu’en connaissant le « véritable » Aï, au lieu de pleurer on ferait plutôt les gros yeux, admirant la performance théâtrale. Une chose était sûr, s’il ne savait pas quoi faire de sa vie il pourrait se reconvertir sans mal au métier d’acteur, pour ça, il avait un véritable don.


Le petit homme aux allures de blanche neige se leva et fit face à Setsuna, tout près à le suivre n’importe où (ou presque) ou il voudrait l’emmener. En général, les jeunes n’étaient pas vraiment aptes à allonger de l’argent à une première rencontre, mais même si cela pourrait lui prendre un peu de temps, il était prêt à tenir bon. Avoir un porte monnaie au lycée serait une aubaine, mais pour pouvoir en profiter il faudrait qu’une condition au minimum soit remplit : Le faire tomber fou amoureux de lui, ou au moins de son corps. Si il arrivait à faire cela, il aurait un pouvoir quasi illimité sur lui et pourrait largement en bénéficier comme bon lui semblerait.


Mais bien que très sûr de ses techniques, il ne sentait pas ce gars la être du genre à tomber aussi facilement dans le panneau. La patience, la maitrise et le don de soi était les maitres mots pour mettre cette stratégie en place. Il verrait bien comment ce goupillerait les choses, mais il n’avait encore jamais connu d’échec cuisant dans cette matière alors il partait naturellement avec un l’état d’esprit d’un vainqueur !

Ce regard... Ces rougeurs... c’était vraiment appétissant... Il avait ce côté candide des jeunes gens d’une autre époque, qui ne se doutait de rien, pas même du mal que pouvait faire les autres... Mais il fallait se méfier, toujours et Nak’ta était là pour ça après tout, bien que Setsuna lui même n’était pas le genre à s’emballer pour rien...

« Très bien, sortons alors. » Fit le jeune homme qui laissa le jeune homme le suivre... Il savait où ils allaient aller.

Ils sortirent de la salle secrète, peu exploitée pour la peine mais tant pis après tout... Le jeune homme n’était pas là pour s’empiffrer mais surtout pour y trouver des gens intéressant. Et il lui semblait —surtout à son nez— qu’Aï était plus intéressant qu’il n’y paraissait. Les toits lui semblait être un endroit assez tranquille et agréable pour entamer la discussion avec quelqu’un d’apparemment aussi timide... Et autre avantage... il était dans la même année, ce qui signifiait qu’ils étaient aussi peut-être dans la même chambre. A y réfléchir en fait, il lui semblait à coup sûr qu’ils étaient dans la même chambre, le nom du garçon était affiché avec le sien sur la chambre deux du pensionnat.

Bref... c’était plaisant, il amenait donc Aï sur le toit du bâtiment, il faisait un peu frais mais il avait de quoi se couvrir les épaules, le soleil chauffait encore à cet endroit, coup de chance. Le tour du toit était entièrement grillagé, histoire d’éviter les accidents, bien entendu, ça aurait été dommage qu’un élève trouve la grâce sur le bitume en bas. Ça faisait sale...

Il se tourna vers le jeune homme derrière lui à l’aspect fragile et lui tendit la main pour l’aider à gravir les dernière marches. Le contact de sa main était agréable et il lui avait tendu celle qui ne portait pas la fameuse vieille bague.

« Si tu as trop froid, nous pourrons aller ailleurs... » Souffla le jeune homme qui avait toujours un petit sourire sur le visage qui lui donnait un air suffisant.

Pas méchant, mais suffisant, comme s’il scrutait toujours les autres de haut, en simple observateur.

« Alors... A part ton prénom... Dis moi, tu te plais ici ? »