Oups ?... [pv Sam]

Après avoir marché vite un moment, il c’était franchement mit à courir. L’appartement de Jake n’était pas terriblement loin du lycée, mais le professeur avait déjà perdu assez de temps pour se permettre d’arriver encore plus en retard qu’il ne l’était déjà. Syl c’était accroché autour de son cou comme à l’habitude, et le tenait vraiment chaud alors qu’il était en pleine course contre la montre. Il ne se souciait pas des gens, de son allure ou autre, il se contentait de foncer vers l’avant sans s’arrêter. Lorsque la silhouette de l’établissement scolaire se profila à l’horizon, le blondinet ressentit un souffle de soulagement. Il y serrait bientôt. Enfin arriver, il se rendit dans la partie « pensionnat » et chercha un bon moment ou se trouvait les chambres des surveillant. Il trouva finalement le bon couloir, puis la bonne porte. Il se souvenait bien que Sam lui avait dit qu’il logeait dans la quatrième chambre en arrivant. Il se planta devant la porte en bois, essoufflé. Il ne bougea pas, ne frappa pas, n’entra pas. En fait, il essayait de reprendre un peu son souffle, mais ce n’était pas tout. A y regarder de plus près il se trouvait… pitoyable. Complètement et totalement pitoyable.

Finalement ce n’était peut être pas une si bonne idée de se présenter ainsi à Sam. Il n’était pas coiffé, pas lavé, n’avait pas changé les vêtements dans lesquels il avait passé la journée de la veille ainsi que la nuit… Il sentait la bière, la clope, la sueur et surement aussi le parfum ou le déo Jake. Nan vraiment, impossible de se montrer dans un état pareil. Mais d’un autre coté, il avait dit à son amant qu’il se verrait cette mâtiné et il se sentait terriblement mal rien qu’a l’idée de lui posé un lapin. Encore un dilemme horrible à départager. Ça n’arrêtait pas de lui arriver depuis qu’il avait rencontré le bel amérindien. Bon maintenant il fallait faire un choix entre partir et le décevoir, ou rentré comme ça et le décevoir… Hum… dans les deux cas le résultat était le même, mais le degré de déception allait surement varier d’une situation à l’autre. Maintenant le fait était de savoir si Samaël prendrais mieux le fait qu’il ne se voit pas du tout ou… Mouais, pas facile… Et alors qu’il se tâtait à prendre une décision ou une autre, son portable, bien au chaud dans sa poche se mit à tout d’abord à vibrer, puis à sonner disons… assez fortement.

Et alors que le professeur s’afférait à sortir l’engin de l’endroit dans lequel il se trouvait, la porte devant lui s’ouvrit brusquement sur le visage étonner d’un magnifique amérindien. Bon, plus de question à se poser, le choix était fait. Il remarqua de Sam avait son portable à la main. C’était sans doute lui qui était en train de l’appeler. Mais à vrai dire, Kaze fut trop surprit pour vérifier quel nom affichait l’écran de son téléphone. Il leva le regard pour le planter dans les yeux argenté de son amant. Il ne savait ni quoi dire, ni quoi faire. Il était totalement prit au dépourvu. Mais de toute façon, il fallait absolument qu’il lui explique pourquoi il était dans cet état là. Oui, c’était le plus important, ainsi que de lui dire pourquoi il avait mit si longtemps à être là.

- Heu… Salut.

Commença t-il maladroitement. La communication n’était déjà pas son fort en tant normal mais alors la… Il prit une grande inspiration, s’efforça d’offrir à Sam un sourire charmant avant de se lancer dans ses explications.

- En fait, j’ai passé la nuit chez un…

Moment d’hésitation. Un quoi ? Comment pouvait il qualifier Jake, homme qu’il venait de rencontrer. Une connaissance ? Non, ça allait définitivement faire trop louche. Alors quoi ? Un ami ? Ouais, ça, ça passerait bien sans aucun doute, il reprit…

- … Un ami. Et on a un peu bu et de fils en aiguilles je me suis retrouver…

« Soul » ? Etai-ce vraiment une bonne idée de lui avouer ça ? Bof…

- A dormir chez lui parce que j’étais pas mal fatigué. Du coup je me suis réveiller en retard et j’ai pas réfléchit j’ai couru jusqu’ici quand j’ai vu l’heure donc… Désolé pour ça et pour le retard. Je suis vraiment, vraiment désolé.

Maintenant il n’avait plus qu’à prier pour que ces quelques paroles rassurent Sam et fasse qu’il ne soit pas trop en colère contre lui…

« Je te l'avais dis! Je te l'avais bien dis! Un type pareil ne te mérite pas, et il a eut le culot de...
_Je t'en pris tais toi... »

Samaël soupira pour la cinquantième fois de la journée. Il l'avait passé là, dans son canapé, à attendre encore et toujours, regardant sa pendule toute les cinq minutes. Il était terriblement désespéré, franchement attristé, légèrement en colère, quoique pas tellement. Il avait à présent la très nette impression de ne rien pouvoir lui reprocher et pourtant...Le pire était de ne pas savoir pourquoi. Pourquoi n'était il pas venu? Sam réprima pour la troisième fois une envie de pleurer et croqua dans un carré de chocolat alors que Ahélie faisait les cents pas avec un air franchement énervé. Elle venait d'avoir le droit de se taire, mais elle n'en pensait pas moins! Sam faisait peine à voir. Comment ce blondinet avait il osé?! Elle avait passé sa journée à réfléchir à un plan de vengeance, tout en s'agaçant parce qu'il fallait qu'elle se rendre à l'évidence: l'amour de Sam pour ce type pitoyable avait amadoué sa fougue, et elle se sentait à présent totalement incapable de lui faire le moindre mal. Ses sentiments l'atteignaient, quelle honte! Elle baissa les oreilles de tristesse en voyant que sa moitié lui lançait un regard noir, rempli d'accusation. C'était très certainement sa faute à elle, après se qu'elle avait fait chez Kaze. Ou alors peut être avait il lui même dit quelque chose qui ne fallait pas sans le savoir? Peut être avait il rencontré quelqu'un...Il soupira et balança l'oreiller qu'il serrait contre lui à l'autre bout de la pièce de rage. Il voulait le voir, il avait tellement envi de le serrer dans ses bras! Pourquoi n'était pas là avec lui? C'était injuste, il avait besoin de lui. Il ne voulait pas que Kaze le laisse seul...Ahélie leva les yeux au ciel pour feindre de s'en ficher, alors qu'elle ressentait elle aussi cette terriblement douleur qui écrasait sa poitrine, lorsqu'elle leva une oreille. Sam releva son regard désespéré sans pour autant y croire. La panthère se rapprocha de la porte et tendit l'oreille. C'était le pas de Kaze, et l'odeur de Kaze aussi...Il...Il était derrière cette porte sans bouger, quel imbécile! Elle soupira et alla vers Sam.

« Blondinet est derrière la porte, sautes de joie et baffes le pour moi. »

Le jeune cheyenne resta un instant immobile sans savoir si c'était la vérité ou non. Puis il sourit, un petit miracle, très ennuyeux certes, mais une sorte de petit miracle tout de même. Il se leva d'un bond et fila vers la porte. Il pausa sa main sur la poignet pour attendre qu'il frappe, mais rien. Il semblait rester immobile derrière. Une angoisse l'envahie...Et s'il...S'il voulait le quitter? Il déglutit difficilement. Non, hors de question, il ne pouvait pas. Pas après le lapin qu'il venait de lui pauser, et tout se qu'ils avaient vécut ensemble, qui lui semblait déjà considérable vu le nombre de problèmes, et de joies, rencontrées. Et dire que personne ne lui avait jamais pausé de lapin, jamais. Mais il s'en fichait, pourvu que Kaze daigne frapper à cette porte! Pendant ce temps là Ahélie fixait la porte avec une haine grandissant en elle sans borne: elle sentait l'odeur d'un autre homme, qu'elle avait déjà flairé quelque part sans se rappeler où, dans ce pensionnat. Sam sentant une étrange colère monter en lui jeta un regard interrogateur à Ahélie.

*Qu'est ce qu'il y a?
_...Écoutes, tu vas être triste mais...Il a l'odeur d'un autre homme sur lui. Ses vêtements l'empestent à plein nez. Impossible qu'il n'est fait que d'avoir une conversation, il put trop!*

Sam resta la bouche entrouverte, et ne prit même pas la peine de relever le langage de Ahélie à propos de Kaze, chose qu'il faisait toujours. Il n'arrivait pas à y croire, il n'aurait pas put! De toute façon il voulait le savoir de sa bouche. Et maintenant qu'il savait il ne pouvait plus attendre! Il sortit son téléphone de sa poche sous les protestations de Ahélie et téléphona à Kaze, histoire d'avoir une bonne excuse pour ouvrir cette maudite porte! Il entendit enfin la sonnerie et ouvrit la porte un instant plus tard. Il se sentait très mal, mais la vue de Kaze, avec l'idée de se qu'il avait put faire, le blessa profondément. Il se força à paraître normal, mais baissa néanmoins les yeux, incapable de cacher sa peine plus longtemps. Lorsque Kaze le salua il se contenta de le regarder. Il l'aurait certainement mieux accueillit s'il n'était arrivé qu'avec une heure de retard et une bonne excuse en prime. Il le vit sourire, et poussa un petit soupire de plaisir, on aurait dit qu'il avait un pouvoir de persuasion très fort sur lui. Un seul sourire lui donnait déjà envi de lui pardonner...Ou presque, s'il avait fait plus que d'arriver en retard. Il entendit alors enfin le récit de Kaze...Il avait passé la nuit chez un...Hésitation. Sam sentit une boule de douleur dans sa gorge. Un ami? Encore une pause après retrouvé, encore une douleur. Puis il s'excusa. Il ne savait plus quoi faire, et il sentait la colère de son daemon monter en flèche.

« Donc, je résume, tu as passé la nuit chez un homme, et c'est pour ça que tu n'as pas vu l'heure? Avec ton retard j'imagine que tu as, ou trop bu, ou trop « veillé » la nuit dernière...
_Qui sait? Peut être les deux Sam, il empeste la bière!
_Sa va Ahélie! Je t'ai pas sonné! Écoutes, si tu me jures que c'est pas allez plus loin...Je te pardonnerais, et je te croirais.
_Quoi?! Mais Sam, tu as entendus se que je t'ai dis?!
_Oui! Mais s'il a dormit dans son lit c'est normal qu'il sente son odeur si fort! Et il a été honnête Ahélie. S'il avait sortit une autre excuse je ne dis pas. »

Il plongea son regard dans celui de Kaze, priant pour qu'il lui promette qu'il n'avait rien fait. Une horrible pensé lui traversa l'esprit: qu'était il pour lui? Pensait il que le tromper n'était pas si grave parce que, après tout, ils n'étaient pas réellement ensemble? Lui ne demandait que ça, il attendait simplement que Kaze soit prêt. S'il s'avérait qu'il l'ait mal jugé il aurait beaucoup de mal à s'en remettre. Mais bizarrement, dans les beaux yeux de son amant, il voyait qu'il pouvait lui faire confiance. Il eut un petit sourire un peu triste.

« Viens... »

Cette invitation équivalait à lui prouver qu'il pouvait lui pardonner, et même qu'il n'en était pas jalou au point de se rendre malade. Il était juste triste, il le serait encore plus si jamais il s'averait que...Il préférait ne pas y penser. Il retourna dans son petit salon. Il avait à présent très envi que Kaze le prenne dans ses bras, histoire qu'il ne l'ait pas attendu en vain. Il attendait seulement qu'il fasse le premier pas, après tout, se n'était pas à lui de le faire dans ses conditions. C'était à son tour de prier pour qu'il lui promette que cet ami, n'était en effet qu'un ami...

Il avait d’abord été tellement occupé à se justifier et à s’excuser qu’il ne remarqua pas tout de suite la lueur truste qui brillait dans les prunelles claires de son amant. Quand il vit enfin se regard, il cessa de sourire. Il n’aurait peut être pas dut venir et dire qu’il était malade ou inventer n’importe quoi. Mais voir ses si beau yeux devenir triste à cause de lui, ça lui serrait le cœur. Il n’avait pas voulu ça loin de la, et ce à aucun moment. Mais maintenant le mal était fait, il fallait seulement qu’il trouve le moyen de réparer tout ça. Ce serait peut être un peu compliqué mais avec de la volonté, on arrive toujours à faire ce que l’on désire vraiment. Alors il y arriverait. Sans doute… Mais quand Sam prit la parole, ce fut comme s’il lui plantait tout droit une lance en plein cœur. Ce qu’il avait redouté était en train d’arriver. Son bel amant pensait tout bonnement et c’était tout à fait compréhensible, qu’il l’avait trompé. Mais ce n’était pas le cas non, pas du tout ! En tout cas de ce qu’il se souvenait et avec tout les indices le confirmant à son réveil, il était plus que certain qu’il ne c’était rien passer avec Jake. Enfin, rien d’autre qu’un baisé… Kaze ne répondit d’abord rien aux « accusations » de Sam, et le suivit à l’intérieur du petit appartement qu’il habitait. Une fois à l’intérieur, il s’adossa à la porte et fixa le bel amérindien. Ce dernier semblait encore triste et surtout inquiet. Maintenant c’était à lui de jouer, et de trouver les mots justes pour le réconforter.

- Tu sais, c’est juste un ami. Si tu a peur qu’il soit arrivé quelque chose, je veux dire que lui et moi… Et bien tu t’inquiète pour rien. Je dois bien t’avouer qu’on a un peu bu, mais on a juste passé une soirée sympa et rien de plus. Je n’aurais jamais fait quelque chose comme ça. Ou si je l’avais fait je ne serais pas venu jusqu’ici…

Bon, bravo, il venait de tout gâcher avec sa stupide dernière phrase. Il était pourtant bien partit mais la s’il continuait il allait s’enfoncer et passer pour un véritable salaud. Pas cool. Allez ressaisi toi petit blondinet, récupère ton bien aimer et évite ce genre de boulette. Malheureusement notre prince charmant, déjà dans un bien sale état, ne voulant pas passer pour un lâche qui se barre à la première connerie tenta de… s’epliquer ? Non, signer son arrêt de mort serait plus juste…

- Enfin non c’est pas ce que je veux dire. Bien sur que je serais venu te voir… Pour m’excuser. Mais c’est pas ce que je suis en train de faire la ! Enfin si mais pas pour ça !

Oui ! Encore ! Ce qu’on aime ça le voir se ridiculiser et s’embourber de cette façon le petit ! Lui-même se mit à soupirer en se rendant compte à quel point sa propre bêtise pouvait être immense. Il fallait vraiment qu’il fasse quelque chose de productif cette fois, sinon il était bon pour les oubliettes, allez courage ! Tu peu le faire !

- Ce que je veux dire c’est que il n’y a simplement rien eu, voila c’est tout. Je suis désolé pour tout ça, je te le dis encore une fois. Je m’excuse. Mais je veux juste que tu sache que je t…

Hum, décidément, le jour où il arriverait à sortir ces trois mots il allait pleuvoir des grenouilles ! De sûr ! Même lui ne savait pas pourquoi ça lui était si difficile de la dire. Le fait était qu’il n’y arrivait pas et puis voila.

- … Je tiens énormément à toi et je ne t’aurais jamais fait une chose pareille.

Et bah voilà, c’était pourtant pas si compliqué. Maintenant les choses étaient dites, et Kaze espérait simplement que son beau brun allait le croire sur paroles, comme il le lui avait dit. Malgré ses paroles et ses explications hasardeuse, on pouvait sentir la sincérité qu’il y avait dans ses mots. Et une pointe de peur aussi, celle qui l’avait fait paniquer, celle qui lui murmurait de faire attention car l’animal sauvage qu’il avait réussi à apprivoisé pouvait facilement retourner dans la nature à la moindre incartade. Il faut prendre soin des perles que l’on rencontre, et celui la en était une à coup sûr. Un beau bijoux qu’il faut choyer, protégé, aimé. Kaze, toujours perdu dans ses beaux yeux argents avait très envie de le prendre dans ses bras. Il avait envie de le serrer contre lui, de l’embrasser. Mais il n’osa pas bouger, ne sachant pas ce que Sam pensait de tout ça, si il avait envie de rester avec lui ou s’il était en colère. Ne préférant pas tenter le diable, le professeur resta bien sagement contre la porte, attendant le verdict de son juge bien aimé.

Sam tenta un instant de se calmer, de chercher des excuses à Kaze, de trouver quelque soit sa réponse la force de lui pardonner malgré tout mais, il n'en eut pas le temps. Son amant se mit à lui parler, il sentait qu'il essayait de garder son calme et de lui expliquer calmement la vérité, sauf que, il fit une petite bourde à la fin de sa phrase et se mit à paniquer. Il entra de nouveau dans sa spirale d'excuse et de gêne, qui plaisait beaucoup à Sam, parce qu'il le trouvait adorable. Il n'avait vraiment pas besoin de se mettre dans cet état, certes Kaze s'y prenait très mal pour trouver les mots justes, mais dès qu'il lui avait dit que cet homme n'était qu'un ami avec qui il avait passé une soirée, il l'avait crut. Il s'inquiétait encore légèrement, se qui était normal, lorsqu'on tient à une personne. Mais malgré tout, comme il le lui avait dit, il le croyait. Il avait confiance en Kaze, parce qu'il avait des sentiments forts pour lui, et une relation ne se fait pas sans confiance. Il ne put s'empêcher de sourire malgré tout. Malgré ses inquiétudes et la gêne de son amant. Il n'arrêtait pas de s'excuser et d'enchaîner les idioties et les incohérences dans son récit, mais Sam trouvait ça parfaitement adorable. C'était une de ses réactions là qui avait éveillé ses sentiments, il adorait cet aspect de la personnalité de Kaze. Il était déjà sous son charme et n'avait qu'une envie: le prendre enfin dans ses bras, lorsqu'il lui donna le coup de grâce. Il lui avoua qu'il avait des sentiments pour lui...Sam se figea. Il n'aurait jamais crut qu'il le lui dise si tôt. Mais il se sentait si heureux qu'il avait envi de lui sauter dessus! Une assez mauvaise idée, mais il ne put s'empêcher de rougir légèrement et de rire de plaisir. Il avait les yeux qui brillaient, et il se disait qu'il avait bien fait de ne pas stopper le monologue de Kaze. Le pauvre avait l'air si penaud, il était adorable. Sam s'avança vers lui doucement, une expression douce sur son beau visage. Il s'arrêta tout près de Kaze et lui sourit.

« Tu sais, c'est la première fois que tu es partis en délire comme ça que je suis tombé amoureux de toi. Je sais que tu ne vas peut être pas apprécier mais, je trouve ça adorable. »

Il caressa tendrement sa joue, et à ce touché il ne put résister plus longtemps et il passa ses bras autour de son cou pour le serrer contre lui. Il rit en repensant à la scène, son beau blond qui se disait froid avec les autres ne l'avaient jamais été avec lui, et il était tellement mignon, qu'il n'aurait voulu qu'il change pour rien au monde. Il se dit qu'il fallait qu'il le rassure concernant la petit histoire de hier soir. Il avait pleinement confiance en son amant, mais pas en cet homme qu'il ne connaissait ni d'adam ni d'ève.

« Tu sais je te fais confiance. Je te crois pour hier soir...Gesalat, ne pense surtout pas que je suis jaloux, mais...Je pourrais le rencontrer? »

Il se recula, gêné d'avoir osé. Si il était jaloux, bien sur qu'il l'était! Pas au point de délirer, d'être parano ni quoi que se soit mais, il se méfiait, parce qu'il tenait à son Kaze. Il garda les mains sur ses épaules et rougie.

« Tu, tu comprends? Si tu es d'accord bien sur. Si c'est un de tes amis j'aimerais bien le connaître. Parce que je t'aime, et que je voudrais bien connaître, tes amis quoi. »

Son regard se perdit, et sembla soudainement très intéressé par son meuble d'entré. Il était en réalité très gêné, et il ne voulait pas que Kaze le trouve envahissant. Il priait pour que son amant croit à son excuse, qui de toute façon n'en était pas vraiment une, parce qu'il aurait également bien aimé rencontrer ses amis. Et surtout cet ami là, précisément. Il regarda de nouveau son amant et soupira. Il fit une petite moue adorable et prit son visage dans ses mains. Il approcha ses lèvres des siennes.

« Tu sais quoi? Finalement tu es bien trop beau à mon goût. »

Oh que oui il était beau. Son visage finement dessiné, ses cheveux qui lui donnaient un air rebelle terriblement sexy, et ses yeux si bleus dans lesquels on avait l'impression de se perdre à chaque fois qu'on les regardaient. Sans compter sa voix grave qui faisait frissonner et ses épaules larges. Ses grandes mains douces et...Sam sourit, assez gêné de le mater de la sorte, il rit doucement. Il ne voulait plus de problèmes, juste profiter de la présence de Kaze. Après tout il l'avait attendu toute la journée. Il ne put s'empêcher de baisser les yeux sur son torse......Oui, il avait oublié ce détail aussi. Il était décidément bien trop beau, remarquez, il était loin de s'en plaindre, il devait simplement garder les gens à l'œil sans étouffer son amant pour autant. Quoi de plus normal? Il ne put résister plus longtemps et déposa enfin un petit baiser sur ses lèvres, un peu gêné.

« Excuses moi, je te matte j'avoue...Dis, j'ai le droit? »

Il lui sourit de façon adorable, faisant de grands yeux mignons comme pour demander la permission. Parce que pour lui, Kaze était son homme rien qu'à lui, et il ne voulait pas le partager. Il espérait bien qu'il avait le droit de le mater comme il le voulait, puisque ses sentiments étaient sincères, il venait de lui redire qu'il l'aimait! Mais, les autres, non, non, et non, ils n'avaient pas le droit de mater son Kaze! Comme pour illustrer sa pensé il ferma les yeux et l'embrassa amoureusement. Ses bras autours de son cou, il se serra contre lui, sa langue demandant la permission de profiter enfin de sa présence...

Surpris ? Non ce fut plus fort que ça. Il fut… ébahit. Il pensait vraiment avoir empiré sa situation déjà désastreuse, mais à son plus grand étonnement, le beau brun en face de lui sembla ne pas lui en tenir rigueur. Au contraire, il veniat de lui avouer qu’il adorait le voir s’enfoncer comme ça. Etrange ? Surement. Soulageant ? Oui, sans aucun doute. Mais rassurez vous le meilleur n’allait pas tarder à arriver. Il avait bien entendu ou Sam lui demandais s’il pouvait rencontrer Jake ? Alors là, le professeur resta bouche bée. C’était bien la première fois qu’on lui faisait un coup pareil, nan sérieux c’était presque choquant. Le bel amérindien s’expliqua par la suite, et Kaze tenta de se dire que c’était une de ses pratiques étrangère dont il ne connaissait rien. Mais tout de même, il restait un peu sur le cul. Comprenez qu’il mette un certain temps à répondre à cela, et que les bafouillages engourdissent un peu sa voix.

- Eh… Heu… bah… heu… je suppose que heu… ça devrait être… possible.

En effet ça ne devrait pas vraiment poser de problème. Mais Jake serait sans doute surpris d’apprendre ça. A moins que pour lui ce soit une chose également courante, après tout, ces deux là venaient du même continent. Il n’avait pas les mêmes origines certes, mais les coutumes ne devaient pas tellement différé d’un endroit à un autre. Enfin c’est ce que supposait le professeur en tout cas. Lui qui n’avait jamais quitté son pays natale, il ne pouvait que faire des hypothèses.

La suite des événements le surpris également, mais de façon absolument délicieuse cette fois. Il vit Sam en train de le détailler de son magnifique regard couleur de lune. Cela ne le gênait pas du tout qu’il le regarde ainsi, au contraire il se sentait plutôt flatter. Et entendre son beau brun lui dire qu’il aimait sa plastique le fit fondre. Sa tête se vida de toute cette histoire et de toute se stress qu’il avait ressentit juste avant, pour ce focaliser sur une seul chose : Son amant. Et le contact ravissant de ses lèvres contre sa bouche le remplit d’un plaisir tout à fait somptueux. Sa question le fit sourire. Pour une fois, c’était le bel amérindien qui semblait gêné. C’était rare que les rôles s’inverse, mais c’était tout à fait plaisant, et avec cet air la, Sam était plus désirable que jamais.

- Tu peux oui. C’est avec plaisir que je m’offre à ta vue. Si tu t’offre à la mienne bien sûr…

Il fut coupé par les délicieuses lèvres de son amant qui se serrait contre lui. Il sentit sa langue venir doucement s’insinuer dans sa bouche. Bien entendue il n’opposa aucune résistance et mêla la sienne avec un frisson de plaisir qui lui parcouru l’échine. Il était comme prit dans une onde sensuelle qui lui donnait des ailes et l’envoyait dans un monde hors de porté de la réalité. S’il avait put il lui aurait sauté dessus sans demander son reste. Mais sa conscience lui rappela qu’il n’était pas vraiment dans les meilleures conditions d’hygiène. D’ailleurs ça le fit se détester un moment en pensant que si il n’avait pas passé cette soirée arrosé avec Jake, il aurait put s’adonner tout de suite au plus saisissant de ses désir. Sentir que son bel amant s’abandonnait à lui corps et âme était une chose extrêmement belle et réellement plaisante. Lorsqu’il faisait l’amour avec lui, c’était plus beau et plus fort que tout ce qu’il avait ressentit jusqu’alors dans sa courte vie. Pour le moment, il fallait qu’il se contente de ses lèvres, même s’il en voulait bien plus. Oui, beaucoup plus.

Soudain, son portable, qu’il avait rangé à sa place dans sa poche, se mit à vibrer, puis à sonner. Comme il l’avait fait lorsque Sam l’avait appelé de l’autre coté de la porte. Il ne voulait pas se décoller de son amant mais c’était peut être important. Il fini par rompre leur baisé amoureux à contre cœur et sortit rapidement l’engin. Il regarda sur le clapet pour voir qui le sollicitait à un pareil moment, mais ce dernier affichait « Numéro inconnu ». Bizarre. Par curiosité et aussi pour se dire qu’il n’avait pas rompue leur baisé pour rien, il décrocha. Et il reconnue presque immédiatement la voix qu’il entendit. C’était Jake, ça ne faisait aucun doute. Pourquoi il l’appelait comme ça soudainement ? Il n’en savait encore rien mais la raison n’allait sans doute pas tarder à se faire connaitre. Il se détourna un peu de Sam lui faisant un signe de la main pour qu’il comprenne qu’il n’en aurait sans doute pas pour longtemps. Il se mit dans un coin de la pièce, écoutant ce que l’américain avait à dire. Malheureusement, il ne remarqua pas qu’en sortant son téléphone de sa poche, il avait fait malencontreusement tomber au sol un des dés de la paire si « spéciale » que lui avait offert Jake après leur baisé enfiévré d’alcool… Celui ou étaient inscrites les actions en anglais…

Oui ?

-Salut Kaze, c'est Jake *voix enthousiaste*. Ça va ?

Ah c'est toi ! Heu bah oui bien et toi ? *baisse un peu le ton* Désolé d'être parti si vite ce matin...

-Ouais, pas de soucis, je t'appelais pour ça en fait. Je me suis un peu inquiété, j'ai pas vu ton mot tout de suite.

Ah merci de t'être inquiété *sourit* Je me suis soudainement rappeler que j'avais un truc important alors... Mais je me rattraperais promis !

-Ouais avec plaisir, c'était vraiment une super soirée, ça faisait longtemps que ça avait pas été si bon.

Ouai c'est vrai que c'était sympa, faudrait qu'on se refasse ça, mais c'est moi qui cuisinerais cette fois.

-D'accord ça marche. Tu as pas été en retard ce matin du coup ça a été ?

Mouai, j'étais un peu en retard mais apparemment on me pardonne alors ça va *il souri de nouveau, jetant un regard à Sam*

-Tant mieux alors. Tu me diras ce qu'il pense des dés !

*Il se mit à rire, rougissant un peu malgré lui* Ouais...

-Mais rassure moi, si je t'offre des menottes, tu m’attacheras pas au lit pour essayé comme avec les dès ou tu m'as embrassé ? T'es toujours aussi câlin quand t'as 3 grammes dans chaque œil ?

*Se met à rougir un peu plus et tourne le dos à Sam en se raclant la gorge* Heu... J'essaierais d'éviter à l'avenir, désolé

-T'en fais pas je t'en veux pas, ça arrive de déraper un peu en soirée !

*Tente de se justifier* J'ai été un peu pris dans le feu de l'action...

-J'ai remarqué *amusé* C'était mignon.

*Pense que rester plus longtemps au téléphone serait impolie* Bon... Je dois te laisser la, mais on se rappel, tu me diras que t'es libre et on refera ça

-D'accord, quand tu veux, c'était vraiment sympa ! J'ai hâte, on pourra inviter quelques collègues, ça serait sympa de se faire ça à plusieurs si tu connais du monde.

Ok, j'y penserait. A plus alors !

-A plus !

Ils raccrochèrent. Après cet échange assez bref, Kaze se tourna vers son amant avec un sourire figé sur les lèvres. Il avait été content de parler avec Jake, car ce dernier avait le don de vraiment le détendre, le mettre à l’aise. Mais quelque chose n’allait pas dans le regard du beau brun. Un quelque chose qui ne manqua pas d’immédiatement alerté et inquiété le professeur. Que ce passait il encore ?

Enfin il le retrouvait, son Kaze tant attendu. Cette longue attente renforcée par son, presque, lapin avait démultiplié son envi d'être avec lui. Il répondit à son baiser avec passion, essayant d'y mettre le plus d'amour possible pour qu'il comprenne qu'il lui avait déjà beaucoup manqué. Il faisait son fier les trois quart du temps, mais avec Kaze il n'épprouvait aucune gêne de montrer ses faiblesses pour lui. Sam passa sa main dans ses cheveux. Lorsqu'il l'embrassait ainsi il oublait tout, le fait que son amant l'ait fait languir, les petites disputes, les ennuis du quotidiens et presque même le fait qu'il ait dormit chez un autre homme que lui, et probablement dans son lit. Heureusement qu'il lui faisait confiance, avec tout de même, une petite inquiétude sur les bords, pas à propos de Kaze, à propos de ce type là, qu'il avait d'ailleurs vraiment hâte de rencontré. Kaze rompit leur baiser, pour accepter le fait qu'il puisse le voir. Sam sourit gentiment extrérieurement comme pour dire merci, mais intérieurement il avait hâte de mettre les chsoes au clair avec ce type, et peut être même une petite claque? Qui sait? Se serait assez tentant! Il lui avait tout dê même prit son amant pour passer une petite soirée de genre: on va boire un verre entre ami, mais ce type avait peut être quelque chose derrière la tête. Oui, Sam était un peu jalou, mais pas assez bête pour trop le montrer, il ne tenait pas à se que Kaze se sente étouffé.

Il lança un regard charmeur à son amant lorsqu'il l'autorisa officiellement à le mater. Encore heureux, comment ferait Sam s'il ne pouvait pas le mater discrêtement? Ca enlevait tout le charme s'il n'en avait pas le droit. Mmh en plus de ça il parlait joliement, et il lui demandait sa permission en prime. De quoi le faire craquer...Trop tard, il avait craqué. Kaze avait le chic pour le rendre dingue. Sam adorait se sentir dans les bras de son amant, totalement à sa merci, il approcha donc ses lèvres des siennes en souriant malicieusement.

"A ta guise...Tu auras tout le temps de me mater mieux que ça aujourd'hui."

Il déposa tendrement ses lèvres sur les siennes et soupira. Il se dit que Kaze devrait avoir besoin d'une douche, puisque ce sale type lui avait bourré la geule! Oh pauvre amour. Totalement sousn la charme de son bel amant, Sam se dit qu'il irait bien prendre sa douche avec lui. Il se rappela de la douche qu'ils avaient prise ce week end et il s'en mordit la lèvre en se la remémorant. Leur baiser s'approfondit, devint plus passionnée, la main de Sam descendit sur son épaule, puis sur le haut de son torse et...Téléphone? Non, impossible, pas maintenant! Bah si...Sam lui lança un regard suppliant, mais Kaze n'en fit qu'à sa tête et déccrocha. Le jeune cheyenne lui lança un regard noir puis leva les yeux aux ciel. Il alla s'asseoir sur le canapé avec un air pas franchement ravi. Il espérait au monde que c'était important. Il marcha accidentellement sur quelque chose. Il fronça les sourcils et se baissa pour ramassé se qui était...Des dès...Des dès de... Il les montra à Ahélie qui pouffa de rire. Sam fit mine de rien et les mit dans sa poche avant de s'asseoir confortablement dans le sofa....

*Toi mon mignon tu vas devoir t'expliquer...Ahélie, écoutes se qu'ils se disent, je suis sur que c'est l'autre crétin qui a essayé de me le voler.
_Certes, c'est lui. Mais tu veux vraiment que je te dise tout? Parce que c'est un peu de l'espionnage non?
_Il n'a rien a dire dans sa situation, parles.
_Très bien. Je te la fait courte: tu t'appelles truc important à faire. Le type c'est inquiété de ne pas le voir ce matin....*rires* Ton blondinet à parait il été très câlin! L'autre parle de le mennoter et de lui bourrer la gueule en passant. Ils sont charmants ses japonais...A moins que...Oh non.
_Quoi?
_Cet accent, il est américain.
_Quoi, en plus?!
_J'entends des couinements très désagréables, on dirait un singe, il parle de lui à la troisème personne, mais c'est quoi ce débile?!
_On s'en fou du daemon Ahélie! La suite!
_Oui bon sa va! Kaze dit qu'il veut pas recommencer, l'autre dit que c'est mignon. Il veut l'inviter de nouveau appremment.
_Je vais lui faire la peau!
_A Kaze?
_Rêves pas! A l'autre bi-sodih plutôt oui.
_Dommage. Je confirme: c'est l'autre qui lui a donné les dès. Et Kaze semble vouloir les essayer avec toi. Dis, tu comptes quand même lui faire une scène hein?
_Ca dépend de lui.
_J'attends...*

Sam lui jetta un regard désespéré, mais Ahélie souriait paisiblement, et regardait avidemment Kaze avec un air supérieur. Oui elle avait tout cafter avec plaisir même! Cette fois Sam allait le plaquer...Ou pas...Non, il ne le ferait pas, d'ailleurs ses sentiments stupides l'agaçait, parce qu'elle commencait à apprécier de faire chier Kaze, donc elle appréciait sa présence. Mais Sam avait encore l'air triste à cause de lui, et pour ça elle avait envi de lui faire du mal. Cependant, elle avait promit qu'elle se calmerait. Malgré ses pires tentatives pour les faire se séparer elle n'avait pas réussi, alors...Alors elle allait regarder attentivement la petite scène qui allait suivre, et l'apprécier point par point. Sam attendit qu'il raccorche, puis se leva et marcha vers Kaze d'un air pas franchement ravit.

"Tu sembles avoir oublier que j'ai quatres oreilles, dont deux plus puissantes que les autres, et beaucoup plus malhonnête aussi."

Il désigna Ahélie qui lanca à Kaze un regard victorieux. Mais celui de Sam était triste, malgré tout ses efforts pour paraître de s'en ficher.

"Alors monsieur est câlin lorsqu'il est bourré? Finalement t'a surement pas fait que dormir dans son lit. A tiens au faite, cadeau!"

Il prit sa main et lui rendit les dès.

"Deux solutions, ou tu m'expliques clairement se qui c'est passé, ou alors tu passes la porte et tu attends que je te pardonnes se qui risque de me prendre des mois! Il faudra simplement que tu attendes que je tus ce bi-sodih!"

Il n'arrivait pas à y croire! Kaze débarquait en retard de plusieurs heures, il avait passé la nuit dans le lit d'un autre homme, Sam lui pardonnait et il ne trouvait rien de mieux que de lui cacher encore des choses. Il aurait mieux fait de tout lui dire dès le début. Et la confiance dans tout ça? Sam soupira, chassant de tout son être son envi de pleurer. Il le regarda dans les yeux, en colère.

"Kaze, je t'aime tu sais, mais franchement tu exagères!"

A présent il n'avait qu'une envie, qu'il lui dise la vérité. Ensuite il aviserait. A savoir s'il le virait à coup de Ahélie, ou s'il le laissait lui faire l'amour...Mais il allait l'entendre, ça oui! Et il allait lui rappeler pendant des mois, ou peut être même des années, s'il avait une bonne excuse bien entendu. L'alcool n'en était pas forcément une, mais, puisqu'il l'aimait réellement, et qu'il ne doutait pas de ses sentiment à lui non plus, il pardonnerait surement. A condition qu'il puisse s'expliquer avec bi-sodih...Trop tard, il était tellement dégoûté et anxieu qu'il avait les larmes aux yeux. Rien que de penser que Kaze aurait put...Non, il ne fallait pas y penser. Il baissa les yeux pour les cacher de la vue de Kaze.

Il avait bien deviné. Quelque chose était effectivement en train d’arriver. Et quelque chose de pas forcément bien, comme il s’en doutait malheureusement. Durant cette conversation téléphonique, il avait parlé avec retenue pour ne pas éveiller de soupçon chez Sam, mais Jake lui avait parlé franchement. Et Kaze n’avait pas cherché à l’arrêter ne pensant pas qu’il pourrait être entendu. Il avait complètement oublié que Ahélie était un félin et par le fait, une chasseuse aguerrie au sens sur-développer de par sa nature et son expérience. « Oups » fut la première chose qui lui vint alors à l’esprit. Et il mit un certain temps avant de ce rendre véritablement compte de la situation dans laquelle il se trouvait maintenant. Quand son cerveau percuta enfin, il eut pour premier réflex émotionnel de ressentir de la colère. Oui, il était contrarié tout d’abord du fait d’avoir été ainsi espionné. On venait tout simplement de piétiner sans retenue sa vie privée. Mais Sam n’avait surement pas décidé de lui-même de faire ceci, alors tout naturellement, sa colère se dirigea contre Ahélie qu’il soupçonnait grandement d’essayer encore de les séparer de la manière la plus sournoise qui soit. Venant d’elle, ça ne l’étonnait même pas. Il aurait voulut dire quelque chose sur ce propos, mais il fut coupé net par son amant qui commença à lui faire des reproches grave et douloureux.

Ce qu’il avait redouté était en train d’arriver sans qu’il ne puisse rien y faire. Sam pensait qu’il l’avait trompé. Et cette révélation le secoua tellement qu’il en resta sans mots. Il crut l’espace d’un instant que tout allait miraculeusement s’arranger quand il le sentit prendre sa main, seulement ce n’était pas un geste doux, c’était juste pour lui rendre ce qui était tombé de sa poche sans qu’il s’en rende compte. Encore un élément qui pouvait le faire accuser. Ce dé… Mais la phrase qui vint après le cloua encore plus. Il était là, planter devant son amant visiblement pas dans sa meilleure humeur, et il n’avait rien qui lui venait pour réussir à se justifier ou à s’expliquer. Pourtant dans les mots eux même, le beau brun n’était pas du tout dans l’optique de l’écarter purement et définitivement de sa vie, ce qu’avait le plus redouter Kaze. C’était tout de même un « bon » point. Bien que le cas du professeur n’était pas encore sauvé, loin de la. Malgré tout, son bel amérindien lui rappela qu’il l’aimait. Ce comportement déstabilisait complètement le professeur, qui ne savait pas quelle attitude adopter pour plaider au mieux sa cause. Il voyait dans le regard argenté de la colère, mêler à de la tristesse, et cette vue fit naitre une douleur vive et profonde dans le cœur de Kaze. Il le vit baisser les yeux avec un air abattu. Cette vue était simplement une vraie torture. Que faire ? Que dire ? Il savait qu’il n’avait pas d’autre choix que de tout avouer, mais d’un autre coté il avait tellement peur de blesser Sam qu’il hésita un bon moment avant de prendre la parole. Mais lorsqu’il ouvrit la bouche, il fut de nouveau prit par ce stress détestable qui l’empêchait de s’exprimer clairement.

- Heu… je… enfin… C’est…

C’était un début certes, mais rien de bien concret. Il avait comme l’impression que sa tête tournait subitement, que tout se mélangeais. Il avait chaud, son cœur battait la chamade partager entre des émotions forte et impossible à géré, et impuissant devant l’expression que lui adressait Sam. Il passa une main sur son front, comme pour essayer de chasser ce chaos de pensée.

- C’est vrai que je n’étais pas dans mon état normal et… C’est vrai que je l’ai… embrassé aussi...

Faute avoué, faute à moitié pardonner, comme dis le dicton ? Pas sur... Vite ! Maintenant il fallait une excuse qui tienne la route pour justifier l’acte dont il venait d’avoué qu’il avait été l’auteur pleinement consentant.

- Mais c’est parce qu’on a joué avec ces dés stupide et…

Voila, c’était tout ce qui était sortit de sa bouche dans ce méli mélo de sentiments entremêlé, en oubliant évidement de préciser qu'il n'avait fait que l'embrasser et rien d'autre. Mais son cerveau le rappela vite à l’ordre, lui faisant comprendre qu’en disant ça, il venait surement de signer son arrêt de mort. Il venait sans le vouloir de dire à Sam qu’il avait joué avec un homme à un jeu sexuel pas des plus innocent. Alors que ça l’avait été, innocent. Mais maintenant comme le beau brun pourrait croire qu’il n’y avait eu qu’un simple et innocent lancé, conduisant à un simple et innocent baisé ? Impossible. Et même si son amant parvenait un jour à pardonner ça, comment pourraient ils tout les deux avoir une relations saine, en sachant que Kaze venait de passer pour un menteur doublé d’un salop. Il se figea, le souffle presque coupé, réfléchissant à toute vitesse pour essayer de rattraper cette erreur fatale. Mais rien, il n’arriverait jamais à rectifier le tir maintenant. Pour lui, tout était déjà foutu d’avance. Il avait tendance à être défaitiste en plus d’être très réaliste.

La sonnerie retentit, annonçant la fin de la pause déjeunée. Le début de l’après midi arrivait, et Kaze n’avait que sa mâtiné de libre. Il devait maintenant assurer des cours. Et cela le rassura presque, car lorsqu’il entendit retentir la cloche, la dernière option encore valable que trouva son intellect pour ce sortir de la fut : La fuite. Simple efficace, retardant à coup sûr l’échéance fatale et douloureuse qu’aurait inévitablement cette conversation. Sans réfléchir il sortit rapidement un « Je dois aller en cours », ne laissant pas le temps à Sam de répliquer quoi que ce soit. Il sortit en trombe de la pièce, l’abandonnant là, se précipitant en direction de sa salle de cour salvatrice. Il fallait qu’il prenne le temps d’y repenser calmement, de réfléchir à une manière de se faire pardonner sa suite de boulettes, ou à peut être quelque chose de pire qui consisterait à sa faire à l’idée de ne plus le revoir… Jusque la, il devait assurer son travail de professeur, sa vie personnel passait après quand il était à l’intérieur de l’établissement. Il se concentra sur son travail, mettant dans un coin de sa tête tout le reste.

Sam sentit son coeur se ressérer dans sa poitrine. Il hésitait à lui dire, pourquoi hésitait il? Le jeune cheyenne se mit à imaginer le pire. Qu'avait il bien put faire hier soir avec cet homme? S'il avait but, ou non, cela changeait il le fait qu'il le blessait? Il n'osait même pas imaginé. Si encore Kaze lui avait tout avoué dès le début, il ne lui en aurait certainement pas voulu, il aurait eut beaucoup de peine et cela aurait largement suffit. En plus de le blesser il lui infligeait le sentiment d'incompréhension, de doute, de trahison. Il aurait eut envi de disparaître, ou de le serrer contre lui très fort, pour bien se rappeler qu'il l'aimait. Kaze l'aimait, du moins il le croyais. Non, il ne pouvait pas commencer à douter de ses sentiments! Tout ceci n'était certainement qu'une lamentable erreur, seulement une erreur qui blesse. Sam allait devoir trouver la force de lui pardonner. Il observait le jeune homme, il voyait bien qu'il s'en voulait énormément. D'un côté cela le poussait à vouloir lui pardonner, de l'autre ça l'agaçait, parce que qu'après tout, jamais Sam ne lui aurait fait ça. De tout façon il ne buvait jamais. Est ce que l'alcool pouvait conduire à de telle erreur? Surement. A présent, au point où ils en étaient, le jeune cheyenne voulait savoir se qu'il avait fait, point, quitte à se que ça fasse mal...

Et il lui avoua, il l'avait embrassé. Le coeur de Sam loupa un battement, une partie de lui était soulagé qu'il n'est pas été plus loins, l'autre avait l'impression qu'on lui avait enfoncé un pieu dans le coeur. Il resta un instant sans bouger, comme pour dégérer la nouvelle, puis il baissa les yeux en soupirant. Il aimait sincèrement Kaze, et au fond, il se rendit compte que se n'était pas à lui qu'il en voulait, mais à ce type. Il avait envi de le frapper, de lui faire mal autant qu'il lui avait fait mal, l'envi de le pousser dans le vide le prit un instant, et il dut attendre de réaliser qu'il avait les larmes aux yeux pour se reprendre. Il regarda son amant, qui lui parla de cette histoire stupide de dès. Les visages pâles et leur manie de tout briser avec du sexe vulgaire et de l'argent! Un jeu sexuel, et puis quoi encore?! Il leva les yeux au ciel et prit les dès de la main de Kaze pour les jeter violemment à l'autre bout de la pièce. Il le regarda avec un regard moitié triste, moitié en colère.

"Comme ça ce type n'aura plus d'excuse pour te toucher..."

Il avait à présent le choix. De lui en vouloir à mort, ou de lui pardonner. Il avait certainement besoin d'un peu de temps, qu'il allait passé enfermé dans sa chambre, tapit au fond de son lit probablement, à broyer du noir. Il l'aimait, mais leur relation se compliquait sans cesse. Il se rendit compte que plus ils avançaient, plus il l'aimait, et même s'il le blessait, il le rendait heureux aussi. Cela vallait la peine de lui pardonner. Il espérait qu'il comprendrait qu'il ait besoin de temps pour éviter de lui balancer les dès dans geule à la moindre dispute. Et aussi pour éviter de tuer ce type. Si seulement il savait qui c'était! Il irait lui dire deux mots, à ce bi-sodih! Kaze était à lui, autant qu'il était à lui également. Il n'acceptait pas se qu'il venait d'apprendre. Il avait certainement eut des problèmes avec Ahélie, leur caractères, mais jamais ils n'avaient doutés d'eux. Alors il ne commencerait pas maintenant, s'il détruisait son amour, il n'avancerait plus. Restait la confiance à retablir.

Soudain il entendit Kaze lui dire qu'il devait aller en cour, il eut un mouvement pour le retenir, mais le jeune homme c'était déjà enfuit, sans lui laisser le temps de faire quoi que se soit, de lui dire quoi que se soit. Il fuyait? Alors qu'il avait besoin de lui? Il progressait, sans aucun doute...Sam se précipita dans le couloir, mais il avait déjà disparut. Faire cour...Tu parles...Le jeune cheyenne rentra chez lui et claque violemment la porte derrière lui, puis la ferma à clef. Il courrut s'effondrer sur son lit. Pire que de se faire tromper, il ne supporterait pas de perdre Kaze, qu'il le laisse seul, perdu sans lui, non ça jamais. Il prit son courage à deux mains, et mit de côté sa colère, puis prit son portable et envoya un message à Kaze "Je t'aime." Il enfouit son visage dans l'oreiller qu'il serra aussi fort qu'il aurait voulu le serrer contre lui, lui. Au moins avec ce message il saurait que Sam l'aimait, pour se qui ait de s'en remettre, il devinerait tout seul, il était grand...

Ahélie entra dans la chambre, elle était remplie d'une haine sans borne, et elle avait due se retenir de tuer cet individu une bonne dizaine de fois, la pire des pulsions avait été de le voir s'en aller comme un lâche! Et de laisser son Sam dans cet état...Elle soupira, son coeur brisé de le voir ainsi et sauta sur le lit pour venir se blottir contre lui. Elle veilla sur lui, s'appliquant à lui apporter son soutiens, y mettant tout sa bonne volonté. Elle ne comprenait pas, ce type était stupide! Il aimait Sam, alors comment avait il osé?! Si Sam aimait Kaze et avaient les idées embrouillés, Ahélie ne l'aimait certainement pas, et avait en revanche les idées très clair. Elle comptait bien lui dire deux mots, l'alcool et un jeu de dès n'étaient pas suffisant pour expliquer cet affront! Affron à Sam et à son honneur. Elle se concentra sur se quel avait entendu au téléphone, le type bi-sodih s'appelait Jake, et son daemon était un singe. Elle était certainement que ça lui disait quelque chose...

"Le jardinier! Sam, arrêtes de déprimer, je sais qui c'est!"

Le jeune cheyenne se releva d'un bond et regarda Ahélie dans les yeux.

"Qui?!
_Jake, le jardiner. Un débile borgne avec un macaque encore plus stupide qui parle de lui à la troisième personne. Le type qui ressemble à un zombi!
_Mais il est d'une laideur effroyable ma belle!
_Je sais bien! Par rapport à toi ce type ne vaut rien. Même par rapport à Kaze, se qui est beaucoup dire.
_N'insultes pas Kaze! Quoiqu'il ait fait c'est la faute du borgne. Il lui a bourré la gueule pour abuser de lui, mais Kaze n'a pas put me tromper, il m'aime. Il a ratté son coup, ce zombi, mais il pourrait recommencer ma belle.
_Très bien. Alors il faudrait..."

Ils échangèrent un regard complice.

"Oui ma belle. Lui expliquer polimment qui est le maître. A ce bi-sodih...Jamais je ne lui laisserait Kaze, plutôt mourir!
_N'exagerons rien! Je ne tiens pas à mourir pour blondinet, je le déteste!
_Menteuse, tu commencais à l'apprécier.
_Plus maintenant. Je veux tuer le zombi!
_Moi aussi, ma belle, moi aussi. Mais patience, et il ne faudrait pas que nous nous fassions renvoyer à cause de lui. On va simplement lui donner une petite leçon, et faire de sa vie un enfer."

Ahélie sourit à Sam qui caressa sa tête, la faisant ronronner. Son maître était si parfait, ses idées étaient la bible, et elle, elle le suivait, et le protégeait. Tout était parfait, exépté Kaze. Ils n'auraient plus qu'à retrouver le zombi et le macaque stupide et de les t...A non, c'est vrai, Sam ne voudrait pas. Elle se contenterait de se faire les crocs sur le macaque, pendant que Sam s'amuserait avec le type...